Direction Scranton !

Steve Carell est un acteur que j’apprécie énormément. Cela faisait des mois que je voyais des mèmes ou GIF avec lui, dans des situations drôles, mais il m’était impossible de retrouver de quels films ils étaient extraits. C’est après quelques recherches que j’ai trouvé non pas le film, mais la série en question qui m’était alors totalement inconnue… The Office (us). Inconnue pour moi il a quelques mois, cette série est devenue maintenant l’une des meilleures que j’ai pu voir !

 

 

 

 

 

Dunder Mifflin Paper Company !

N’ayant pas la chance en France d’avoir la série sur Netflix, j’ai dans un premier temps regardé les premières saisons sur Dailymotion, avant d’apprendre que les épisodes étaient disponibles sur Prime Vidéo !

Cette version est l’adaptation par Greg Daniels, de la sit-com originale anglaise. La version américaine est un peu plus populaire et a durée 9 saisons (avec en plus des Webisodes), contre 2 saisons pour la version anglaise.

Le principe de la série : Une équipe vient filmer les employés d’une société vendant du papier d’impression, pour le bien d’un documentaire. C’est ainsi tout au long de 9 saisons, et webisodes, que nous suivons l’évolution de la société et de ses employés. Le tout dans un humour poussé à son sommet, notamment sous les traits de Michael Scott un patron inefficace mais que l’on aimerait tous avoir.

Ainsi, toute la série se découpe entre scènes de vie au bureau et dans les environnements des employés, et scènes d’interviews, de réactions des employés. La mise en scène est collée sur l’esprit du documentaire, en accentuant les effets qui mettent en valeur les réactions et effets comiques. On a une caméra très mobile, avec des mouvements francs, beaucoup d’utilisations de zoom et dézoom. Nous avons une caméra qui vient à capter tous les mouvements, et scruter la vie, même personnelle de ces employés. Avec pour aide, le son de leurs micros-cravates dont ils sont équipés. Nous avons ainsi une proximité très forte avec les personnages, que nous voyons sous toutes leurs humeurs, à différents instants de leurs vies. Nous avons beaucoup d’interactions entre la caméra et les personnages, ce qui renforce ce lien que nous créons très très rapidement avec eux, et qui nous rend très rapidement accros à la série !

 

 

 

 

 

Assistant (to the) regional manager :

Niveau personnages nous sommes sur différents clichés purs de profils d’employés, mais ils sont tellement bien travaillés et caractérisés, que cela fonctionne à merveille. Que ce soit seul, ou en groupe, chacun a son propre caractère qui vient apporter quelque chose à l’histoire, ainsi chaque employé à son rôle, et ne reste pas en tapisserie. Même Creed ou Toby, plus discrets, apportent un relief à l’histoire. Nous les voyons tous évoluer tant sur l’aspect professionnel que personnel, on a l’esprit d’une grande famille qui en nait. Nous avons une vraie symbiose entre tout le cast, ce qui donne la qualité de la série. Certains des personnages apportent le comique ambiant, tel que Dwight, un personnage tout en couleurs, avec son cousin Mose. Prêt à tout pour atteindre le poste de manager, en voulant diriger tout ce bureau, fière de son (faux) titre d’Assistant régional manager. Un comique qui se glisse également entre lui et Jim, qui prend un mâlin plaisir à lui tendre des pièges ou faire des blagues (entre lui faire croire d’être au centre d’une enquête de la CIA, ou de tomber sur une chasse au Graal dans les locaux…).

 

 

 

 

 

 

Tant de comiques de mots, ou de situations, qui se glissent dans la série, et dont le maître incontesté n’est autre que Michael Scott ! Prenez un enfant de 5 ans, mettez son esprit et sa mentalité dans le corps d’un quinquagénaire, faites-le bouger avec un corps chew-gum, ajoutez un faciès des plus expressifs, notamment dans le domaine des grimaces et airs niais…. Et voilà, vous obtenez Michael Scott !

Roi de la procrastination et des idées débiles, Michael Scott est un personnage extrêmement bien écrit et mis en scène. Bien qu’il soit stupide, utilisons les mots justes, il y a une grande humanité en lui et un grand coeur qui s’en dégage, ce qui nous le rend très attachant. Il ne considère pas les employés de Dunder Mifflin comme de simples employés, mais comme ses enfants. Son but est de leur amener de la joie, ce qui provoque parfois plus de l’agacement ou de l’effarement. Et le choix du casting n’aurait pas pû être plus juste, Steve Carrel incarne à la perfection Michael Scott et son air niais. Entre chants, danses, blagues, réunions des plus inutiles, mises en scène de lui-même dans des clips…. Il réussit à donner toute l’ampleur et le relief de ce personnage, qui n’a que ses employés dans sa vie. Nous le voyons évoluer au fur et à mesure des années, et le revoir à la fin n’est que pur bonheur ! Car, bien qu’Andy réussit à apporter la touche folie de “sous-Michael”, il faut avouer que deux saisons sans Michael Scott, ressemblent à un cake sans la Chery on the top !

 

 

 

 

La série est très addictive, d’autant plus, les épisodes ne faisant qu’une vingtaine de minutes, ils se regardent les uns à la suite des autres très rapidement. Les premières saisons sont plus courtes, le nombre n’épisodes passe de 6 pour la saison 1, à 27 en saison 9. Je vous conseille de vous rendre sur cette page qui décrit bien le déroulé des saisons et webisodes (disponibles, eux, sur youtube).

Je vous laisse avec une série de liens pour vous donner goût à la série que je vous conseille absolument !!

Pour ma part, je vais maintenant regarder la version anglaise.

 

 

 

Certains connaissent The Office (us) ? Quel est votre personnage favori ?

Bécots ! Pauline xxx

 

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