Quand le franc-parler de Fran Lebowitz est sublimé par le New York jazzy de Martin Scorsese.
Netflix a beau diviser, la plateforme de VOD nous offre des bons moments à binge-watcher, à l’image d’une de ses dernières créations originales.
Dans une ville frénétique, en constant mouvement, nous assistons à un rendez-vous élégant, filmé dans l’intimité d’une arrière-salle de bar, entre deux grands noms liés d’une solide amitié. Un moment comme suspendu, où les mots de la célèbre auteure martèlent la big apple, comme les milliers de pas des new-yorkais qui la piétinent toute la journée.
10 ans après leurs public speakings, les deux amis et artistes se réunissent, pour notre plus grand plaisir, dans une mini-série documentaire. A travers 7 épisodes, le duo décortique la ville et ses habitants, dans une mise en scène soignée et délicate, propre au cinéaste. Anecdotes, saxophone et rire du réalisateur rythment cette étude sociologique, où tout est passé au crible.
Connue pour ses écrits et avis tranchés, l’écrivaine, enrobée de son costume d’homme strict, retrace l’évolution d’une ville qui ne dort jamais, entre séquences de discussion et de déambulation, dans des décors remplis d’histoires et parsemés d’images d’archives.
Une série qui se déguste d’une traite, sur laquelle plane la douce nostalgie d’un ancien temps et l’incompréhension d’un nouveau ; où l’on questionne la place de chacun, celle de la culture, des modes de communication et de transport ; où l’on redécouvre tout simplement une ville aux mille facettes.
Ce confinement a été pour moi l’occasion parfaite pour parcourir mes dvds et les catalogues de VOD afin de rattraper mon retard sur certaines séries, ainsi que de faire plusieurs bonnes découvertes. Mon programme de binge watching a ainsi trouvé sur sa liste : Extras, The Office UK, Tiger King, Sherlock, After Life saison 2, Hollywood, Alta Mar, Working Mom saison 4, The English Game, Casa De Papel et maintenant Space Force.
Des séries aux thématiques assez différentes, dont certaines ont été des gros coups de coeur et dont je vous parlerai bientôt, et l’une que j’ai détesté contrairement à une grande partie de la population : Tiger King.
Dernièrement je me suis découvert un affect particulier pour les histoires un peu mystérieuses, avec des enquêtes et des réelles surprises dans les scénarios qui nous tiennent en haleine. J’ai lu en début d’année Le crime de l’Orient Express que j’avais déjà vu filmé, et j’ai eu gros coup de coeur également pour le film de Ryan Johnson, A couteaux Tirés. Aujourd’hui c’est au coeur du mystère que je vous emmène et plus précisément dans un univers créé par un écrivain du nom de Sir Arthur Conan Doyle, à savoir l’univers de Sherlock Holmes.
221B Baker Street
Il y a encore quelques semaines, Sherlock Holmes m’était familier en tant que personnage mais je ne connaissais pas plus en détail ses nombreuses enquêtes, sa personnalité, son histoire et de même pour Watson.
J’avais cependant entendu beaucoup de retours positifs ces dernières années concernant la série créée par Mark Gatiss et Steven Moffat, Sherlock, diffusée sur BBC et disponible désormais sur Netflix. C’est ainsi que je me suis installée confortablement et que j’ai lancé le premier épisode… Coup de coeur immédiat, 5 soirs plus tard j’avais dévoré les 4 saisons. Et c’est ainsi que j’ai par la suite regardé les deux films de Guy Ritchie, et me suis mise à lire les aventures de ce personnage haut en couleurs dans deux ouvrages que j’avais achetés il y a quelques mois de là, le hasard fait bien les choses…
Mr Holmes vu par Mark Gatiss et Steven Moffat
Il y a pour certaines séries un temps d’adaptation nécessaire pour entrer dans l’univers, hors pour Sherlock je dois dire que le coup de coeur a été immédiat. Cela repose notamment sur le duo Benedict Cumberbatch & Martin Freeman que je trouve parfait dans les rôles de Sherlock et Watson. Il y a une réelle alchimie entre les deux acteurs qui rend très crédible leur interprétation et donne un relief très intéressant à la relation des deux personnages. Il y a une certaine notion de vérité et d’authenticité que je n’ai par exemple pas retrouvé dans les films de Guy Ritchie. Ici nous avons une direction d’acteur très bien maitrisée, qui ne laisse pas place à l’over acting que je trouve trop présent dans les films. Ainsi une réel empathie pour les personnages se créer et évolue au court des épisodes. Un point important est que les personnages secondaires sont tout aussi bien créés que les principaux, avec des univers très précis et détaillés ce qui enrichie l’histoire et les intrigues.
Le format long des épisodes est je trouve très bénéfique à la série, car le scénario a le temps de se déployer peu à peu et de se nourrir de différentes intrigues, qui chacune ont le temps d’être travaillées sans être bâclées. Cela permet ainsi les nombreux retournements de situation qui sont au coeur de l’identité de la série. A l’inverse dans les deux films de Guy Ritchie, ayant moins de temps pour étendre les intrigues, le duo se connait déjà, Irene Adler est déjà connue des deux protagonistes, et ainsi nous avons moins le temps de découvrir les liens entre chacun, les évolutions de leurs relations et également la psychologie des personnages, ce qui rend l’histoire un peu plus volatile. A mes yeux le travail de création de Mark Gatiss et Stephen Moffat est très intelligent, j’apprécie le fait de retrouver ces personnages iconiques dans le Londres actuel, tout en gardant un esprit hors du temps notamment dans l’appartement. Nous retrouvons les aventures de Sherlock Holmes que nous connaissons des livres, mais avec une modernité qui s’y ajoute et une dimension plus étendue des intrigues, ce qui nous permet de redécouvrir les histoires d’un nouvel oeil. Les scénarios des épisodes sont bien ficelés, en ajoutant toujours une petite touche comique, et surtout réussissant à nous surprendre du premier au dernier épisode. Je ne dévoilerai pas ici de spoiler, mais les retournements de situations sont maniés d’une main de maître !
