Écran Pop Mamma Mia

Il y a quelques temps je vous annonçais dans mon article sur le film Mamma Mia Here We Go Again que j’allais participer à un événement un peu hors du commun …

Super Trouper beams are gonna blind me

En effet, il y a quelques jours je me suis rendue avec une amie au Grand Rex pour participer à l’écran Pop Mamma Mia ! Alors qu’est-ce que c’est ? Tout droit venu d’outre-Manche, l’écran Pop est la version française du Sing Along britannique. Le concept : venir voir un film qu’on affectionne et chanter tout au long de la projection, vous pouvez aussi danser, crier, tout ce que vous voulez, le but c’est de s’amuser !

Une fois dans la salle, la plongée dans l’univers d’ABBA s’est faite avec deux comédiens qui ont animé, avant le film, plusieurs activités comme un concours de costumes, un blind test, des chorégraphies… Ce qui est bien c’est que tout le monde vient sans se prendre la tête, juste pour s’amuser, donc on ne se sent pas ridicule à chanter comme des casseroles où à crier quand Colin Firth ou Dominic Cooper apparaissent à l’écran !

 

 

Nous avions dans des petites pochettes cadeaux différents accessoires pour être encore plus dans le mood. Ballon argenté, sifflet, truc pour faire des bulles, maracas, et canon à confettis. Ainsi nous devions, par exemple, agiter en rythme tous ensemble nos maracas sur Chiquitita. J’avoue ne pas avoir lâché ma petite maracas, et j’avoue aussi l’avoir bien secouée près des oreilles de ceux qui ne se levaient pas pour participer …

 

 

 

J’aime beaucoup ces événements qui nous font voir les films autrement. Je pense notamment à l’avant-première de Bridget Jones’s Baby où tout le monde vivait le film à 100% poussant des cris de joies et versant quelques larmes.

C’est donc tout naturellement que je me suis rendue à cet écran pop, d’autant plus que les reportages sur celui qui s’était déroulé il y a quelques mois auparavant m’avaient d’autant plus donné envie d’y aller. Niveau prix c’est un peu cher, (le prix varie selon le film), mais l’expérience vaut le coup d’être vécue au moins une fois.

 

 

L’écran pop revient dans les mois prochains avec Mamma Mia, Grease, Les Demoiselles de Rochefort… Donc gardez un œil ouvert sur la programmation du Grand Rex si vous aussi vous souhaitez pousser la chansonnette !

Quelle-est votre chanson favorite du film Mamma Mia ?

Bécots ! Pauline xxx

La Cantatrice Chauve sur les planches parisiennes.

 

En ce lundi ce n’est pas d’un film dont je vais vous parler mais d’une pièce de théâtre… place au comique d’Eugene Ionesco !

Cacatoès

Lorsque j’étais au lycée nous avions beaucoup d’heures de Français étant en Littéraire, et un de mes profs nous avait initiés aux pièces d’Eugene Ionesco d’une manière très … impliquée. Ce prof était assez mythique, à la fois un peu redouté mais finalement bien aimé, il avait ce don à s’embarquer dans son discours et à y donner voix et transpiration (oui oui quelques gouttes ont gravé toute l’année sur le sol). Il avait un engouement et un amour de la littérature à toutes épreuves et se mettait quasiment en transe lorsqu’il nous lisait, que dis-je, interprétait, certains passages. Nous avons notamment vu la pièce Rhinocéros de Ionesco, un peu La Leçon, et La Cantatrice Chauve.

Cette pièce m’avait beaucoup plu à la lecture. Il s’agit d’une critique de la bourgeoisie à travers des couples. Écrite en Français, la pièce fonctionne sur un humour très britannique que j’affectionne tout particulièrement. Entre non-sens et overstatement, les incompréhensions sont de mises dans ces échanges rythmés.

Nous avions également vu la captation d’une représentation dont j’avais beaucoup aimé la mise en scène de Jean-Luc Lagarce, avec de superbes décors et costumes poussant encore plus l’absurdité de la pièce.

