‘The noblest art is that of making others happy’ – P.T Barnum

J’avais prévu pour aujourd’hui un article totalement différent, mais suite à la projection d’un film, changement de programme !

Et le film que je souhaite mettre en avant aujourd’hui est sorti sur nos écrans il y a deux jours apportant avec lui une vague de positivité, de force et de bonne humeur !

The greatest showman la cure de bonne humeur.

Après des mois à patienter en voyant des photos du tournage, j’ai enfin pu voir The greatest showman!  Je tiens à placer ici l’information que c’est le premier film de Michael Gracey en tant que réa, le mec débute très très bien, à suivre !

The greatest showman vous embarque pour 1H44 de film, dont vous en sortez avec l’envie de conquérir le monde !

Après avoir vu des films décevants dernièrement au cinéma (énorme déception devant Le grand jeu …), cela fait du bien de voir un film entrainant, accrocheur, positif, réussi tant sur l’écriture que la mise en scène, l’univers, l’esthétique et la musique … La musique !! Je l’ai vu 2 fois en deux jours, et j’y retourne la semaine prochaine …

Embarquez pour le spectacle !

Le plus compliqué ici va être de synthétiser ma pensée, et faire court, car je pourrais en parler pendant un bon bout de temps de ce film !

Le scénario :

J’ai trouvé l’histoire bien construite, les éléments s’enchainent bien et ne nous laisse pas avec des endroits où l’on se perd.  Le scénario reste après tout assez prévisible, les événements et actions qui s’y produisent sont prévisibles, l’histoire ne nous surprend pas dans le sens où il n’y a pas de gros turning point ou de renversement que l’on ne voit pas venir à l’avance. Mais personnellement cela ne m’a pas trop dérangé. L’histoire est simple à comprendre et à suivre, ce n’est pas un film qui va vous manipuler l’esprit ou vous rendre actif dans l’histoire, vous êtes devant comme un spectateur du show, ce qui peut gêner certains. Le film passe très vite, le rythme est assez dynamique, je n’ai pas trouvé de moment de latence.

L’exposition du film m’a beaucoup plu. Le fait est que le film traite l’histoire de P.T Barnum de sa jeunesse à sa gloire, mais on ne perd pas de temps bêtement à installer toute la jeunesse pendant 1H. Ici c’est en quelques brèves minutes que toute l’enfance de P.T Barnum nous est présentée, en nous donnant les éléments clefs qui le caractérise bien et qui font échos à des éléments qui interviennent plus tard dans le film. On y découvre des liens entre personnages, mais aussi on nous présente déjà ce souci principal, qui est d’appartenir à une classe sociale, et les limites que cela impose. Le fait de suivre P.T Barnum depuis son enfance nous le rend d’autant plus attachant car nous savons d’où il vient, quel est son chemin, ses buts, les obstacles qu’il a dû franchir, et cela souligne la détermination de cet homme.

Les personnages, bien que nombreux, sont bien présentés, chacun son identité, avec juste quelques-uns vraiment mis en avant afin de ne pas nous perdre dans miles sous-histoires différentes. On voit une évolution chez des personnages, notamment chez P.T Barnum, envers qui notre empathie s’écroule totalement à un moment. C’est au contact des uns des autres qu’ils évoluent et avancent ensemble.

Le thème central est l’acceptation, l’idée de se faire une place dans une société n’étant pas forcément ouverte d’esprit, surtout à cette époque. Le film dresse ici un beau message, montrant que les différences sont des forces et non des fardeaux. Le film montre également la force de la détermination, comment de rien nous pouvons atteindre les étoiles, à force de volonté et de croire en soi. Après avoir vu le film on a envie de foncer réaliser nos buts. J’ai beaucoup aimé ce film notamment pour cette force qu’il donne, ce positivisme, c’est un énorme coup de boost.

L’image :

Tout d’abord je salue l’identité visuelle du film, nous avons ici tout un univers très travaillé tant sur le décor, les costumes, les accessoires … L’univers proposé nous embarque directement à entrer dans l’aventure.

Un esprit de tableau est présent, reprenant les influences des vieux films des studios avec des toiles tendues pour décor. L’esthétique rappelle directement les anciennes comédies musicales, notamment avec la scène de danse sur le toit avec les draps étendus tout comme la danse entre les fumées des trains.

Pour un premier film en tant que réalisateur j’ai trouvé la mise en scène très judicieuse et dynamique, valorisée par un montage qui sert à la fois l’histoire et le rythme. Nous retrouvons des motifs de montage récurrents à travers le film, notamment ces passages d’une scène à une autre en construisant une continuité entre des lieux différents par le biais de mouvements.

Les séquences de chant et de danse sont tellement entrainantes ! Pour le coup nous sommes dans de la comédie musicale pure et dure, à comprendre par ici qu’il n’y a pas toujours de justification de la chanson. Bien souvent les personnages se mettent à chanter comme ça, parfois en plein milieu d’un dialogue. Donc cela peut en rebuter certains. J’ai trouvé qu’il y avait une vraie énergie se dégageant de ces scènes. Les chansons sont bien écrites et entre trèèèès rapidement dans la tête,  je vais me répéter, mais elles sont très entrainantes. Les actions et danses subliment totalement ces instants de chant. La BO du film est en boucle chez moi ! Achat du vinyle prévu dès sa sortie en mars !

Niveau cast : top ! J’avais quelques réticences vis-à-vis du cast et finalement je le trouve bien choisi, Hugh Jackman interprète P.T Barnum avec brio ! Et il est intéressant de voir Zac Efron dans un rôle un peu plus mature que sauveteur des plages et voisin à la tête d’une sororité .. Ce qui est très appréciable à mon goût c’est l’investissement des acteurs, dans leurs jeux, les chants, les danses, et acrobaties. J’aime voir cet investissement dans le travail, cela rend encore plus vrai leur jeu à mon goût.

Je vais m’arrêter là car je pourrais en parler encore longtemps !

Je vous laisse avec quelques-uns des moments qui m’ont marquée :

  • La séquence dans le théâtre lors de la première représentation de Jenny Lind, qui est pour moi un des moments les plus forts du film où l’on sent que tout va basculer, les émotions sont chamboulées tout comme les relations. Ce moment est assez intense avec cet immense rideau rouge, j’ai eu en échos dans la tête la scène de chant dans le théâtre dans Mulholland drive de David Lynch, durant laquelle la charge émotionnelle ne fait que monter.
  • Les séquences de prestations de toute la troupe dans le cirque sont également des explosions de joies où l’on en prend pleins les yeux. Il y a une telle énergie qui s’en dégage que nous avons envie de nous joindre à eux !

The greatest show ?

Donc vous l’aurez compris, j’ai adoré ce film ! Si il y avait des améliorations à lui donner ce serait de plus nous surprendre au niveau du scénario, et régler deux trois détails sonores (le bruit des impacts était un peu trop présent pendant certaines chansons, notamment lors de Rewrite the start, lorsque Philip et Anne font de la corde/cerceau.

Et vous avez vous vu ce film ?

 

Bécots ! Pauline xxx

5 thoughts on “‘The noblest art is that of making others happy’ – P.T Barnum

  1. Julie

    Encore un très bel article qui donne envie de courir au cinéma. Des critiques pertinentes et fondées! Un plaisir de te lire!

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  2. Pingback: Review – Bohemian Rhapsody – PAULINE PINOT

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