Prenons le large chez Homer Lobster

Fille de la mer, rester trop longtemps sur Paris devient vite étouffant, et le manque d’embruns se fait vite ressentir. Alors, si vous aussi, vous êtes en manque de grand air et avez envie de prendre le large, voici une adresse qui saura vous ravir, bien qu’elle ne se situe pas sur la côte mais dans le 6ème arrondissement de Paris…

J’aime les aventures gustatives, et il y a quelques temps, un reportage à la télé avait attiré mon attention, un nouveau concept semblait prendre part des rues de la capitale avec une promesse : un 1er prix aux USA pour des frenchy proposant une spécialité empruntée aux américains. Mais quelle spécialité ? Des lobster Rolls !

Alors dit comme ça, c’est intriguant je vous l’accorde, disons que le sandwich n’est pas l’habitat le plus enclin au homard, que l’on associe plutôt à de beaux restaurants aux 15 couverts alignés à la Downton Abbey. Cela fait peu plus d’un an qu’Homer Lobster s’est installé à Paris, avec une première adresse dans le Marais, et une seconde à Odeon ouverte il y a peu.

Le concept : vous proposer des sandwichs à l’air marin, dans de la brioche artisanale à la fois croustillante et moelleuse. Sandwich seul, ou en formule, vous avez le choix entre deux tailles, une version 55g et une 90g, avec en base du homard, crabe ou crevette, et boeuf le week-end. Sur cette base, quatre sauces vous sont proposées, dont 2 qui sont spécifiques à chaque adresse. Ainsi, vous pourrez avoir une note de safran à Odéon, tandis que dans le Marais, vous irez plus sur une sauce à l’avocat. Pour accompagner vos sandwichs au homard en formule, des fines chips à la truffe ou vinaigre vous sont proposées, ainsi qu’une bière ou limonade maison.

Les sandwichs sont absolument délicieux, pour ma part j’y suis allée deux fois, avec à chaque fois, la recette homard – sauce Connecticut (homard confit avec un beurre citronné, et mélange d’herbes), une fois en 55g et une fois en XXL 90g, qui lui était un peu trop ambitieux pour moi. Les chips sont également très bonnes, très parfumées et tout aussi agréables que leur limonade. Je n’ai testé que l’adresse d’Odéon, qui a une déco très sobre mais efficace, avec un départ pour l’océan assuré.

C’est une adresse assez inédite, qui permet d’enlever le côté Posh du homard, en l’abordant d’une autre manière. Cependant, il s’agit de street food premium. Qui dit coquillages et crustacées, dit prix élevés, notamment quand il s’agit d’aussi belles pièces que du homard. Ainsi, vous aurez un sandwich 55g Homard seul à 18€ et 22€ en formule, comptez 4€ de plus pour le XXL. Quant aux sauces elles sont incluses, sauf pour les deux spécialités de l’adresse à 1€ de plus.

Je vous conseille cette adresse pour une vraie découverte gustative !

Quelles sont vos bonnes adresses de fruits de mer à la capitale ?

Bécots ! Pauline 🙂 xxx

A la rencontre de : Jimmy Fairly, l’opticien Frenchy.

Aujourd’hui ce n’est pas d’une adresse food, ni de déco, ou de shopping dont je vous parle, mais d’un opticien. Et à cette occasion je vais mettre en place un nouveau genre d’article, dans lequel je pars à la rencontre non pas seulement de la marque, mais également de ceux qui en font partie. Alors en route pour aller à la rencontre de Jimmy Fairly !

C’est à la boutique Rue du Four dans le 6ème arrondissement que je me suis rendue afin de rencontrer l’équipe qui travaille à cette adresse. Et c’est avec Emilie que nous avons parlé lunettes.

Comment décrire Jimmy Fairly en trois mots ?

Emilie : Qualité, Design, Fair

Quelle est l’histoire de Jimmy Fairly ?

Emilie : Antonin Chartier et Sacha Bostoni, les créateurs de la marque, souhaitaient se lancer dans une activité visant l’équitabilité, et qui avait un potentiel à se développer rapidement. C’est ainsi qu’ils se sont dirigés vers les lunettes, qui n’avaient pas encore ce rapport équitable.

Quel positionnement prend la marque ?

E : Nous travaillons principalement sur la qualité qui se veut compétitive, on utilise également beaucoup de nouvelles technologies comme le titane qui est très robuste. On revient souvent au terme du “Waouh”, on souhaite proposer des lunettes qui provoquent cet effet “Waouh”, de bonne qualité et avec un joli design.

Quels sont vos engagements ?

E : Dans la lignée de la lunette équitable, nous travaillons avec l’association Restoring Vision en pratiquant le Buy One Give One, ainsi pour toute paire achetée, une paire est offerte à quelqu’un dans le besoin. Nous avons également fait lors du dernier Black Friday, un “Good Friday” en lien avec une association, Vue d’ensemble. Le principe était de revendre d’anciennes collections et de reverser l’intégralité des fonds à l’association qui a permis à des malvoyants et non-voyants de pouvoir gravir l’Himalaya.

Quelle approche avez-vous de la conception des lunettes ?

E : Notre volonté est d’avoir un contrôle sur toute la chaine de conception des lunettes, nous avons éliminé tous les intermédiaires afin de pouvoir proposer des lunettes avec un prix fair.

La marque propose ses lunettes à la fois en ligne et en boutique, quelles différences peut-ont voir entre ces deux espaces ?

E : Je dirai que le site internet peut-être vu comme notre vitrine, ce que l’on fait et propose. Tandis que les boutiques sont plus un lieu de rencontre et de conseils, notamment pour rassurer et informer les clients sur le choix des modèles selon leur morphologie, mais aussi les renseigner sur les ordonnances, mutuelles…

En parlant de rencontre, comment abordez-vous la relation et l’expérience client ?

E : Le client est au centre de la marque, il se situe en haut de notre organigramme. On prend soin à ce qu’il se sente bien chez nous, pour cela on va avoir des attentions envers lui en proposant des cafés/thés, en le débarrassant de ses affaires, on va aussi s’intéresser à la personne, ce qu’il fait dans la vie.. C’est un réel moment d’échange. Nous avons des outils de mis en place afin d’améliorer cette expérience, et que le client passe un bon moment et soit satisfait.

Mon expérience chez Jimmy Fairly

Je change rarement mes lunettes et quand vient le moment de choisir une nouvelle paire je me retrouve toujours face à un challenge de taille : quel modèle choisir ? Où aller les faire ? Pour ma nouvelle paire, c’est vers un opticien dont j’avais eu de bons retours que je me suis dirigée, Jimmy Fairly. Leur vision équitable de la conception de lunettes peu onéreuses, avec des designs et assemblages français m’a plut, ainsi que leur engagement pour permettre à tous d’avoir accès à des lunettes avec le Buy One, Give One. Acheter Français, avec un coût plus abordable et aider les autres sont vraiment l’atout de cet opticien.