Le seul hic qui m’a dérangé se trouve dans certains choix de mise en scène. L’idée d’utiliser beaucoup de wording pour faire apparaître ce qu’il se passe dans la tête de Sherlock est très intéressant et souligne son intelligence particulière et son don pour la déduction, seulement parfois ces choix viennent trop encombrer l’image et ne sont pas harmonieux ensemble. Les effets de montage et de mouvements de caméra sont parfois peu avantageux pour l’histoire, mais cela reste une infime part d’ombre. Certains choix sont quand à eux très bien choisis, avec un esprit théâtral qui renforce le personnage de Sherlock et sa personnalité haute en couleur.
Des rumeurs d’une 5ème saison courent les rues, sans plus de détails sur un possible planning de production ou diffusion. Après ces années écoulées je suis bien curieuse de voir quelle tournure la série pourrait prendre, d’autant plus avec les nombreux retournements de situation des dernières saisons !
Et vous avez-vous préféré la série de Mark Gatiss et Steven Moffat ou bien les films de Guy Ritchie ?
Je vous emmène avec moi aujourd’hui à bord d’un bateau de corsaire, pour une promenade insulaire. Dotée d’une atmosphère britannique, ce n’est seulement qu’à une petite heure de mer que se trouve l’île de Jersey sur laquelle nous nous rendons.
Autrefois rattachée à la Normandie, cette petite île sauvage a pris son envol en 709 lors d’un coup de mer, embarquant dans son aventure d’autres îles et îlots formant l’Archipel Normand. Un archipel nommé de nos jours Les îles Anglo-Normandes, et si joliment décrit par Victor Hugo dans son texte “L’Archipel de la Manche” lié à son oeuvre Les Travailleurs de la mer. C’est ainsi aux côtés de Guernesey, Aurigny, Serk, Herm et quelques autres îlots que s’est constituée en mer une échappée sauvage. Et c’est sur la plus grande des îles que nous nous rendons aujourd’hui, Jersey, afin de découvrir quelques unes de ses merveilles le temps d’une journée.
C’est de par la mer que nous atteignons cette terre, au départ de différents ports, dont Carteret d’où nous embarquons pour un peu plus d’une heure de navigation. S’échapper sur une des îles Anglo-Normandes demande de s’accorder au planning des traversées, peu nombreuses, et le billet tourne autour des 40€ A/R. Glissant sur les flots par temps bleu, ou valsant dans la houle par temps gris, les traversées peuvent vous offrir des belles surprises, comme celle d’être au milieu de l’Atlantique aux côtés de dauphins venus vous saluer.
L’île se dessinant à l’horizon, nous longeons le château Elizabeth avant de prendre place dans le port de Saint-Hélier, capitale de Jersey, où un panneau nous annonce la bienvenue en ancien dialecte.
Si les îles Anglo-Normandes ont pour langue principale l’anglais de nos jours, cela n’a pas toujours été le cas. Il y a des années le français y était bien plus courant et notamment le patois normand.
Partons à la découverte de l’île
Un bon voyageur n’a ni plans établis, ni destination.
Lao Tseu
Nous avions pris avec nos billets de traversées des billets de bus pour faire un tour de 2H de l’île, afin d’en découvrir ses endroits clés. Du moins, c’est ce que nous croyions… L’intitulé trompeur du billet nous avait laissé penser cela, alors qu’il s’agissait d’un billet de bus de ville valable toute la journée pour un nombre illimité de trajets. Malheureusement nous ne pouvions pas changer avec les billets pour le tour en bus et avons dû nous accorder de ceux que nous avions.
Finalement, cette mésaventure s’est révélée interessante car nous avions la liberté d’aller où nous voulions et quand nous voulions, la seule contrainte était les horaires de bus.
Une choses utile à savoir, et que nous ne savions pas avant de nous rendre à Jersey, c’est le fonctionnement de leur réseau de bus, qui peut vite vous être invisible… En arrivant sur l’île, c’est à Saint-Hélier que nous arrivons et ainsi pour partir à l’aventure la case de départ n’est autre que la gare routière si vous n’avez ni vélo ou autre moyens de locomotion. La particularité de cette gare routière est que pour faciliter le trafic (le système est vraiment bien mais peu commun), les bus arrivant à la gare routière se garent aux arrêts devant la gare, alors que les bus partant de la gare routière sont “cachés” dans des garages. Ainsi vous devez entrer dans la gare et vous placer devant la porte correspondant au garage du bus que vous devez prendre, et quelques minutes avant le départ, la porte s’ouvre et vous pouvez entrer dans le bus. Lorsque l’on n’est pas familier avec ce système c’est assez déroutant. Au bureau d’accueil vous pourrez vos procurer vos billets, demander des informations ainsi que prendre les brochures avec les trajets et horaires.
Matinée à Gorey
Nous avons choisi pour la matinée d’aller découvrir le village de Gorey situé au sud-est de l’île, où se trouvent le château de Mont-Orgueil ainsi qu’un port de pêche. Nous ne sommes pas entrés dans le château, qui se visite pour £13,40, mais avons déambulé dans son entrée et aux alentours. Depuis le château une magnifique vue s’offre à vous sur la mer et les petits bateaux de pêche en attente de leur sortie. L’endroit est calme et paisible.