 

 

Lever de rideau

A Paris nous avons la chance d’avoir pleins de théâtres où se jouent différentes pièces, plus ou moins connues. Un des théâtres “mythiques” est le Théâtre de la Huchette, situé vers Saint-Michel, rue de la Huchette. Ce théâtre assez ancien se compose d’une seule petite salle avec peu de places, favorisant un vrai lien avec la scène. La particularité de ce théâtre se trouve dans sa programmation, car il s’y joue depuis plus de 61 ans, sur deux soirs de la semaine, les pièces d’Eugene Ionesco, La Leçon et La Cantatrice Chauve.

Je m’y suis rendue il y a quelques jours avec mon oncle pour y découvrir la mise en scène de La Cantatrice Chauve par Nicolas Bataille, qui se jouait pour la 18….millième fois !

En sortant de la salle j’étais plutôt contente de la pièce. Il faut dire qu’appréciant de base la pièce et étant bonne spectatrice de l’humour anglais, une bonne partie était gagnée.

La pièce évoluait dans un salon au décor ancien avec un couloir en perspective par lequel entraient et sortaient les comédiens. L’idée du décor est à mon sens bien trouvée, car nous sommes ainsi dans l’intimité du salon du couple, et avec la salle très petite dans laquelle nous étions, il y avait vraiment cet esprit de s’introduire dans leur vie. Ce lien était renforcé par différentes adresses au public. La pièce a duré presque 1h pendant laquelle le rythme a été plutôt bien tenu. Les comédiens, tous d’apparences et de caractères différents s’accordaient bien et se répondaient bien. La salle est vite entrée dans le jeu avec des réactions diverses … car en effet l’humour anglais a parfois du mal à s’infiltrer dans notre culture. Certains se sont pris au jeu, moi la première, tandis que d’autres en ont vite eu marre des non-sens et comique de répétitions.

 

 

Mme MARTIN
Les cacaoyers des cacaoyères donnent pas des cacahuètes, donnent du cacao ! Les cacaoyers des cacaoyères donnent pas des cacahuètes, donnent du cacao ! Les cacaoyers des ca-caoyères donnent pas des cacahuètes, donnent du cacao.

 

C’est donc une mise en scène intéressante, avec une durée assez courte, qui ne laisse pas trop place à l’ennui, à part pour les non-initiés à l’humour anglais. J’irai voir La Leçon dès que je pourrai car celle-ci a piqué ma curiosité d’en voir plus.

Quelle pièce avez-vous bien aimé récemment ?

Bécots ! Pauline xxx

Les 5 doigts de la main – Octobre

Le mois d’Octobre touchant bientôt à sa fin, il est temps pour moi de vous présenter mes bonnes découvertes du mois. Au programme : de la nourriture, une nouvelle pièce dans le dressing, une exposition et une petite touche d’halloween !

Mode

Je vous parlais le mois dernier de mon béret gris acheté chez Monoprix que j’adore. Ce mois-ci, un autre couvre-chef est à l’honneur ! Il s’agit d’une gavroche effet velours. Je cherchais une gavroche depuis un moment, puis tout le monde s’est mis à en porter donc je m’en suis écartée, avant de repartir à la recherche de celle qui allait finir sur le haut de ma tête. Après avoir parcouru des rues, des friperies et autres boutiques en ligne, c’est chez Primark que l’achat a eu lieu ! Ce qui m’a plu dans cette gavroche c’est son côté velours, qui ne faisait pas gavroche à la marine comme j’ai trop vu ! Et surtout son prix est plus qu’intéressant : 6€ !