L’expérience client : chaleureuse et rassurante

Un autre aspect qui m’a séduite dans leur approche c’est la relation client. Je trouve que choisir une paire de lunettes est souvent source de stress, on se sent vite pressé, on doit faire des choix très rapidement. Chez Jimmy Fairly on nous laisse vraiment le temps de choisir, réfléchir, ils sont à nos côtés pour répondre à nos questions, ce qui est agréable. On peut déposer nos affaires pour ne pas être embêté par nos sacs, on nous offre un café ou thé si l’on souhaite. L’expérience client est vraiment bien maîtrisée, on est dans un cadre chaleureux et cela fait une énorme différence avec d’autres opticiens. Se sentir accompagné du début à la fin, et à notre rythme est essentiel pour un tel achat. Je suis venue deux fois en boutique pour être sûre de mon choix, me renseigner, avoir un devis pour ma mutuelle et passer commande, ma paire est arrivée sous moins de deux semaines et j’en suis ravie ! Les lunettes sont remises avec des boites très graphiques ainsi qu’un tote bag si besoin ce qui valorise leur expérience client, tout comme les petits sachets Haribo x Jimmy Fairly sur le comptoir.

Déco feel good

Un autre point qui vient en lien avec l’expérience client, c’est l’identité des boutiques, chacune est différente mais avec une tendance assez similaire. Les boutiques sont assez épurées avec un grand choix de lunettes présentées sur des étagères aux côtés de fleurs séchées ou cactus, une déco feel good et chaleureuse où l’on s’y sent bien.

Encore merci à l’équipe de la boutique Jimmy Fairly rue du Four pour leur accueil, et si vous devez vous aussi acheter une nouvelle paire de lunettes n’hésitez pas une seconde à vous rendre à l’une de leur boutiques !

Bécots ! Pauline 🙂 xxx

Brunch et tea time au Palem Café de La Rochelle

C’est de retour de mon séjour à l’air de La Rochelle que je vous écris pour vous faire part d’une bonne adresse que j’y ai découvert. Ayant devant moi toute une après-midi à flâner dans cette ville que je découvre, j’ai parcouru la carte pour trouver une adresse food/tea time qui pouvait se révéler être the place to be pour y faire une pause. Et c’est sur le Palem Café que mon regard s’est arrêté sur la carte. Une fois le site web lancé je découvre une adresse au look tendance, de même pour la carte où sont voisins des avocado toasts, pancakes, et autres granola maison. Une adresse portée sur la green food, le bio, le vegan… Pile ce que je cherchais. Après un rapide tour sur la carte, le choix m’a l’air assez large, frais, et abordable (ce qui change de ce type d’adresse version Paris à 20€ l’avocado toast…). Le seul hic : des horaires assez contraignantes à première vue.

C’est donc après un sandwich sur la plage que j’y suis allée la première fois pour prendre un thé, et deux jours après j’y ai remis les pieds cette fois-ci pour un brunch. Le lieu est convivial, la déco est naturelle avec la tendance actuelle green / osier / bois /rotin…, le menu en letter board, un pan de mur proposant des créations d’artisans, une cuisine ouverte, et des bonnes ondes qui s’en échappent, un esprit “à la maison”. Entre grandes tables ou petites tables il y a pas mal de places, mais prises d’assaut lors du brunch.

L’identité du café est bien travaillée et actuelle, tout comme leur carte plutôt bien garnie qui propose des boissons et assiettes au coeur de la tendance food. Des indications permettent de connaitre les compositions et notamment s’il y a des potentielles contre indications (gluten, vegan..). Les prix sont corrects, pour mon thé roïbos qui m’a fait facilement 4 mugs j’ai payé 4€, et le brunch est à 19,50€ pour une boisson chaude (café ou thé avec eau chaude à volonté) + une boisson froide (smoothie ou jus) + un premier plat entre une salade de fruit, un granola maison ou une Banana tartine + un deuxième plat entre un avocat toast, pancakes, brioche perdues, sweet & bacon.

Pour notre part nous avons opté pour des cafés, un jus Tonique à la pomme carottes, orange, citron vert et gingembre, ainsi qu’un smoothie Gourmand à la banane, fraise, ananas et jus de pomme. En plats nous avons pris deux granolas maison, présentés dans des bols sur du fromage blanc avec sirop d’agave et dessus nous avions du granola maison/copeaux de coco/myrtilles/fraise/bananes/pommes. Et en seconds plats nous avions un sweet & bacon, à savoir des patates douces rôties avec un oeuf au plat et du bacon (incroyable !), et un Avocado toast avec un écrasé d’avocat aux épices sur une tranche de pain aux six céréales, accompagné de fêta, radis, oignons rouges et citron (attention c’est pas mal épicé pour ceux n’appréciant pas trop les plats relevés). Tout était absolument délicieux, frais, avec des portions vraiment généreuses ! On a adoré l’endroit et son mood. Je pense que l’on sera amenés à y faire d’autres brunchs, car les burgers nous ont fait de l’oeil depuis les tables voisines !

Concernant les horraires qui peuvent paraître contraignantes, nous avions peur de ne pas pouvoir y manger sachant qu’ils fermaient dans 15minutes, finalement le service a continué encore un moment, et nous avons pu y manger tranquillement, d’autres personnes sont arrivées après nous.

Si vous cherchez une adresse où il est bon passer du temps en se régalant, n’hésitez pas un instant cette adresse vaut le détour ! Déco, identité de l’endroit, choix de la carte, food, ambiance, tout y est pour repartir avec le sourire et le ventre bien plein !

Et vous quelles sont vos bonnes adresse sur La Rochelle ?

Bécots ! Pauline xxx

Adresse : 4, rue des Trois Fuseaux – La Rochelle

Site : http://www.palem-cafe.fr

Insta : https://www.instagram.com/palem.cafe/

Pause fleurie en intérieur

C’est autour des fleurs que l’on se retrouve aujourd’hui, et plus précisément des fleurs séchées. Passionnée de déco, j’aime l’agrémenter de jolis bouquets afin d’apporter de la chaleur à une pièce, de la couleur, et créer différentes ambiances en choisissant notamment des bouquets aux reflets de la saison. D’ailleurs mes bouquets commencent à avoir des tons plus orangés ces derniers jours, un article sur ma déco automnale arrivera bientôt !

J’aime beaucoup les fleurs coupées, cependant en fonction des saisons ce n’est pas toujours évident de les garder longtemps, d’autant plus dans un appartement sous les toits où il fait vite plus de 30°C l’été, et 13°C l’hiver.. Souhaitant tout de même pouvoir avoir des bouquets chez moi, par tous temps, j’avais en tête depuis un moment de m’acheter des fleurs séchées. Cependant, après un rapide coup d’œil, deux possibilités semblaient se présenter à moi : 1ère option avoir un beau bouquet et casser la tirelire, 2ème option : avoir un bouquet pour pas cher, mais effet broussaille, pas très esthétique.