En contre-bas du château se trouvent des petites plages isolées avec vue sur la mer infinie. Autour du Vièr Châté, comme on l’appelle sur l’île, se trouve le petit village aux douces couleurs pastels, où vous trouverez de quoi vous rassasier ainsi que quelques petits souvenirs. Une promenade y est la bienvenue et peut se poursuivre le long de la digue qui constitue le port.
Fish & Chips
Comment venir sur une terre au souffle British sans succomber à un fish and chips ? C’est ainsi chez Hectors Fish and Chips que nous nous sommes rendus, selon les dires qu’ils y servent un des meilleurs fish and chips de l’île… Situé sur Dumaresq Street à Saint Hélier, l’endroit typique et au charme ancien est vite pris d’assaut ! Par chance nous avons réussis à obtenir 2 tables pour tous y goûter leur spécialité. Avec des prix abordables, le fish and chips fait son effet ainsi qu’une bière bien fraiche produite sur l’île. De quoi reprendre des forces pour continuer notre exploration de l’île.
Direction la plage
Pour notre après-midi nous avions envie d’aller découvrir l’ouest de l’île et ses belles plages, c’est ainsi à bord de la ligne 12A que nous sommes partis en direction de la plage de Portelet.
Après quelques minutes de bus traversant les petits villages paisibles, nous arrivons dans un écrin de verdure et de calme. Devant nous une grande baie s’offre à nous, entourée de fleurs s’étend ici la plage en tête à tête avec une petite tour sur un rocher, la tour Janvrin. Une parenthèse de dépaysement qui se mérite tout de même, l’accès n’y est pas des plus faciles, il y a un long chemin en pente avec de nombreux escaliers, ce qui limite l’accès à certaines personnes. Si vous faites parti des chanceux pouvant vous rendre à l’autre bout du chemin, vous voici arrivés sur une plage parfaite pour se déconnecter. En sortie de plage et en récompense de tous ces pas et marches gravies, un pub, l’un des meilleurs de l’île, vous attend les bras ouverts avec vue sur la baie.
Découverte des marchés et rues piétonnes
Jersey est connue pour son histoire, ses paysages, mais aussi son attractivité en terme de shopping. Sa capitale, Saint-Hélier dispose de multiples artères commerçantes, vous proposant des petits marchés typiques ainsi que des grandes enseignes de prêt-à-porter.
Près du port et du Liberation Square, où vous pouvez admirer une magnifique statue en souvenir de la libération de l’île, vous trouverez le Liberty Wharf Shopping Centre où sont présents restaurants et boutiques.
En vous engouffrant dans la ville, et notamment sur King Street vous trouverez des enseignes très britanniques comme Top Shop, Paperchase et bien d’autres.
A quelques encablures de King Street se trouvent deux lieux incroyables, le Jersey Market et le Fish Market. Deux marchés couverts restés ancrés quelques années en arrière. Sous de grandes verrières se trouvent dans l’un primeur, fleuriste, créateurs.. Tandis que de l’autre côté de la rue se trouvent les étales de poissons fraichement pêchés dans les eaux des environs.
Et voici que le retour se fait sentir, avec pour finir cette journée et attendre l’embarquement une petite glace achetée près de la gare maritime.
A bientôt sur une autre île !
Retrouvez cette journée en images avec mon Travel Vlog 🙂
Bécots ! 🙂 Pauline xxx
Lieux : Mont-Orgueil Castle : Castle Green, Gorey, St Martin JE3 6ET, Jersey (Ligne 1 depuis Saint-Hélier, arrêt à Gorey Pier) Hertors Fish & Chips : Dumaresq St, St Helier, Jersey JE2 3RL, Jersey Portelet Beach : Portelet Bay, St Brelade (Ligne 12 et 12A depuis Saint-Hélier, arrêt à Porteley Bay) Shopping : Liberty Wharf Shopping Centre : Albert House, La Route De La Liberation, St Helier, Jersey, Jersey JE2 3NY, Jersey Jersey Market : 47 Market St, St Helier, Jersey JE2 4WD, Jersey Fish Market : Beresford St, St Helier, Jersey JE2 4WX, Jersey
Ô Windsor,
Terre royale et sacrée à l’histoire marquée !
Comment pouvais-je te louper lors de cette escapade de Janvier ?
En tant que grande amatrice de l’histoire de la monarchie Britannique, une ville se trouvait depuis un moment sur ma liste de destinations où me rendre : Windsor.
L’aillant vu longuement derrière un écran lors du mariage de Meghan et Harry, ainsi qu’au cours de mes recherches pour mon mémoire de fin d’étude, cette ville m’intriguait et me fascinait.
Lors de notre voyage à Londres pour la nouvelle année 2019, une virée dans la campagne anglaise s’imposait. Windsor s’est ainsi trouvé une place dans notre programme, avec un bonus à la clé : les habits de mariage de Meghan et Harry y étaient exposés pour quelques jours !
Un monde à part
Arriver à Windsor depuis la banlieue sud de Londres, où nous logions, ça se mérite. C’est ainsi après un premier train, un premier métro, de la marche, un second métro, et un deuxième train que nous sommes arrivées dans une petite gare sublime aux briques pâles.
Le dépaysement est immédiat, au loin veille sur la ville le château gris qui impose sa carrure. Dans cette petite gare, tout droit sortie d’un conte, un wagon ayant transporté la Reine Victoria salue les voyageurs en transite dans la ville.
Notre premier arrêt s’est fait chez Bill’s, ma deuxième adresse food favorite en U.K après Jamie Oliver. Je vous avez fait découvrir ce lieu fabuleux aux bonnes odeurs de pies et d’Eton Mess dans mon city guide sur Lewes, ainsi que dans ce vlog. Ayant compris l’engouement pour ce lieu nous avions préféré réserver pour être sûres de pouvoir y déjeuner. Mes amies qui ne connaissaient pas le lieu ont adoré, la décoration est toujours aussi chaleureuse et le combo avocado toast – café latte est arrivé à point nommé après ce long voyage.