 

Expo

Une des choses que j’aime le plus dans le fait de vivre à Paris ce sont les musées ! Nous nous sommes rendus il y a peu avec mes parents au musée du moyen-âge, où il y avait une très bonne exposition sur les licornes, mais le vrai spécimen fantastique datant du moyen-âge, pas la licorne lumineuse que tout le monde voulait après avoir vu Moi Moche et Méchant. C’est au musée d’Orsay, un que j’affectionne le plus, que je me suis rendue le week end dernier avec une amie. Il y est exposé en ce moment une exposition sur les périodes bleue et rose de Picasso. Nous y rendant le week-end il y avait pas mal de monde à l’appel et on se marchait dessus. Mais à part cela, j’ai trouvé l’exposition très intéressante notamment par le nombre d’œuvres exposées avec des formats et traits très divers, dont nous avons peu l’habitude de côtoyer chez cet artiste. L’expo est bien aménagée en différentes salles. On ressent de fortes influences chez Picasso de d’autres artistes, mais aussi un grand mal-être avec beaucoup de thèmes liés à la tristesse et à la mort. J’ai, comme pour chaque visite au musée, acheté une carte d’une œuvre que j’ai beaucoup aimé, celle-ci était une des premières de l’expo et j’ai particulièrement aimé le traitement de la lumière sur ce tableau. L’expo était gratuite pour les -25 et la carte était à 1,20€.

 

 

 

Bricolage

Qui dit Octobre, dit citrouille ! Et quand on me connait, on sait que je suis très investie dans les saisons et la décoration intérieure. Des petites courges se sont déjà glissées dans mon appartement ainsi qu’une petite guirlande lumineuse avec des petites citrouilles achetée chez Flying Tiger. C’est à ce même endroit que j’ai trouvé mon allié de cette année pour mon atelier Jack Lantern ! Halloween approchant à grand pas, il est temps pour moi de préparer ma citrouille annuelle. Etape périlleuse où l’accident est très proche à chaque fois… Donc cette année j’ai investi dans un petit kit de découpe de citrouille ! C’est chez Flying Tiger, un de mes magasins chouchous, que j’ai trouvé ce kit pour quelques euros (3€ de mémoire), je ne savais pas trop à quoi m’attendre pour la qualité et finalement le kit a très bien fait son job. Bon ma citrouille ne fait pas du tout peur par contre… C’est une citrouille heureuse !

 

 

Food

On sort les baguettes !

Je vous avais déjà parlé de Frichti sur le blog, mon dieu de la bouffe. En ce moment, je commande très très souvent chez eux, d’autant plus depuis qu’ils ont ouvert leur propre marché où nous pouvons trouver en plus des plats habituels des pièces de boucherie, du poisson, des produits d’épicerie etc … Bien que les prix soient un peu plus élevés, les produits sont de très bonne qualité. Et dans leurs dernières nouveautés : les sushis ! Je suis une grande amatrice de nourriture asiatique (je vous parlais ici d’une très bonne adresse de Ramen à Paris). Et, ce que j’apprécie au-delà de la qualité de leurs sushis, c’est leur engagement dans la pêche responsable. Car en effet leurs poissons utilisés dans leurs sushis proviennent de la pêche responsable qui vient en opposition aux pêches abusives que l’on peut voir détruire l’écosystème. Nous avons donc l’assurance de manger tout d’abord un bon produit, tout en aidant un peu à faire moins de mal à la planète. Il existe différents plateaux pour des prix plutôt raisonnable pour des sushis. Ils sont en collaboration avec côté sushis. Payez un peu moins cher votre commande avec ce code : www.frichti.co/pages/invite/?r=ZDPAP

 

 

 

 

13H au bureau :