C’est après quelques mois à fouiner partout que j’ai trouvé un juste milieu. Ma première trouvaille a eu lieu chez Monoprix, où dans le cadre d’une collaboration ils avaient sortis différents bouquets de fleurs séchés. Réelle pépite d’or les bouquets se sont vite vendus, et j’ai, pour ma part, pris un des seuls bouquets restant qui était une botte de brins de pavot, qui m’avait coûté de mémoire 8-10€.

Deuxième trouvaille cette fois-ci chez Bergamotte, une adresse que j’apprécie beaucoup, leurs fleurs et bouquets sont sublimes et de grande qualité, je vous avais d’ailleurs montré mes bouquets dans cet article. C’est lors de leur événement du bar aux pivoines, où je m’étais rendue il y a quelques mois, que j’avais jeté mon dévolu sur un bouquet de petites fleurs rose séchées, qui m’avaient coûté environ 12€. L’ayant mis dans un vase proche de mon lit, plusieurs fleurs sont tombées en passant trop près, ou bien en bougeant la couette. Au lieu de jeter ces fleurs, je les aient mise avec des brins de Pavots, qui étaient plus courts, dans un petit vase déniché chez Sostren Grene et je l’ai déposé sur ma table de nuit. D’autres des petites fleurs tombées sont également dans un petit cadre transparent.

Cap sur Zodio, un magasin que je ne connaissais pas et qui regorge de pleins de trésors, dont des fleurs séchées. J’ai eu un bouquet d’un mix d’épis de blé, de queues de renards et petites fleurs blanches pour 6,99€. Une très bonne affaire, avec un bouquet bien garnis.

C’est ensuite dans un marché de ma Normandie que j’ai mis la main sur une botte de chardons bleus séchés pour 3-5€.

Direction Sostrene Grene pour mes dernières trouvailles qui datent de ce début de semaine. Ce magasin est dans mon top 5 des magasins que j’affectionne le plus, alors quand il m’est venu aux oreilles qu’ils avaient des fleurs séchées je m’y suis rendue, et j’y ai trouvé un large choix de bottes de fleurs séchés, aux alentours de 6€ l’unité selon la variété. J’ai choisi deux variétés aux couleurs automnales, pour se glisser parfaitement dans ma décoration de saison. Ce sont des bottes de la variété Helichrysum, qui m’ont coûté l’une 6,65€, et l’autre 5,30€.

J’ai choisi de mixer tous mes bouquets afin de créer des compositions bien garnies, qui trouvent une place parfaite dans mon intérieur.

Et vous, quelles sont vos adresses favorites pour acheter des beaux bouquets ?

Bécots ! Pauline xxx

Tarte au chocolat et fleur de sel, façon Jamie Oliver

La pluie qui tapote aux carreaux, le vent qui souffle, les feuilles des arbres qui se dorent peu à peu… Ah l’automne est bien là et commence à entrer par nos fenêtres. Qui dit automne dit déco aux tons orangés, mais cela dit aussi recettes réconfortantes. Etant donné qu’une patate douce n’était pas très enclin à ma pause goûter, c’est vers une tarte au chocolat que je me suis dirigée.

(c) Pauline PINOT

En terme de cuisine, vous le savez peut-être déjà, j’ai un gourou qui répond au nom de Jamie Oliver. Je vous avais déjà testé certaines recettes, la soupe aux crevettes épicées, et l’agneau de printemps. Je vous avais également amené dans son restaurant à Brighton à travers un article et un vlog.

C’est ainsi vers ses recettes sucrées que je me suis dirigée cette fois-ci, et c’est la Riche tarte au chocolat et à la fleur de sel, présente dans son magazine, qui a retenu mon attention. Et pour être riche elle est riche, en goût et en matière grasse ! De quoi faire des réserves pour la saison ! A vos spatules !

INGREDIENTS

  • 375 g de pâte brisée
  • 300 ml de double cream / que j’ai remplacé par de la crème fraiche épaisse
  • 2 teaspoons de sucre en poudre
  • 1 pincée de sel fin
  • 50 g de beurre doux à température ambiante
  • 200 g de chocolat noir 70%
  • 50 ml de lait entier
  • De la fleur de Sel
  • De la crème fraiche ou de la glace pour accompagner une part
(c) Pauline PINOT
(c) Pauline PINOT
(c) Pauline PINOT
(c) Pauline PINOT

A VOS FOURNEAUX

1/ Préchauffer le four à 180°C.

2/ Dans un plat à tarte graissé de 23cm, dérouler la pâte brisée.

3/ Poser sur la pâte une feuille de papier cuisson, mettre des haricots secs dessus et mettre à cuire 15 minutes. Enlever les haricots et remettre à cuire 15 minutes, ou jusqu’à temps que la pâte dore. // Si comme moi vous n’avez pas d’haricots secs sous la main, vous pouvez faire des petits trous sur la pâte avec une fourchette, cela évite que la pâte lève, mais c’est tout de même moins efficace que la méthode des haricots sec//.

(c) Pauline PINOT
(c) Pauline PINOT

4/ Dans une casserole, mettre à bouillir la crème fraîche, le sucre, et le sel. Dès que le mélange commence à bouillir, enlever la casserole du feu et ajouter le beurre et le chocolat. Mélanger jusqu’à ce qu’il fonde.

(c) Pauline PINOT
(c) Pauline PINOT
(c) Pauline PINOT

5/ Laisser reposer quelques minutes, puis ajouter le lait. Continuer à mélanger jusqu’à ce que le mélange soit bien onctueux. Verser le tout dans la pâte cuite, et laisser à température ambiante pendant 2 heures.

6/ Saupoudrer légèrement de fleur de sel la tarte, et servir avec de la crème fraîche ou de la glace.

(c) Pauline PINOT
(c) Pauline PINOT

DEGUSTATION

Résultat : un dessert bien gourmand, avec les petites touches de fleur de sel qui ajoutent un petit peps ! Pour ceux qui ne sont pas très friands du chocolat noir fort, je vous conseille de prendre un chocolat au pourcentage moins élevé, car ayant peu de lait dans la recette le goût de chocolat reste assez brut. La recette est simple et rapide à faire, environ 35 minutes de préparation, cependant l’attente pour que le chocolat se fige dans la tarte est assez longue quand on a faim. Un petit thé de Ceylan avec ça et un épisode de Downton Abbey, et nous voilà bien en place pour attaquer l’automne !

(c) Pauline PINOT

Quelles sont vos recettes sucrées et salées favorites pour l’automne ?

Bécots ! Pauline 🙂 xxx

Review – Un jour de Pluie à New York de W. ALLEN

Un air de jazz, le bruit de la pluie sur le goudron New Yorkais, une journée qui passe à cent à l’heure pour l’un et une journée interminable pour l’autre. La poésie d’une relation aux chemins qui se séparent.