Nous sommes ensuite parties à la découverte de cette ville à taille humaine, semblant tout droit sortir d’un conte ou d’une maison de poupée. Tout y est très mignon et charmant. En remontant vers le château, la Reine Victoria veille toujours sur nous à travers une grande statue en son hommage. N’hésitez pas à vous perdre dans les rues qui regorgent de petites merveilles comme la fameuse « crocked House », une ancienne bâtisse qui abritait un salon de thé, et qui est désormais remplacée par un bijoutier. Impossible de la louper par sa silhouette. Une peinte ou un Chardonnay dans un pub finira votre journée sur une touche chaleureuse.
Une ville dans la ville
La particularité de Windsor c’est d’être une ville dans la ville. En effet, derrière les hauts murs qui entourent le château se trouvent un immense domaine où habitent et travaillent plus de 500 personnes, composé du château, de La Chapelle Saint Georges, d’habitations, de jardins… Le tout est relié par des ruelles sur lesquelles se croisent golfettes et piétons aux yeux ébahis.
Le billet d’entrée coûtait £23.50 et nous donnait accès au domaine, château, chapelle, ainsi que l’exposition temporaire des habits de mariage. La maison de poupée de la Reine n’était elle pas visible car en travaux. Comptez tout de même 2 bonnes heures pour vous y balader et apprécier cette pièce de royauté et bijoux d’architecture. L’intérieur du château est magique, d’autant plus que nous avons eu la chance de le visiter pendant les fêtes et ainsi… avec des sapins de noël ! Et attention en terme de sapin de noël, nous sommes sur des sapins immenses aux milles lumières et décorations, les plus beaux que j’ai pu voir de mes propres yeux ! Sous une grande vitrine se trouvait la robe de Meghan, très belle mais je garde tout de même une préférence pour celle de Kate. Son voile lui était plus qu’à la hauteur de mes attentes, d’une grande finesse et élégance avec toutes les fleurs représentant le Commonwealth. Le costume d’Harry était tout aussi impressionnant. Et la petite touche mignonnerie : les petits habits de Georges et Charlotte.
Direction ensuite La Chapelle Saint Georges, où nous avons pu emprunter le chemin menant à la cérémonie de mariage des Sussex. L’intérieur est également sublime. La chorale de gospel n’était pas ici mais les oiseaux de la campagne les imitaient.
La visite est paisible et agréable, des petites boutiques souvenirs jonchent les ruelles, avec différentes perles entre décorations pour sapin et service à thé. Pour ma part une carte de La Reine Elisabeth II et du Prince Philippe est repartie avec moi de Windsor.
Au loin nous voyons Eton de la vue que la Reine avait lorsqu’elle surveillait William et Harry lors de leur passage. Par manque de temps nous n’avons pas pu nous y rendre, ce sera pour une prochaine fois.
C’est ensuite vers le Long walk que nous sommes allées observer l’immensité de cette longue promenade, où des milliers de personnes sont venues acclamer le couple une fois marié à bord de la calèche.
La nuit tombe annonçant le départ en train, direction Londres pour de nouvelles aventures et célébrer le passage à la nouvelle année !
Bécots ! Pauline xxx
Retrouvez mon escapade à Windsor dans mon Travel Vlog 🙂
Amateurs de street art, de fripes et de cuisine épicée, ce quartier de Londres n’attend que vous !
SHOREDITCH HIGH STREET : 1st STOP
Aujourd’hui direction l’East London pour se promener dans Shoreditch et Brick Lane. Lors de notre venue à Londres pour le passage à 2019, nous avions envie d’aller découvrir de nouveaux quartiers, et c’est ainsi à bord du London Overground depuis la banlieue sud londonienne que nous partions passer une journée de l’autre côté de la city.
Et c’est à la gare de Shoreditch High Street que nous descendons pour la découverte de ce quartier ! Le quartier se présente directement sous une identité forte, esprit ancien Londres, dont l’histoire transperce les murs en briquettes rouges nous faisant penser à un village minier. La vie éclos sous nos yeux, ça fourmille de tous les côtés dans une ambiance assez chaleureuse, ici l’habitant principal c’est l’art. Une barrière graffée Shoreditch nous confirme notre arrivée au lieu souhaité, avant de nous montrer le chemin sous un tunnel de briquettes, pour entrer dans un quartier en pleine mutation.
Ces dernières années le quartier s’est vu muter vers un endroit très prisé des artistes et jeunes entrepreneurs, un lieu qui se veut tendance aux multiples facettes. L’architecture, elle, nous rappelle son passé de quartier ouvrier avec notamment des anciennes brasseries, l’arrivée de migrants venant d’horizons divers ayant marqué le début de cette culture éclectique qui caractérise le quartier, mais aussi de sombres histoires comme le passage ensanglanté de Jack L’éventreur…
OLD SPITALFIELDS MARKET : 2nd STOP
En évoluant dans les rues du quartier vous pourrez franchir le seuils de nombreuses boutiques dont une très grande Urban Outfitters, dont les cabines d’essayages sont assez originales. Un peu plus loin sur la route se trouve un énorme marché couvert, le Old Spitalfields Market dont les entrées se trouvent entre différentes petites boutiques, comme & Other Stories qui est sublime. Abritant anciennement un marché aux soies, ce marché couvert contient de nos jours à la fois des stands food de cuisine du monde entier, ainsi que des stands d’artisans / créateurs et boutiques. Le lieu est convivial, mais également vite pris d’assaut. Ici la tâche la plus complexe est de choisir où manger, car toutes les adresses donnent bien faim ! C’est chez Bleecker que nous avons choisi de prendre des forces. Une fabrique à burgers un peu dans l’esprit de notre Blend parisien. Un burger au bleu et une portion généreuse de frittes de patates douces et nous voici prêtes à marcher direction Brick Lane !