Les moments les plus importants de la journée sont généralement liés à la nourriture, car manger c’est cool. Et je dois dire que travailler sur une émission de pâtisserie n’aide pas cette “addiction”… Ahhh les pavlova, autres crèmes et mousses… Les jours se rafraîchissants, j’ai laissé de côté les salades le midi pour des plats chauds. Je suis une grande adepte de Frichti, comme vous pouvez le constater à nouveau dans cet article, mais j’ai récemment découvert un de ses “rivaux” ! C’est en voyant des collègues commander chez eux que je me suis mise également à la couleur de Nestor. Mais qu’est-ce-que Nestor ? Et bien il s’agit d’un concept comme Frichti, qui livre des repas de chez eux, et non pas de restaurants comme UberEats. Leur crédo : bien manger au bureau. En effet, Nestor propose du Lundi au Vendredi un menu unique par midi, entrée, plat, dessert, souvent élaboré avec des chefs. Certains plats ou desserts reviennent d’une semaine à une autre. Une fois décidé à manger le menu proposé, il suffit juste de passer commande, sur le site ou l’application. Personnellement je commande sur le site, et paie en ticket restau complété par de l’espèce. Les repas arrivent chauds (quelques fois pas assez chaud si la livraison a été longue), donc privilégiez un créneau proche de votre heure de repas. Sur les différents repas que j’ai pris j’ai été plutôt satisfaite, cependant les portions sont assez grosses, notamment le plat… Il y a eu juste quelques flops avec certaines recettes trop épicées ou à l’inverse pas assez relevées. Mais dans l’ensemble le service est plutôt satisfaisant. Niveaux prix le menu est à 15€ mais nous bénéficions d’une remise au travail qui nous le met à 10€. Un point qui a été relevé par beaucoup de personnes : comme il y a un seul menu, soit vous aimez soit vous n’aimez pas, le choix est assez simple. Gagnez 8€ sur votre commande avec ce petit code : https://nestorparis.com/invite/iUFTY

 

 

 

Et vous, quelles ont été vos bonnes découvertes ce mois-ci ?

Bécots ! Pauline xxx

Review – First Man

 

C’est avec Whiplash que je suis tombée sous le charme du travail de Damien Chazelle, une admiration qui s’est confirmée avec La La Land, et ce week-end à nouveau avec son dernier film, First Man. Ce que j’apprécie énormément dans son travail c’est sa création d’univers, ainsi que l’importance de la musique dans sa mise en scène, toujours sublimée et composée par Justin Hurwitz.

La bande annonce de First Man m’avait de suite intriguée, et m’avait donné très envie de le voir. L’image, le sujet, l’angle de narration, le casting, autant de points qui m’ont poussée à aller le voir en salle dès sa sortie.

Rencontre entre Gosling et Foy

Au casting nous retrouvons le dernier protégé de Chazelle, Ryan Gosling, qui s’accompagne ici non pas d’Emma Stone mais d’une actrice en grande progression depuis son interprétation de la Reine Elizabeth II, Claire Foy. Un duo que j’avais très envie de découvrir à l’écran car tous les deux ont un jeu très intérieur, et il en résulte une belle osmose dans leur couple. Un couple mis au centre de l’histoire, plus que la conquête de l’espace en elle-même. C’est ce point-là qui m’a beaucoup plu, nous avons un film mettant surtout en avant la relation d’un couple et d’une famille déchirée par la vie et l’univers de l’espace. Nous avons accès à l’intimité du couple, avec tout de même une pudeur environnante, et nous découvrons ainsi une autre facette du premier homme à être allé sur la lune. Nous prenons connaissance de son environnement, de ses objectifs et motivations, et de ses blessures, notamment la perte de sa fille. Un couple séparé entre l’univers de l’espace et celui du foyer, lui avec la conquête spatiale, et elle avec la volonté de garder une famille soudée en voyant d’autres familles se briser par des décès. Un couple qui peu à peu se sépare et disparait de l’écran. Une relation si bien représentée par le denier plan du film, qui le clou magnifiquement, en le laissant sur une image du couple emprisonné et déchiré par l’univers de l’espace.

 

 

Une mise en scène en deux

L’histoire se déroule entre deux espaces, celui correspondant à la conquête de l’espace, avec le centre de la Nasa entre autres, et en face un espace correspondant à la famille avec les maisons des Armstrong, leurs quartiers, leurs voisins.