J’avais hâte de découvrir le nouveau film de Woody Allen, surtout suite à Wonder Wheel qui m’avait quelque peu laissé sur ma fin. J’avais d’autant plus hâte de voir comment il allait diriger Timothée Chalamet dans cette balade douce-amer dans la pomme verte.

C’est un film très charmant que j’ai découvert, toujours très codé Woody Allen tant dans l’écriture que la mise en scène, un film à l’ambiance automnale et pluvieuse qui l’enrobe d’un côté réconfortant et de saison.

L’écriture est bien tournée, avec en une journée le résumé d’une relation. Deux chemins qui peu à peu prennent des directions opposées, dans cette ville où tout va rapidement. Une opposition très bien mise en avant, tant par les univers qui sont liés aux personnages, que ceux-ci eux-mêmes. Nous avons un film très dialogué, comme nombre de films de Woody Allen, qui permet de créer une opposition et rupture d’autant plus marquée entre les personnages, leurs centres d’intérêts, façons de penser… Le tout sur un air délicat de jazz, aux décors feutrés et élégants aux douces lumières, nous suivons dans une mise en scène propre au réalisateur deux balades qui n’empruntent pas le même tempo, souligné par une voix off embarquant le spectateur dans cet instant de vie.

Le personnage d’Ashleigh est selon moi beaucoup trop caricatural et m’a souvent fait sortir du film. Il était nécessaire et intéressant d’avoir un personnage aux antipodes de celui de Gatsby, mais la direction d’acteur n’est selon moi pas idéale, et beaucoup trop théâtrale face au reste des autres rôles. Ce côté exubérant et maladroit appartient au personnage, et est intelligent à mettre en avant, mais le jeu est beaucoup trop dans de l’over acting et en devient insupportable et décrédibilisant. Un jeu un peu plus dans l’under acting, mais en y insufflant un peu de folie aurait été plus judicieux à mon goût.

Les autres rôles sont plutôt bien écris et la direction d’acteur bien maitrisée. Bien que des aspects de jeux tirant plus vers la théâtralité se glissent de temps à autre, nous sommes dans un dosage maitrisé, contrairement au personnage d’Ashleigh.

Le personnage de Gatsby interprété par Timothée Chalamet dégage une réelle aura avec des nuances de jeu et une classe. Son personnage est très poétique et à l’image de la patte Woody Allen. Il a un côté rêveur, dans son temps et romantique qui parait en total décalage de la vie New Yorkaise. Ce décalage permet de le mettre bien en avant et en faire un personnage charnière. De même pour Chan, interprété par Selena Gomez, son personnage est bien amené, dans la réserve mais avec une identité tout de même forte qui ne la laisse pas à l’écart. Leur duo prend peu à peu une mélodie commune jusqu’a sous l’horloge où la fibre romantique de l’écriture de Woody Allen vient s’y glisser.

Ce film est une douce poésie qui nous rappelle qu’en 24H il peut se passer bien des choses, et qu’un début de journée ne ressemble pas forcément à sa fin. Un film bien écrit, à la mise en scène délicate et réconfortante, comme un plaid nous enveloppant un jour d’automne. Un film qui montre bien que le romantisme, la mélancolie et le charme des anciens films de Woody Allen semblent revenir après quelques déceptions.

Et vous, quel est votre films favori réalisé par Woody Allen ?

Bécots ! Pauline 🙂 xxx

Book Review – Cherbourg de Charles Daubas

Je cherchais pour ma lecture des vacances un nouveau livre à lire. Comme je vous en avais parlé dans différents articles, je souhaitais pour cette année lire plus, je répertorie d’ailleurs toutes mes lectures et livres qui me font de l’oeil dans l’application Goodreads. En plus de lire d’avantage, j’ai envie d’agrandir des collections de livre qui me plaisent, afin d’agrémenter harmonieusement mes étagères. Je suis notamment à la recherche de tous les tomes Harry Potter dans la première édition Bloomsbury, cependant je fait face à un dilemme qui est le suivant : soit je les achète tous dans l’édition Bloomsbury sans faire attention au tirage, afin de les avoir à des prix corrects, soit je fais attention au tirage afin d’avoir les tous premiers qui ont une valeur inestimable, mais mon compte en banque fera quelque peu la grimace… Autre collection que je souhaite agrandir : la collection Blanche Gallimard. Je trouve cette collection magnifique, les couvertures sont très sobres mais avec une identité très forte. J’ai déjà un ouvrage de cette collection, Lettres à Yves de Pierre Berger, dont je vous avais fait un retour ici.

Je me suis toujours fixé l’objectif de lire l’intégralité de la série de romans A La Recherche Du Temps Perdu de Marcel Proust, après qu’un de mes professeurs de français nous ait décrit la scène de souvenir de la madeleine de Proust avec tant d’engouement. C’est ainsi en me promenant sur les pages du site internet de Gallimard, consacrées à la collection blanche, que je suis tombée sur les nouvelles parutions. Un nouveau roman qui y figurait m’a de suite happée : Cherbourg, écrit par Charles Daubas. Originaire de Cherbourg, il ne m’a même pas fallu lire la quatrième de couverture pour avoir envie de me le procurer !

(c) Pauline PINOT

Il s’agit du premier roman de l’auteur, dont l’intrigue se déroule à Cherbourg en 2012. Elle met en page une enquête policière, suite à la disparition de personnes due à une explosion. Sur fond de mer, digue et rade, il est intéressant d’avoir sa ville en toile de fond de l’histoire, cela nous rend de suite plus visuelle et concrète l’histoire. Les lieux cités, les endroits où travaillent les gens.. tout nous est familié et le livre devient une expérience intéressante.

Le livre est assez court, l’histoire se passe sur moins de 200 pages, le tout écrit en caractères assez gros. J’ai trouvé la partie descriptive plutôt bien écrite, on est vite emporté dans l’histoire. Cependant, les premiers dialogues manquent un peu de travail à mon goût, et sont dans un langage un peu trop à l’opposé de la description, ce qui leur fait perdre en crédibilité. Au fur et à mesure du roman, ils sont un peu mieux tournés. C’est le point négatif que je trouve au livre. La deuxième moitié du livre devient intéressante par les retours en arrière qui nous en apprennent plus sur les personnages, cependant quelques informations rendent le dénouement un peu “sorti de nulle part”, je pense avoir compris la fin, mais j’ai tout de même un doute. Nous avons la vie personnelle de l’enquêtrice mise quelque fois en avant, mais je trouve que l’on entre pas assez dans son combat et nous sommes trop en surface vis à vis des conflits qui auraient pu être créés.

C’est une lecture courte et agréable, d’autant plus lorsque l’on vient du coin. Nous avons une écriture plutôt bien travaillée dans la description pour un premier roman, cependant les dialogues et la trame narrative sont selon moi pas assez travaillés, pas assez explorés. J’aurais aimé une histoire moins plate et linéaire, et avoir plus de relief entre les chapitres.