BRICK LANE : 3rd STOP
A quelques minutes à pied, nous rejoignons Brick Lane où l’on se perd parmi les étales des marchés aux odeurs de mille et un pays. Nous voyageons de l’île Maurice à Cuba en faisant un détour par Rio, rien qu’en traversant la rue. Ce quartier est très dynamique, avec une forte identité notamment due à tous ses marchés à perte de vue. Des anciens bâtiments des brasseries Truman, désormais fermées, abritent de nombreux marchés, ouvert que le dimanche, qui à eux tous créent le Brick Lane Market.
Nous nous sommes baladées dans plusieurs marchés dont le Up Market, où se battent en duel odeurs de curry, curcumin et vanille, avant de faire un saut chez Dark Sugars, un véritable paradis du chocolat ! C’est ensuite dans les anciens bâtiments des brasseries Truman que nous nous sommes rendues au Vintage Market. Si vous êtes fada des friperies ce lieu est pour vous ! Même par simple curiosité je vous invite fortement à vous y rendre, la découverte et la surprise y sont garanties ! En bas de quelques marches vous voici dans ce que j’appellerai : un labyrinthe d’un autre monde ! Il y est très simple de s’y perdre entre les kilomètres de stands, entre fourrures, cuirs, fringues au style vintage retro… Vous passez des années grunge aux années 70 en un pas, de l’Inde aux habits amérindiens en un tour de tête. Ici il y a de tout ! Ne vous étonnez pas non plus d’y croiser la réincarnation d’Elvis ou Madonna !
Non loin d’ici se trouve également le Backyard Market. Toujours dans l’atypique, rendez-vous chez Atika, une énorme friperie où vous trouverez fringues, livres, accessoires, et même jeux vidéos à l’ancienne !
Ce quartier est une véritable mine d’or, à la fois multi-culturel et multi-époques, où il y est bon se promener, boire un verre, flâner dans les boutiques ou grignoter des saveurs d’ailleurs entre amis. Notre journée sur place est passée très vite, d’autant plus par un jour de Décembre, mais j’y retournerai dès mon prochain séjour londonien pour découvrir les autres trésors du coin !
Old Spietalfields Market : 16 Commercial Street, Spitalfields, London E1 6EW
Urban Outfitters : 6, The Exchange, 132 Commercial St, Spitalfields, London E1 6AZ, Royaume-Uni
Up Market : 91 Brick Ln, Spitalfields, London E1 6QL, Royaume-Uni
Dark Sugars Cocoa House : 124-126 Brick Ln, Spitalfields, London E1 6RU, Royaume-Uni
Atika : 55-59 Hanbury St, Spitalfields, London E1 5JP, Royaume-Uni
The Vintage Market : 85 Brick Ln, Spitalfields, London E1 6QL, Royaume-Uni
Backyard Market : 146 Brick Ln, London E1 6QL, Royaume-Uni
Retrouvez ce quartier effervescent dans mon Travel Vlog 🙂
Fille de la mer, rester trop longtemps sur Paris devient vite étouffant, et le manque d’embruns se fait vite ressentir. Alors, si vous aussi, vous êtes en manque de grand air et avez envie de prendre le large, voici une adresse qui saura vous ravir, bien qu’elle ne se situe pas sur la côte mais dans le 6ème arrondissement de Paris…
J’aime les aventures gustatives, et il y a quelques temps, un reportage à la télé avait attiré mon attention, un nouveau concept semblait prendre part des rues de la capitale avec une promesse : un 1er prix aux USA pour des frenchy proposant une spécialité empruntée aux américains. Mais quelle spécialité ? Des lobster Rolls !
Alors dit comme ça, c’est intriguant je vous l’accorde, disons que le sandwich n’est pas l’habitat le plus enclin au homard, que l’on associe plutôt à de beaux restaurants aux 15 couverts alignés à la Downton Abbey. Cela fait peu plus d’un an qu’Homer Lobster s’est installé à Paris, avec une première adresse dans le Marais, et une seconde à Odeon ouverte il y a peu.
Le concept : vous proposer des sandwichs à l’air marin, dans de la brioche artisanale à la fois croustillante et moelleuse. Sandwich seul, ou en formule, vous avez le choix entre deux tailles, une version 55g et une 90g, avec en base du homard, crabe ou crevette, et boeuf le week-end. Sur cette base, quatre sauces vous sont proposées, dont 2 qui sont spécifiques à chaque adresse. Ainsi, vous pourrez avoir une note de safran à Odéon, tandis que dans le Marais, vous irez plus sur une sauce à l’avocat. Pour accompagner vos sandwichs au homard en formule, des fines chips à la truffe ou vinaigre vous sont proposées, ainsi qu’une bière ou limonade maison.
Les sandwichs sont absolument délicieux, pour ma part j’y suis allée deux fois, avec à chaque fois, la recette homard – sauce Connecticut (homard confit avec un beurre citronné, et mélange d’herbes), une fois en 55g et une fois en XXL 90g, qui lui était un peu trop ambitieux pour moi. Les chips sont également très bonnes, très parfumées et tout aussi agréables que leur limonade. Je n’ai testé que l’adresse d’Odéon, qui a une déco très sobre mais efficace, avec un départ pour l’océan assuré.