Entre Malick et l’espace

Avec ces deux espaces, nous avons deux mises en scène diverses, qui évoluent avec l’histoire. Celle se rapportant à la maison/famille se dirige vers un style, à mon sens, proche de celui de Malick que l’on peut trouver dans Tree Of Life, avec une caméra très en mouvement, proche des personnages, avec des pertes de mise au point, un esprit de flottement, un travail du montage avec des raccords sautés. Cette influence de Tree of Life se retrouve aussi dans le décor du quartier, ou de la maison, avec certains plans, et actions similaires, je pense notamment à quelques plans aquatiques d’enfants dans l’eau de la piscine, qui sont également très présents chez Malick dans Tree Of Life, ou bien aussi La Ligne Rouge. Nous avons une poésie qui s’empare de ces moments de vie et qui disparait peu à peu, notamment avec la perte de sa fille. Comme si la poésie de la mise en scène n’appartenait qu’à ces moments heureux.

 

 

 

En face, liée à l’espace, nous avons une mise en scène plus brutale, notamment lors des voyages dans espace avec un montage très dynamique, un enchaînement de plans secouant le personnage ainsi que le spectateur. Le début du film, qui nous plonge efficacement dans le vif du sujet, se fait avec cette mise en scène très dynamique avec une grande instabilité des plans pour faire ressentir la sensation du personnage se rendant hors atmosphère.

Nous avons une esthétique pellicule qui nous plonge en arrière, avec des inter-titres nous faisant passer d’années en années. L’image est bien travaillée avec des beaux jeux de lumière, soulignant les différents espaces de cet univers.

Le tout est souligné par un sound design très travaillé avec un rendu crédible, rendant les séquences d’autant plus saisissantes.

Quand Justin Hurwitz rencontre l’espace

Plus besoin de faire ses preuves pour Justin Hurwitz; Whiplash et La La Land nous ont démontré son talent mélodieux, et First Man le laisse sur sa lancée. Au-delà d’un sound design plutôt juste, nous avons des séquences accompagnées de mélodies accentuant la splendeur et l’immensité de l’espace, nous offrant de beaux moments. Des compositions utilisées d’une main de maitre, jouant avec des instants de silence encore plus marqués par cet environnement sonore créé autour.

Une conquête de l’espace, ou conquête du risque

Ce qui est très appréciable dans ce film, c’est le fait que ce ne soit pas uniquement l’apologie de la conquête spatiale, ici on nous présente ses revers. Que ce soit accidents, morts, problèmes économiques…

Lorsque nous n’avons pas vécu dans la fin des années 60, nous connaissons souvent de loin toute cette compétition autour de la conquête spatiale, et nous connaissons ces astronautes seulement de nom et pour leur impact, comme celui du premier pas sur la lune. Hors dans ce film, nous en voyons le contexte, mais surtout tout ce que cette conquête a engendré comme combat, accidents, et risques avant d’arriver à l’autre bout de l’espace. La mort est très présente dans ce film, que ce soit celle de leur fille, de leurs proches et collègues, et celle d’Armstrong même qu’il côtoie de près plus d’une fois. Une conquête souvent célébrée, mais qui cache le combat de nombreux hommes qui risquent leurs vies pour découvrir d’autres parties de notre univers.

 

 

Quel film sur l’espace vous a le plus séduit ?

Bécots ! Pauline xxx

Primark Harry Potter, lieu de folies et d’excès.

Un samedi matin sur Tottenham court road, 9H

Il y a quelques semaines de là, je me suis rendue avec mes meilleures amies à Londres pour aller aux studios Harry Potter, mais également pour profiter de Londres et de ces magasins, comme il se doit.

Lors du choix du lieu de notre hébergement, j’avais fait en sorte d’être proche des gares St Pancrasse et Euxton, mais aussi d’être proche des lieux où nous souhaitions aller, et en l’occurrence Oxford Street, afin de ne pas avoir à payer des transports en commun. Ainsi, nous étions à 20 Minutes à pied du paradis du shopping.