Suite à ce livre, j’ai lu Il est grand temps de rallumer les étoiles, écrit par Virginie Grimaldi, et que j’ai adoré ! Je pense vous faire un petit retour dessus. Je souhaitais lire un livre court avant de me replonger dans l’intégralité d’ A la Recherche du Temps Perdu.

Et vous, quelles sont vos lectures du moment ?

Bécots ! Pauline 🙂 xxx

Reprenons l’avion ! Partie 3.

Me voici de retour avec le troisième chapitre de cette petite série d’articles autour de l’avion. Pour ceux ayant manqué les premiers articles, voici celui expliquant le stage que j’ai effectué contre la peur de l’avion, et celui que j’ai écrit suite à mon premier vol post-stage.

9 MOIS SANS AVION

Lors de mon stage, on nous avait dit que pour maintenir la progression de la perte de notre phobie de l’avion, il était important de le prendre souvent (tous les deux / trois mois). Sauf que cela coûte de l’argent, prend du temps, et vu ce que rejette en pollution un avion on ne va pas le prendre juste pour un aller-retour.

C’est ainsi que 9 mois sont passés depuis mon dernier vol Londres-Paris. Cependant, l’idée de reprendre l’avion ne me faisait pas peur, les derniers vols s’étant bien déroulés. C’est ainsi que des vacances à l’étranger ont pu s’envisager. J’ai préféré rester sur un vol court pour être quasi sûre que cela se passe bien, et ne pas me lancer dans un vol de 10H.

Nous avons prévu ce voyage peu de temps avant de partir, et j’avais pas mal de travail avant d’y aller, donc peu de temps pour trop cogiter sur le vol. Partant avec quelqu’un en qui j’avais confiance, je n’ai pas trop appréhendé le vol, à part un chouïa la veille mais j’avais eu une semaine assez stressante et cela a dû jouer dessus.

Comme nous avions seulement des bagages cabines nous sommes arrivés assez tard à l’aéroport, et donc nous n’y sommes pas restés longtemps. Contrairement à mon dernier voyage, où le fait d’être dans un immense aéroport m’avait un peu stressée, je n’ai cette fois ressenti aucun stress tant à Orly qu’à Olbia, j’ai même fait une micro sieste avant de repartir dans la salle d’embarquement, autant dire que j’étais bien sereine.

PRET AU DECOLAGE

Au moment de décoller j’ai eu une rapide crainte du “est-ce-que ça va bien se passer ?”, et finalement le vol aller, comme le vol retour se sont super bien passés !

La dernière fois, j’avais eu besoin de faire des exercices de math afin de maintenir en éveil le cortex, et de ne pas avoir dix miles peurs se former.

Ces fois-ci, j’ai lu un magazine de l’avion à l’aller, et au retour on a regardé une série, chose qui n’était pas pensable avant. (Pour rappel, lorsqu’on lit ou regarde une série, notre cortex n’est pas sollicité, hors c’est lui qui nous permet d’avoir un raisonnement logique et ne pas se dire “Oh il y a eu un bruit, on va se crasher !” qui est une réaction causée par le cerveau “des émotions” et encore plus accentuée lorsque le cortex n’est pas sollicité).

La progression a été assez surprenante. J’ai même regardé plusieurs fois par le hublot en plein vol. Bon, je n’étais pas assise à côté, ça c’est une prochaine étape !

La recette miracle est un laisser-aller total je pense. Les pilotes sont des professionnels ils savent ce qu’ils font, le commandant de bord avait l’air super sympa (chose ultra importante ahah), je les ai laissé gérer tout ça pour moi sans me dire” c’est bizarre ce bruit, hum il y a une aile qui bouge vachement…”. J’avais hâte d’être en vacances, de découvrir La Sardaigne, et ainsi j’avais l’esprit tranquille et serein. Le fait qu’on me tienne la main pendant le vol m’a permis d’être plus sereine je pense, car je savais que je n’étais pas toute seule. De même, on m’a juste demandé une ou deux fois si ça allait, si je ne stressais pas trop, sans développer plus le sujet. C’est le comportement idéal à avoir quand on accompagne quelqu’un qui a, ou, a eu peur de l’avion, il ne faut pas parler trop du sujet au risque de faire naître un stress. Le fait de demander comment ça va permet de jauger l’état du stress si il y a, et ensuite agir en conséquence. N’étant pas plus stressée que ça, ne pas en parler plus était le meilleur choix pour profiter du vol.

Les vols auraient pu durer plus longtemps sans problème !

(c) Pauline PINOT

BILAN

Je ressens vraiment que le stage a eu un impact sur ma peur qui n’existe quasi plus. Bien que j’aurais sûrement une petite appréhension avant chaque vol, je sais que progressivement cette appréhension disparaitra, comme mon appréhension en vol qui a quasiment totalement disparue sur les derniers vols. Maintenant je vais quand même aller progressivement dans les heures de vol, pour ne pas brusquer mon évolution au risque de créer une nouvelle peur, mais je me sens de le prendre plus longtemps que 2h ! Et si on me dit “on part demain en Ecosse” je dirais de suite oui, alors qu’avant je me serais dit “hum si je prends l’eurostar, puis un train Ok ?”.

Ce stage change vraiment la vie, surtout quand on adore voyager, on ne se sent plus limité à quelques destinations ce qui était ultra frustrant. De même pour le travail, je me suis vue contrainte de ne pas postuler à certains postes car ils comprenaient des voyages en avion dans des pays assez lointains. Maintenant, et avec le temps, je sais que cela ne sera plus un souci ! De même pour la vie quotidienne, je vous en avais parlé dans un des derniers articles, le fait de faire pleins de changements en restant longtemps sous terre dans le métro (encore plus le métro Londonien), me faisais avoir des instants de panique très rapides. Hors, maintenant j’arrive même à sortir à Châtelet Les Halles ! Ce qui peut paraitre anodin pour beaucoup de monde, mais il y a encore quelques temps je m’arrêtais une station avant ou après et je m’y rendais à pied, car l’idée de devoir sortir du métro et être dans ce labyrinthe de couloirs pendant plusieurs minutes était ultra angoissant !

Donc pour tous les phobiques de l’avion, je vous conseille vraiment d’aller faire ce stage, regardez vos mutuelles car ils en remboursent des parties, le mien m’était revenu à quasiment rien ! Ou sinon le livre reprend les informations que l’on a en stage, cependant l’intervention des pilotes et psy spécialisés dans cette peur sont un vrai plus non négligeable, tout comme le passage en simulateur.

Je suis déjà entrain de lorgner sur de nouvelles destinations, en attendant je vous mets ici le lien vers mon city guide de la Sardaigne que j’ai ainsi pu découvrir !

Quelles destinations rêvez-vous de faire  ?