C’est une adresse assez inédite, qui permet d’enlever le côté Posh du homard, en l’abordant d’une autre manière. Cependant, il s’agit de street food premium. Qui dit coquillages et crustacées, dit prix élevés, notamment quand il s’agit d’aussi belles pièces que du homard. Ainsi, vous aurez un sandwich 55g Homard seul à 18€ et 22€ en formule, comptez 4€ de plus pour le XXL. Quant aux sauces elles sont incluses, sauf pour les deux spécialités de l’adresse à 1€ de plus.
Je vous conseille cette adresse pour une vraie découverte gustative !
Quelles sont vos bonnes adresses de fruits de mer à la capitale ?
Aujourd’hui ce n’est pas d’une adresse food, ni de déco, ou de shopping dont je vous parle, mais d’un opticien. Et à cette occasion je vais mettre en place un nouveau genre d’article, dans lequel je pars à la rencontre non pas seulement de la marque, mais également de ceux qui en font partie. Alors en route pour aller à la rencontre de Jimmy Fairly !
C’est à la boutique Rue du Four dans le 6ème arrondissement que je me suis rendue afin de rencontrer l’équipe qui travaille à cette adresse. Et c’est avec Emilie que nous avons parlé lunettes.
Comment décrire Jimmy Fairly en trois mots ?
Emilie : Qualité, Design, Fair
Quelle est l’histoire de Jimmy Fairly ?
Emilie : Antonin Chartier et Sacha Bostoni, les créateurs de la marque, souhaitaient se lancer dans une activité visant l’équitabilité, et qui avait un potentiel à se développer rapidement. C’est ainsi qu’ils se sont dirigés vers les lunettes, qui n’avaient pas encore ce rapport équitable.
Quel positionnement prend la marque ?
E : Nous travaillons principalement sur la qualité qui se veut compétitive, on utilise également beaucoup de nouvelles technologies comme le titane qui est très robuste. On revient souvent au terme du “Waouh”, on souhaite proposer des lunettes qui provoquent cet effet “Waouh”, de bonne qualité et avec un joli design.
Quels sont vos engagements ?
E : Dans la lignée de la lunette équitable, nous travaillons avec l’association Restoring Vision en pratiquant le Buy One Give One, ainsi pour toute paire achetée, une paire est offerte à quelqu’un dans le besoin. Nous avons également fait lors du dernier Black Friday, un “Good Friday” en lien avec une association, Vue d’ensemble. Le principe était de revendre d’anciennes collections et de reverser l’intégralité des fonds à l’association qui a permis à des malvoyants et non-voyants de pouvoir gravir l’Himalaya.
Quelle approche avez-vous de la conception des lunettes ?
E : Notre volonté est d’avoir un contrôle sur toute la chaine de conception des lunettes, nous avons éliminé tous les intermédiaires afin de pouvoir proposer des lunettes avec un prix fair.
La marque propose ses lunettes à la fois en ligne et en boutique, quelles différences peut-ont voir entre ces deux espaces ?
E : Je dirai que le site internet peut-être vu comme notre vitrine, ce que l’on fait et propose. Tandis que les boutiques sont plus un lieu de rencontre et de conseils, notamment pour rassurer et informer les clients sur le choix des modèles selon leur morphologie, mais aussi les renseigner sur les ordonnances, mutuelles…
En parlant de rencontre, comment abordez-vous la relation et l’expérience client ?
E : Le client est au centre de la marque, il se situe en haut de notre organigramme. On prend soin à ce qu’il se sente bien chez nous, pour cela on va avoir des attentions envers lui en proposant des cafés/thés, en le débarrassant de ses affaires, on va aussi s’intéresser à la personne, ce qu’il fait dans la vie.. C’est un réel moment d’échange. Nous avons des outils de mis en place afin d’améliorer cette expérience, et que le client passe un bon moment et soit satisfait.
Mon expérience chez Jimmy Fairly
Je change rarement mes lunettes et quand vient le moment de choisir une nouvelle paire je me retrouve toujours face à un challenge de taille : quel modèle choisir ? Où aller les faire ? Pour ma nouvelle paire, c’est vers un opticien dont j’avais eu de bons retours que je me suis dirigée, Jimmy Fairly. Leur vision équitable de la conception de lunettes peu onéreuses, avec des designs et assemblages français m’a plut, ainsi que leur engagement pour permettre à tous d’avoir accès à des lunettes avec le Buy One, Give One. Acheter Français, avec un coût plus abordable et aider les autres sont vraiment l’atout de cet opticien.
L’expérience client : chaleureuse et rassurante
Un autre aspect qui m’a séduite dans leur approche c’est la relation client. Je trouve que choisir une paire de lunettes est souvent source de stress, on se sent vite pressé, on doit faire des choix très rapidement. Chez Jimmy Fairly on nous laisse vraiment le temps de choisir, réfléchir, ils sont à nos côtés pour répondre à nos questions, ce qui est agréable. On peut déposer nos affaires pour ne pas être embêté par nos sacs, on nous offre un café ou thé si l’on souhaite. L’expérience client est vraiment bien maîtrisée, on est dans un cadre chaleureux et cela fait une énorme différence avec d’autres opticiens. Se sentir accompagné du début à la fin, et à notre rythme est essentiel pour un tel achat. Je suis venue deux fois en boutique pour être sûre de mon choix, me renseigner, avoir un devis pour ma mutuelle et passer commande, ma paire est arrivée sous moins de deux semaines et j’en suis ravie ! Les lunettes sont remises avec des boites très graphiques ainsi qu’un tote bag si besoin ce qui valorise leur expérience client, tout comme les petits sachets Haribo x Jimmy Fairly sur le comptoir.