La dernière fois que je m’étais rendue à Londres, c’était en Décembre 2016, et depuis une boutique, du moins un corner de boutique, a vu le jour… Vous avez certainement dû voir sur les réseaux des photos où vidéos, car l’ouverture de ce corner a été un énorme événement, surtout pour la sphère des Potter Head. Lorsque l’on vient à Londres, un des rdv shopping obligé se nomme : Primark. Pas besoin de faire un dessin, c’est très simple : 4h pour parcourir tous les rayonnages et une note à 3 chiffres arrivé en caisse. Il y en a plusieurs dans la capitale, dont deux sur Oxford Street, et l’un s’est quelque peu transformé dernièrement… Primark propose des vêtements très divers, mais aussi sort des collections autour de thèmes, dernièrement une collection est sortie sur Friends. Un des thèmes récurrents chez Primark, Harry Potter ! Depuis plusieurs années, nous avons régulièrement des nouvelles pièces Harry Potter qui prennent place sur les rayonnages. Mais des collections Harry Potter, c’est sympa, mais un magasin Primark spécial Harry Potter, c’est mieux !

 

 

 

 

 

 

Et c’est au 14-28 Oxford Street que ce trouve cette adresse des plus merveilleuses. A l’entrée, des dizaines de lettres sur les vitres vous invitent à poursuivre votre chemin au-delà des portes. Une fois le seuil franchi, murs en pierres bleu nuit et drapeaux des maisons dressé au-dessus de vous, vous voici dans l’entre des sorciers ! Le spectacle est instantané, vous êtes directement dans l’ambiance, la déco est travaillée dans le détail avec des cages empilées les unes sur les autres non loin de valises prêtes pour Poudlard. Au plafond, les drapeaux des maisons et des lettres d’admission vous surplombent. En terme de produits vous avez de tout, vraiment de tout, des vêtements, du linge de lit, des plaids, de la papeterie, des porte clef, des baguettes, des bonbons, de la déco, des mugs …. Autant dire que la tentation est très présente, d’autant plus avec les prix Primark, beaucoup plus abordables  que dans les boutiques Harry Potter des studios ou de King Cross. Il y a différents espaces pour délimiter les produits selon les maisons, ou selon le type de produit. Il y avait des produits assez originaux comme des paires de chaussettes présentées dans des boites Bertie Bott’s.

Sachant que l’on allait aux studios le lendemain, j’y suis allée molo sur les achats, et me suis contentée de deux articles. Mon premier achat est une tasse Edwige dont je vous avais parlé dans mes favoris du mois dernier. Elle était au prix de £6.

 

 

Mon deuxième achat, et j’en suis très fière, est un fanion Gryffindor. Je voulais depuis des années un fanion dans l’esprit de ceux des écoles américaines, ou des équipes de sport. Alors, quand j’ai vu ce fanion aux couleurs de ma maison, hop direct dans le panier ! Il m’a coûté £5.

 

 

J’ai eu une petite déception cependant sur la taille du corner, car je pensais que c’était un Primark entier Harry Potter qui avait été créé, et en réalité c’est un corner dans une partie du Primark existant. Mais bon il regorge tout de même de pas mal de petites choses. Donc si vous êtes de passage à Londres je vous conseille d’y faire un tour que ce soit pour acheter ou juste pour le coup d’oeil !

Bécots ! Pauline xxx

Review – l’ombre d’Emily

 

La semaine dernière a fait chou blanc en terme de cinéma pour moi. N’ayant pas beaucoup de temps pour m’y rendre j’ai porté mon choix sur un film court. C’est donc vers le dernier film de Paul Feig, L’ombre d’Emily que je me suis dirigée. Paul Feig a notamment réalisé Mes Meilleures Amies que j’avais beaucoup aimé. En vu du casting et de son esprit, je m’attendais à quelque chose dans le même jus soit un film devant lequel on passe un bon moment.