Bécots ! Pauline xxx

Road trip dans le nord de la Sardaigne

Le soleil, la chaleur, l’eau turquoise à perte de vue… Ah que la Sardaigne m’a plu !

Aujourd’hui je vous retrouve pour une catégorie d’article que j’affectionne tout particulièrement : les city guides ! Si vous souhaitez voyager en Angleterre, je vous en avais fait d’autres sur Londres, Brighton et Lewes.

Ce city guide va prendre une autre forme que les derniers faits. J’avais sectionné les autres city guides en différents articles : 1 sur la ville, 1 sur les adresses Food, 1 sur les adresses Shopping. Celui-ci ne sera qu’en une seule partie, qui retracera par jour notre petit road trip qui nous a fait traverser et découvrir le nord de la Sardaigne.

 

(c) Pauline PINOT

 

PREPARATION DES VALISES

Cette année 2019 n’est qu’inattendue, comme ce voyage qui s’est organisé seulement quelques semaines avant le grand départ.

C’est allongés dans un parc que nous avons évoqué l’idée de partir prendre l’air cet été, ce qui m’enchantait n’ayant rien de prévu, et voyant mon été se résumer à être sur la pelouse à Cherbourg à regarder les cartes postales de mes amis. Une première idée a été celle d’un road trip en combi Volkswagen le long des Landes et de la côte Basque, cependant nous avons écarté l’idée car le combi qui nous faisait de l’oeil n’était plus disponible sur notre semaine. Ce n’est que partie remise ! Si certains ont des bons plans pour des locations de combi VW T1 ou T2 je suis preneuse ! 🙂

Après un petit classement fait des destinations où nous aimerions nous rendre, c’est la Sardaigne qui a su prendre la main. Nous avions juste une contrainte pour le choix : le temps de vol qui ne pouvait pas aller au-delà de 3H. Je vous prépare un nouvel article sur l’évolution de ma peur de l’avion (vous trouverez ici celui sur le stage que j’ai fait, et ici celui suite au premier vol que j’avais pris post-stage), et petit spoil mes deux vols pour la Sardaigne se sont incroyablement bien passés !! Et je ne pense pas avoir trop broyé des mains ou des bras pendant les vols ahah

Ce n’est que début juillet que nous avons réservé nos vols et voiture, et mi-juillet les hôtels soit 1 mois avant le départ. En nous y prenant assez tard les tarifs étaient plutôt élevés, la Sardaigne en général est une destination qui a un certain coût (la vie est plus chère sur place qu’en Crête par exemple, mais les vols étaient moins cher, les prix sont similaires à la France dans les restaurants pour vous donner une idée). Je vous conseille donc de vous y prendre assez à l’avance pour avoir des prix un peu plus avantageux.

Pour ce road trip nous avons décidé de visiter seulement le nord de la Sardaigne (qui sans en donner l’impression, est tout de même assez vaste). Il y a peu d’axes routiers rapides donc il faut compter du temps de route entre deux villes, donc pour pouvoir profiter de chaque ville nous avons préféré rester dans le Nord et éviter de passer notre temps en voiture.

 

ITINERAIRE

Nous souhaitions changer de ville chaque soir, et après avoir parcouru des blogs, guides, suivi les conseils de proches, notre itinéraire s’est dessiné ainsi :

Jour 1 / 15 Août : Arrivée / La Maddalena

Jour 2 / 16 Août : Stintino

Jour 3 / 17 Août : Bosa

Jour 4 / 18 Août : Cala Gonone

Jour 5 / 19 Août : Olbia

Jour 6 / 20 Août : Retour en France

 

(c) Pauline PINOT

JOUR 1 : 15 AOUT / Le grand départ et L’archipel de La Maddalena

9h Appartement : Valises finies, la musique d’Ilona en fond qui sonne le début des vacances dans l’appart, nous voilà prêt pour partir !

11h50 Orly : Après un tour par le stand food nous voici dans l’avion, au programme 1h45 de vol direction Olbia.

 

(c) Pauline PINOT

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13h35 Olbia : Nous voici sur le sol sarde, avec une chaleur assez étouffante. Première étape : récupérer la voiture. Attention, si vous louez une voiture en Sardaigne, demandez une carte de crédit. Nous avions réservé la voiture via Rent A Car qui nous avait redirigé vers Noleggiare. Sur la confirmation de réservation il y a une touuute petite ligne expliquant qu’il faut avoir une carte de Crédit pour pouvoir récupérer la voiture. Hors nous n’avions pas lu cette ligne, comme toutes les personnes présentent à l’agence ce jour là visiblement… Ainsi nous avons dû attendre presque 2H et payer un additif de quasi 170€ pour que l’on puisse avoir la voiture (car nous avions juste nos cartes bleues françaises qui sont des cartes de débit).

16h Porto Rotondo : Début des vacances ! Nous avons choisi de ne pas rester sur Olbia en cette première journée étant donné que nous y retournions en fin de séjour. C’est ainsi vers Porto Rotondo que nous avons fait chemin. Situé sur la côte, il s’agit d’une petite ville avec pleins de petits ports entourés de maisons perdues dans la verdure. L’endroit est très beau et tranquille, nous avons trouvé en bord de mer un restaurant Il Pomodoro, où nous avons découvert leur traditionnel pain et sorte de galette croustillante à l’huile. Je vous conseille de vous promener et de vous perdre sur la côte de cette ville qui regorge de coins magnifiques. Située sur la Costa Smeralda, vous aurez bien évidemment la vue sur de nombreux Yachts.

 

(c) Pauline PINOT

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19h Palau : Direction le port de Palau où nous avons embarqué à bord d’un bateau navette vers l’archipel de La Maddalena. A l’origine nous avions prévu de rester sur Palau pour la nuit, mais l’hôtel n’étant plus disponible nous avons décidé de loger sur l’archipel de La Maddalena, ce qui s’est révélé être une superbe idée. Pour prendre ces bateaux (il existe deux compagnies qui ont chacune plusieurs bateaux qui font des trajets non stop toutes les demi-heures, ou heures jusqu’à très tard, nous sommes passés par Delcomar). Vous pouvez prendre vos billets en ligne, ou bien les prendre à la capitainerie qui se situe sur le port de Palau, n’oubliez pas de spécifier si vous avez un véhicule. Le tarif est abordable, de souvenir nous en avons eu pour 37€ pour un A/R à deux plus une voiture. Niveaux horaires, nous n’avons pas pris le bateau à l’heure que l’on avait réservé et cela n’a posé aucun souci. Ils ne sont pas tous très regardant sur les billets pour monter à bord.

 

(c) Pauline PINOT

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20h Isola Giardinelli / La Maddalena : Arrivés sur l’île principale de La Maddalena nous avons découvert une ville très agréable, ancienne et pleine de couleurs. Notre hôtel donnait sur le port, ce qui offrait un cadre plutôt agréable. Nous nous sommes rendus le soir sur une petite plage sur l’Isola Giardinelli, le chemin pour y accéder en voiture est un peu biscornu, mais nous y étions seuls et nous avons pu voir le coucher de soleil, et lever de la lune entre les montagnes. Le paysage est assez lunaire et sec dans cet endroit.