Déco feel good
Un autre point qui vient en lien avec l’expérience client, c’est l’identité des boutiques, chacune est différente mais avec une tendance assez similaire. Les boutiques sont assez épurées avec un grand choix de lunettes présentées sur des étagères aux côtés de fleurs séchées ou cactus, une déco feel good et chaleureuse où l’on s’y sent bien.
Encore merci à l’équipe de la boutique Jimmy Fairly rue du Four pour leur accueil, et si vous devez vous aussi acheter une nouvelle paire de lunettes n’hésitez pas une seconde à vous rendre à l’une de leur boutiques !
C’est de retour de mon séjour à l’air de La Rochelle que je vous écris pour vous faire part d’une bonne adresse que j’y ai découvert. Ayant devant moi toute une après-midi à flâner dans cette ville que je découvre, j’ai parcouru la carte pour trouver une adresse food/tea time qui pouvait se révéler être the place to be pour y faire une pause. Et c’est sur le Palem Café que mon regard s’est arrêté sur la carte. Une fois le site web lancé je découvre une adresse au look tendance, de même pour la carte où sont voisins des avocado toasts, pancakes, et autres granola maison. Une adresse portée sur la green food, le bio, le vegan… Pile ce que je cherchais. Après un rapide tour sur la carte, le choix m’a l’air assez large, frais, et abordable (ce qui change de ce type d’adresse version Paris à 20€ l’avocado toast…). Le seul hic : des horaires assez contraignantes à première vue.
C’est donc après un sandwich sur la plage que j’y suis allée la première fois pour prendre un thé, et deux jours après j’y ai remis les pieds cette fois-ci pour un brunch. Le lieu est convivial, la déco est naturelle avec la tendance actuelle green / osier / bois /rotin…, le menu en letter board, un pan de mur proposant des créations d’artisans, une cuisine ouverte, et des bonnes ondes qui s’en échappent, un esprit “à la maison”. Entre grandes tables ou petites tables il y a pas mal de places, mais prises d’assaut lors du brunch.
L’identité du café est bien travaillée et actuelle, tout comme leur carte plutôt bien garnie qui propose des boissons et assiettes au coeur de la tendance food. Des indications permettent de connaitre les compositions et notamment s’il y a des potentielles contre indications (gluten, vegan..). Les prix sont corrects, pour mon thé roïbos qui m’a fait facilement 4 mugs j’ai payé 4€, et le brunch est à 19,50€ pour une boisson chaude (café ou thé avec eau chaude à volonté) + une boisson froide (smoothie ou jus) + un premier plat entre une salade de fruit, un granola maison ou une Banana tartine + un deuxième plat entre un avocat toast, pancakes, brioche perdues, sweet & bacon.
Pour notre part nous avons opté pour des cafés, un jus Tonique à la pomme carottes, orange, citron vert et gingembre, ainsi qu’un smoothie Gourmand à la banane, fraise, ananas et jus de pomme. En plats nous avons pris deux granolas maison, présentés dans des bols sur du fromage blanc avec sirop d’agave et dessus nous avions du granola maison/copeaux de coco/myrtilles/fraise/bananes/pommes. Et en seconds plats nous avions un sweet & bacon, à savoir des patates douces rôties avec un oeuf au plat et du bacon (incroyable !), et un Avocado toast avec un écrasé d’avocat aux épices sur une tranche de pain aux six céréales, accompagné de fêta, radis, oignons rouges et citron (attention c’est pas mal épicé pour ceux n’appréciant pas trop les plats relevés). Tout était absolument délicieux, frais, avec des portions vraiment généreuses ! On a adoré l’endroit et son mood. Je pense que l’on sera amenés à y faire d’autres brunchs, car les burgers nous ont fait de l’oeil depuis les tables voisines !
Concernant les horraires qui peuvent paraître contraignantes, nous avions peur de ne pas pouvoir y manger sachant qu’ils fermaient dans 15minutes, finalement le service a continué encore un moment, et nous avons pu y manger tranquillement, d’autres personnes sont arrivées après nous.
Si vous cherchez une adresse où il est bon passer du temps en se régalant, n’hésitez pas un instant cette adresse vaut le détour ! Déco, identité de l’endroit, choix de la carte, food, ambiance, tout y est pour repartir avec le sourire et le ventre bien plein !
Et vous quelles sont vos bonnes adresse sur La Rochelle ?
C’est autour des fleurs que l’on se retrouve aujourd’hui, et plus précisément des fleurs séchées. Passionnée de déco, j’aime l’agrémenter de jolis bouquets afin d’apporter de la chaleur à une pièce, de la couleur, et créer différentes ambiances en choisissant notamment des bouquets aux reflets de la saison. D’ailleurs mes bouquets commencent à avoir des tons plus orangés ces derniers jours, un article sur ma déco automnale arrivera bientôt !
J’aime beaucoup les fleurs coupées, cependant en fonction des saisons ce n’est pas toujours évident de les garder longtemps, d’autant plus dans un appartement sous les toits où il fait vite plus de 30°C l’été, et 13°C l’hiver.. Souhaitant tout de même pouvoir avoir des bouquets chez moi, par tous temps, j’avais en tête depuis un moment de m’acheter des fleurs séchées. Cependant, après un rapide coup d’œil, deux possibilités semblaient se présenter à moi : 1ère option avoir un beau bouquet et casser la tirelire, 2ème option : avoir un bouquet pour pas cher, mais effet broussaille, pas très esthétique.
C’est après quelques mois à fouiner partout que j’ai trouvé un juste milieu. Ma première trouvaille a eu lieu chez Monoprix, où dans le cadre d’une collaboration ils avaient sortis différents bouquets de fleurs séchés. Réelle pépite d’or les bouquets se sont vite vendus, et j’ai, pour ma part, pris un des seuls bouquets restant qui était une botte de brins de pavot, qui m’avait coûté de mémoire 8-10€.