Un film qui rame …

Le générique commençait assez bien, rythmé par la première musique d’une longue série de musiques francophones. Et puis après, c’est le début de l’entrée dans le cliché. Une mère de famille un peu “coincée” dans son apparence, dans son mode vie, qui réussit partout. Face à elle, une mère de famille type mannequin évoluant dans un milieu aisé, grande maison à des millions, enchainant cocktails sur cocktails. Personnages bateaux et caricaturaux, environnements caricaturaux. Mais aussi costumes enclins au cliché, et parfois ringard…

Un des soucis que je trouve au film, notamment au scénario, c’est sa narration. Je ne m’étais pas trop renseignée sur le film avant de le voir, et je ne savais pas qu’il s’agissait de l’adaptation d’un livre tirée d’une histoire vraie. Hors, en voyant le film j’ai de suite senti qu’il s’agissait de l’adaptation d’un livre, on a trop l’esprit d’un chapitrage et d’une écriture pour être lu et non vue. Ce qui sauve un peu la dramaturgie ce sont les nombreux twist que l’on y trouve. L’histoire est elle très farfelue, bien que s’étant réellement déroulée, et je trouve que l’on décroche de nombreuse fois. Cela n’est pas aidé par les choix de mise en scène bancals, je trouve le casting pas entièrement réussit, les décors sont trop clichés à mon gout, les costumes sont pour certains inspirés de Gossip Girl pour venir dans un univers qui a rien à voir. Et je n’ai pas trouvé de choix très marquant ou accrocheur.

 

 

Du potentiel présent.

Le rendu est assez frustrant, car l’histoire donne de nombreuses possibilités, notamment en l’exploitant dans une veine de drame/thriller psychologique. Je lui reproche son coté un peu trop teen movie, alors qu’en lui donnant une noirceur et plus de profondeur, le film aurait pu être très intéressant. La psychologie des personnages n’est pas assez traitée, on la survole un peu, alors qu’il y avait une belle carte à jouer sur la mythomanie voire la folie. Il y a des moments de doutes mis en place qui fonctionnent bien, mais il aurait été intéressant d’aller plus loin à mon sens. J’aurais aimé également plus de contrastes entre l’univers de l’école et l’univers plus intime de ce qu’il se passe au sein du trio, avec un traitement de la mise en scène plus travaillé et marqué.

C’est donc déçue que je suis sortie de la salle, bien que je m’attendais à rien de spectaculaire, je m’attendais au moins à passer un bon moment, ce qui n’a pas eu lieu …

Quel film avez-vous bien aimé récemment ?

Bécots ! Pauline xxx

Agneau de printemps à la Jamie Oliver.

En vue du week-end je vous propose une recette provenant du livre 5 ingrédients de Jamie Oliver, dont j’avais déjà testé une recette. Dans l’assiette : des douces saveurs réconfortantes.

Ingrédients :

Pour 2 personnes.

Temps de préparation : 24 minutes

  • 400g de petites pommes de terre nouvelles
  • 200g de petits pois surgelés
  • 200g de canon d’agneau
  • 4 brins de basilic frais
  • 1 cuillère à soupe de pesto vert ou aux poivrons

A vos poêles, prêt, cuisinez !

  1. Commencez par couper vos pommes de terre en deux pour les plus grosses. Mettez-les dans une casserole d’eau salée bouillante pendant 15 minutes, elles doivent être bien tendre. Ajoutez les petits pois 3 minutes avant la fin.
  2. Prenez votre viande et badigeonnez-la d’une cuillère à café d’huile d’olive, une pincée de sel et une de poivre noir.
  3. Saisissez votre viande pendant 10 minutes à la poêle à feu moyen-vif en commençant par le côté avec l’huile. Retournez-la régulièrement en faisant en sorte de garder l’intérieur rosé, puis, laissez-la reposer sur un plat.
  4. Dans la poêle à feu doux, ajoutez un peu d’eau et de vinaigre de vin rouge pour enlever les résidus de viande. Laissez épaissir la sauce.
  5. Egouttez les pommes de terre et petits pois et mettez-les dans la poêle avec des feuilles de basilic et le pesto. Mélangez le tout.
  6. Dans l’assiette servez l’agneau coupé en tranches sur les pommes de terre et petits pois avec la sauce et quelques feuilles de basilic.

Et le tour est joué !

Une recette très simple et rapide à faire, et par dessus tout délicieuse !