De retour dans la ville de La Maddalena, les restaurants sont vite pris d’assaut et quelques minutes d’attentes sont nécessaires. Nous avons fait une pause glace à la Finestrella, la glace au yaourt est conseillée !

(c) Pauline PINOT

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JOUR 2 : 16 AOUT / Direction Stintino

12h Isola Caprera : Nous avions repéré une superbe plage à l’eau turquoise dans nos recherches, et c’est ainsi que nous sommes partis le matin en direction de la Spiaggia di Cala Coticcio située sur une île de l’archipel de la Maddalena, l’isola Caprera. Une fois garés sur l’île nous avons marché en direction du chemin menant à la plage, un panneau indique que l’accès est restreint / interdit pour des raisons de sécurité. Sur le moment nous avons hésité à nous y engouffrer, puis après un échange avec des personnes revenant de la plage, nous avons appris que tout le monde y va. Seulement on nous prévient qu’il y a 30 minutes de marche et que le terrain n’est pas très adapté aux tongs. Aventureux et avec l’envie de découvrir ce coin de paradis, nous nous sommes mis en marche avec nos espadrilles et sandalettes (bien plus pratique que les tongs, mais pas l’idéal pour le chemin). Nous avons mis plutôt 40 minutes en marchant bien pour nous rendre à la plage. Le chemin est en plein soleil, il n’y a pas d’ombre, donc pensez à prendre de l’eau, de la crème solaire et de quoi vous couvrir la tête ! Et si vous avez avec vous des baskets n’hésitez pas, bien que nous avons pu le faire en espadrilles/sandalettes. Le chemin pour se rendre à la plage est incroyable, vous êtes dans la nature totale, très sèche, des roches partout, avec des vues incroyables sur l’eau turquoise ! Vous arrivez sur une première plage qui n’est pas la Cala Coticcio, il faut monter à gauche sur des rochers pour y accéder en moins de 5 minutes de marche.

Niveau monde….Et bien c’est blindé ahah Il faut dire que les plages sont magnifiques mais touuuuuuutes petites, vraiment petites. La première est encore plus remplie car c’est la première sur laquelle on tombe. La cala Coticcio a un plus, c’est qu’il y a beaucoup de rochers donc les gens sont “un peu plus espacés”, du moins estimez vous heureux si vous avez 20 cm entre votre serviette et celle du voisin !  Mais vu le décor et l’eau turquoise face à vous, le fait que votre serviette soit sur celle du voisin n’est pas un souci, car vous passerez votre temps dans l’eau ! Du moins c’est ce que nous avons fait, puis nous sommes allés nous poser tranquillement sur un rocher au soleil pour être plus tranquille que sur le sable (plage de sable). Le dépaysement y est total !

 

(c) Pauline PINOT

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15h Il barone Rosso : Pour la pause food, nous nous sommes arrêtés dans un snack, Il Barone Rosso sur le chemin à l’abri  de grands arbres pour avoir un peu de fraicheur. Attention, chez eux un panini est un énoooorme sandwich et non pas notre panini que l’on connait qui se chauffe.

17H Le port : Nous avons ensuite repris le bateau pour revenir sur Palau puis direction l’autre bout de la Sardaigne, Stintino dans le Nord Ouest.

20H Stintino : Après avoir traversé dans la largeur la Sardaigne, avec des routes sans ville à perte de vue, nous sommes arrivés à Stintino où nous avions réservé une petite maison avec une grande terrasse donnant sur la mer. La vue était absolument incroyable, et l’endroit très calme. Nous sommes allés manger dans la ville le soir, qui s’articule autour d’un long port où il est bon se balader. Nous avons fait le choix d’attendre un peu pour pouvoir manger dans un restaurant face au port, Il portico, et je vous conseille grandement d’y manger si vous êtes de passage dans le coin.

 

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JOUR 3 : 17 AOUT / Alghero et Bosa

11H La Pelosa : Pour ce troisième jour, nous souhaitions aller à la plage de La Pelosa qui est très réputée pour son décor de rêve et son eau turquoise. La gérante de la maison nous avait prévenu qu’il fallait y aller très tôt, car la plage est vite prise d’assaut. Etant en vacances nous voulions dormir un petit peu et compter sur la chance… qui n’a bien évidemment pas été de notre côté. Il y a seulement une route qui longe la côte et ainsi toutes les plages qui mènent à La Pelosa, ainsi que les parkings. Tout était noir de monde. Nous avons décidé de nous rabattre sur la plage privée du restaurant Ancora Porticciolo située un peu plus bas, où nous avons payé 25€ pour le parking + parasol et deux transats. Il y avait une micro plage de galet (un peu l’arnaque du coup), un port, une piscine, un restaurant, un snack… Nous sommes restés la matinée à se faire griller au soleil, et nous avons mangé des crocs avant de repartir en route vers Alghero.

 

(c) Pauline PINOT

(c) Pauline Pinot

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17H Alghero : La Sardaigne a trois grandes villes disposant d’aéroport, Alghero en fait partie. La ville est assez grande et dynamique, il y a également une partie vieille ville. Nous n’avons cependant pas eu le temps de visiter la ville, car nous nous y sommes rendus le temps d’aller faire un tour en paddle. C’est dans le fond du camping La Mariposa, en bord de plage que nous avons loué nos paddles, à 15€/heure. L’endroit est agréable, cependant la plage est noire de monde. Nous avons trouvé que la ville faisait trop sud de la France / Côte d’Azur blindée et très construite, ce n’est pas l’endroit que l’on a préféré de notre voyage. Après nous n’avons pas pu aller visiter la vieille ville qui avait elle l’air très jolie.

 

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20H Bosa : Après cette parenthèse sur l’eau, nous avons repris la route vers le sud et la ville de Bosa. Au premier abord la ville semble un peu fantomatique, puis en arrivant dans la vieille ville le charme opère d’un coup. Cette ville est magnifique, ancienne, se constituant d’une multitude de ruelles au galets biscornus, et aux maisons colorées, où il est bon s’y perdre. Nous avions une chambre au dernier étage d’une petite maison ancienne, avec une vue sur toute la ville dorée par le coucher de soleil. Par hasard nous sommes venus pendant les festivités de la ville, ainsi dans les rues il y avait des stands pour manger et boire, avec de nombreux barbecues aux braises fumantes prêtes à accueillir des brochettes. Il y avait également des galeries d’art ouvertes, et des musiciens et chanteurs de sortie pour pousser la chansonnette. Nous avons mangé au restaurant Borgo S. Ignazio caché dans des ruelles sous des feuilles de vignes. Un lieu très charmant, où on nous a offert un limoncello pour finir le repas.