Deuxième trouvaille cette fois-ci chez Bergamotte, une adresse que j’apprécie beaucoup, leurs fleurs et bouquets sont sublimes et de grande qualité, je vous avais d’ailleurs montré mes bouquets dans cet article. C’est lors de leur événement du bar aux pivoines, où je m’étais rendue il y a quelques mois, que j’avais jeté mon dévolu sur un bouquet de petites fleurs rose séchées, qui m’avaient coûté environ 12€. L’ayant mis dans un vase proche de mon lit, plusieurs fleurs sont tombées en passant trop près, ou bien en bougeant la couette. Au lieu de jeter ces fleurs, je les aient mise avec des brins de Pavots, qui étaient plus courts, dans un petit vase déniché chez Sostren Grene et je l’ai déposé sur ma table de nuit. D’autres des petites fleurs tombées sont également dans un petit cadre transparent.
Cap sur Zodio, un magasin que je ne connaissais pas et qui regorge de pleins de trésors, dont des fleurs séchées. J’ai eu un bouquet d’un mix d’épis de blé, de queues de renards et petites fleurs blanches pour 6,99€. Une très bonne affaire, avec un bouquet bien garnis.
C’est ensuite dans un marché de ma Normandie que j’ai mis la main sur une botte de chardons bleus séchés pour 3-5€.
Direction Sostrene Grene pour mes dernières trouvailles qui datent de ce début de semaine. Ce magasin est dans mon top 5 des magasins que j’affectionne le plus, alors quand il m’est venu aux oreilles qu’ils avaient des fleurs séchées je m’y suis rendue, et j’y ai trouvé un large choix de bottes de fleurs séchés, aux alentours de 6€ l’unité selon la variété. J’ai choisi deux variétés aux couleurs automnales, pour se glisser parfaitement dans ma décoration de saison. Ce sont des bottes de la variété Helichrysum, qui m’ont coûté l’une 6,65€, et l’autre 5,30€.
J’ai choisi de mixer tous mes bouquets afin de créer des compositions bien garnies, qui trouvent une place parfaite dans mon intérieur.
Et vous, quelles sont vos adresses favorites pour acheter des beaux bouquets ?
La pluie qui tapote aux carreaux, le vent qui souffle, les feuilles des arbres qui se dorent peu à peu… Ah l’automne est bien là et commence à entrer par nos fenêtres. Qui dit automne dit déco aux tons orangés, mais cela dit aussi recettes réconfortantes. Etant donné qu’une patate douce n’était pas très enclin à ma pause goûter, c’est vers une tarte au chocolat que je me suis dirigée.
En terme de cuisine, vous le savez peut-être déjà, j’ai un gourou qui répond au nom de Jamie Oliver. Je vous avais déjà testé certaines recettes, la soupe aux crevettes épicées, et l’agneau de printemps. Je vous avais également amené dans son restaurant à Brighton à travers un article et un vlog.
C’est ainsi vers ses recettes sucrées que je me suis dirigée cette fois-ci, et c’est la Riche tarte au chocolat et à la fleur de sel, présente dans son magazine, qui a retenu mon attention. Et pour être riche elle est riche, en goût et en matière grasse ! De quoi faire des réserves pour la saison ! A vos spatules !
INGREDIENTS
375 g de pâte brisée
300 ml de double cream / que j’ai remplacé par de la crème fraiche épaisse
2 teaspoons de sucre en poudre
1 pincée de sel fin
50 g de beurre doux à température ambiante
200 g de chocolat noir 70%
50 ml de lait entier
De la fleur de Sel
De la crème fraiche ou de la glace pour accompagner une part
A VOS FOURNEAUX
1/ Préchauffer le four à 180°C.
2/ Dans un plat à tarte graissé de 23cm, dérouler la pâte brisée.
3/ Poser sur la pâte une feuille de papier cuisson, mettre des haricots secs dessus et mettre à cuire 15 minutes. Enlever les haricots et remettre à cuire 15 minutes, ou jusqu’à temps que la pâte dore. // Si comme moi vous n’avez pas d’haricots secs sous la main, vous pouvez faire des petits trous sur la pâte avec une fourchette, cela évite que la pâte lève, mais c’est tout de même moins efficace que la méthode des haricots sec//.
4/ Dans une casserole, mettre à bouillir la crème fraîche, le sucre, et le sel. Dès que le mélange commence à bouillir, enlever la casserole du feu et ajouter le beurre et le chocolat. Mélanger jusqu’à ce qu’il fonde.
5/ Laisser reposer quelques minutes, puis ajouter le lait. Continuer à mélanger jusqu’à ce que le mélange soit bien onctueux. Verser le tout dans la pâte cuite, et laisser à température ambiante pendant 2 heures.
6/ Saupoudrer légèrement de fleur de sel la tarte, et servir avec de la crème fraîche ou de la glace.
DEGUSTATION
Résultat : un dessert bien gourmand, avec les petites touches de fleur de sel qui ajoutent un petit peps ! Pour ceux qui ne sont pas très friands du chocolat noir fort, je vous conseille de prendre un chocolat au pourcentage moins élevé, car ayant peu de lait dans la recette le goût de chocolat reste assez brut. La recette est simple et rapide à faire, environ 35 minutes de préparation, cependant l’attente pour que le chocolat se fige dans la tarte est assez longue quand on a faim. Un petit thé de Ceylan avec ça et un épisode de Downton Abbey, et nous voilà bien en place pour attaquer l’automne !
Quelles sont vos recettes sucrées et salées favorites pour l’automne ?