(c) Pauline PINOT

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JOUR 4 : 18 AOUT / Castello Malaspina et Cala Gonone

11h Chateau de Bosa : Après un petit déjeuner copieux, avec leur spécialité de croissant fourré au Nutella, et sorte de beignet à la crème montée citronnée, nous sommes partis nous balader dans la ville. Les bords de la rivière sont très agréables, et vous avez une très belle vue sur la ville depuis le Ponte Vecchio. En retraversant la vieille ville, nous avons pris la route vers le château de Bosa qui vous offre une vue incroyable sur toute la ville aux toits oranges, avec la mer en toile de fond. Pensez à prendre à boire et à prendre un chapeau car le soleil cogne fort ! Vous avez la possibilité de vous promener sur les “remparts” du château, ainsi que de visiter une petite église. Le tour est vite fait, mais la vue en vaut la peine. Nous avons fait une halte en repartant du château au Bar Chiosco al Castello afin de se rafraichir avant de reprendre la route pour aller de l’autre côté de la Sardaigne.

 

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16h Cala Gonone : Après avoir traversé toute la Sardaigne en large et être passé aux travers des montagnes, nous sommes arrivés en bord de mer juste après la ville de Dorgali, à Cala Gonone. Nous avons dans un premier temps récupéré notre chambre à l’hôtel, qui avait une vue imprenable sur toute la baie depuis notre balcon. Puis direction le village pour manger en bord de mer. Ce village est construit sur une montagne donc il faut avoir les jambes au taquet pour s’y promener. Nous avons ensuite profité de l’hôtel et de sa piscine.

 

(c) Pauline PINOT

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JOUR 5 : 19 AOUT / Bateau sur la côte et Olbia

10h En mer : Pour cette dernière journée entière en Sardaigne, nous avons décidé de louer un petit zodiac pour longer la côte qui est l’une des plus belles de l’île. Nous avons réussi, pas sans mal, à avoir un zodiac de disponible au port de Cala Gonone, et nous sommes partis toute la matinée et une partie de l’après midi à la conquête des petites plages et grottes isolées. De ce côté de la côte la nature est totalement sauvage, et peu de plages / grottes sont accessibles depuis la terre, ainsi c’est un festival de bateaux qui a lieu sur les flots. Entre bateaux “dépose touristes”, petits bateaux, et yachts, tout le monde vient admirer l’eau d’un turquoise incroyable. Nous avons navigué jusqu’à la Cala Goritzé avant de revenir sur nos pas et de nous amarrer près de petites plages où nous y sommes rendus à la nage. Notre première escale était sur la Spiaggia delle Sorgenti di Goloritzè ou Pool of venus, (je ne suis pas sûre du nom de la plage sur laquelle nous sommes allées) puis deuxième stop à la Spiaggia di Cala Luna. Sur ce deuxième lieu, différents trous/grottes dans la roche vous offrent des paysages incroyables lorsque vous allez à l’intérieur. Vous avez devant vous la plage et la mer qui se découpent au milieu de la roche sombre faisant office de cadre. Cette virée en bateau était incroyable, les paysages sont à couper le souffle !

 

(c) Pauline PINOT

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19H Olbia : Après un dernier tour à la piscine et un petit stop dans un supermarché sur le chemin pour prendre de quoi grignoter (dont des superbes kits à micro sandwichs), nous avons repris la route direction Olbia pour y passer notre dernière nuit. L’hôtel que nous avions réservé disposait d’un spa, donc petit tour obligé avant d’aller manger en ville dans un restaurant très sympathique, le restaurant Namaste. Nous n’avons pas eu le temps de visiter Olbia, mais les quelques rues que nous avons parcouru nous ont donné l’image d’une ville assez dynamique et agréable.

 

JOUR 6 : 20 AOUT / Retour vers la France

11H Aéroport Oblia : Direction l’avion pour retourner en France, avec encore un vol qui s’est très bien passé !

 

(c) Pauline PINOT

 

La Sardaigne aura été une belle découverte, je ne m’attendais cependant pas à une île aussi sèche et autant peu peuplée par endroit. Des endroits que nous avons visité, je dirais que Cala Gonone / La Maddalena / Stintino / Bosa sont vraiment les endroits qui nous ont le plus plu. Si vous vous y rendez pour une semaine je vous conseille de ne faire qu’une moitié d’île, afin d’avoir le temps de profiter et de ne pas passer trop de temps sur les routes. Le fait de changer d’hôtel tous les soirs nous a permis finalement d’être tout le temps dehors et de profiter au maximum. Les sardes sont très accueillants et très sympathiques également !

Une destination 100% dépaysante que je vous conseille !

Quelles sont vos destinations favorites en Italie ?

Bécots ! Pauline xxx

C’est la rentrée !

Bonjour à tous !

Voici maintenant quelques mois qu’une botte de paille roule ici, où l’activité n’est plus trop présente. En effet, les derniers mois ont été assez chargés et je n’avais plus le temps qui me permettait de travailler ici. Le rythme que j’avais était assez intense et fatiguant, ce qui m’a contrainte à faire cette grande pause sur le blog.

 

 

Une rentrée direction l’inconnu

Voici que la rentrée arrive et sonne le retour du blog !

C’est avec un immense plaisir que je reviens vous parler ici, avec des nouveaux articles à vous proposer, pour vous partager mes bonnes découvertes, vous emmener découvrir des nouveaux horizons, et faire le plein de bonnes ondes.

Les dernières semaines ont changé pas mal de perspectives de travail pour moi, avec notamment une casquette d’auto-entrepreneur qui se glisse sur ma tête ! C’est ainsi un saut dans l’inconnu que je m’apprête à faire pour cette rentrée, avec beaucoup de questions en tête, et un nouveau terrain de jeu à découvrir. Un terrain de jeu qui peut être à la fois effrayant, mais aussi excitant par son infinité de possibilités. Je croise les doigts pour que ma bonne étoile m’aide à avancer sur cette route, et je vous donne rendez-vous d’ici quelques mois pour faire un bilan de ce nouveau mode de travail.

Je reviens ici avec des nouveautés sous le bras : des nouvelles catégories d’articles à paraître, des nouvelles conceptions d’articles, des nouveaux contenus en lien avec mon compte Instagram et Youtube. La création va pouvoir redevenir mon Mojo, et la vidéo qui est le moyen de création auquel je tiens le plus, va je l’espère se glisser de plus en plus entre les lignes du blog. Le blog va ainsi être en constante évolution, afin d’aller peu à peu vers où je souhaite l’amener.

Pour cette rentrée me voici prête à repartir à l’exploration, pour partager avec vous pleins de nouvelles choses.

L’esprit toujours un peu en vacances, je vous donne rendez-vous bientôt pour un City Guide sur la Sardaigne, histoire de regarder encore l’eau turquoise depuis nos bureaux.

 

 

Bonne rentrée à tous !

Et pour vous, quels changements apportent votre rentrée ?

Bécots ! Pauline xxx