On ne se trompe jamais en cuisinant une recette de Jamie Oliver ! Vous pouvez retrouver ses aventures sur la chaine My Cuisine dont je vous parlais récemment.

Quelles sont vos recettes favorites pour l’automne ?

Bécots ! Pauline xxx

Review – I Feel Good

 

Saison de bons crus

Nous pouvons discerner deux périodes dans les salles obscures : l’une quand il y a rien de bon à voir, et une autre, quand il n’y a beaucoup de bonnes sorties et qu’il en devient compliqué de réussir à tout voir. En ce moment, et les prochains mois, nous sommes plus vers la deuxième tendance. Beaucoup de films prometteurs sont actuellement sur nos écrans, ou bien, vont arriver sous peu. Je pense notamment à Bohemian Rapsody, First Man – Le premier homme sur la lune, Sale Temps à l’hôtel El Royal, Les animaux fantastiques – Les crimes de Grindewald, The Little Stranger, Un peuple et son roi, A star is Born, 16 levers de Soleil… Beaucoup de films assez divers, et qui sont prometteurs de bonnes surprises.

Celui dont je vais vous parler aujourd’hui me faisait de l’œil depuis la parution de quelques photos du tournage. En tête d’affiche : Jean Dujardin et Yolande Moreau, aux rênes d’un film social porteur d’un message sur notre société actuelle.

Réussir sa vie serrait d’avoir passé la quarantaine et d’être en peignoir / chaussons d’hôtel ?

Dans ce film s’opposent deux visions de la vie, deux idéologies, deux états d’esprit, au sein d’une même famille. Deux façons de voir les choses qui résument l’état d’une population.

A travers I Feel Good, c’est un discours très social et politique sur notre société actuelle qu’abordent les scénaristes et réalisateurs, Benoît Delépine et Gustave Kervern. Encré dans un univers pauvre, qui est celui d’Emmaüs, mais accès sur l’entraide et la solidarité, nous découvrons le personnage de Monique, une femme au grand coeur, travaillant à Emmaüs telle une maman poule. Débarque sur le parking un homme; auto bronzant raté, peignoir et chausson d’hôtel portés fièrement, un air légèrement hautain, à l’esprit assez fermé et entêté par ses ambitions démesurées qui se résument à devenir riche. Jacques vient ainsi retrouver sa soeur Monique, qu’il n’a pas vu depuis 3 ans, pour mettre à bien l’idée qui le rendra riche.

Ce qui fonctionne bien dans ce film c’est l’opposition entre les deux personnages principaux, interprétés par Jean Dujardin et Yolande Moreau qui portent d’une main de maître le film. Nous avons deux personnages différents dans leur façon de penser, dans leur physique et leur rapport aux autres. Nous avons une empathie qui se créer rapidement pour ces personnages, pour Monique car elle est une belle personne, et pour Jacques car son côté raté/ringard et totalement perdu nous touche. Le duo fonctionne très bien ensemble, mais aussi avec tous les autres personnages qui les entourent.

 

 

Le film est assez trivial dans le sens où l’on nous montre des hommes et des femmes dans leur vie la plus simple, pauvre, loin du combo glamour strass et paillettes. Nous les suivons en pyjama, à l’heure de se brosser les dents avec de la mousse partout, en train de manger tous ensemble, en train de travailler à des taches diverses mais peu vues comme gratifiantes. On nous montre sans chichis et sans “glamourisation” une tranche de la population, une réalité qui est peu connue ainsi.

Un discours social et politique se greffe à cet environnement, mais sans devenir un film qui se contente de dénoncer ou crache sur tel ou tel sujet. Nous avons un ton utilisé qui “allège” le discours, sans lui enlever son importance. Un humour plutôt bien dosé et délicieux vient se glisser dans les dialogues et dans la mise en scène pour nous donner des moments absolument géniaux. Ce décalage entre l’univers / le discours, et ce ton m’a plu car nous ne tombons pas dans un cliché du “film social”, on est dans un tout autre traitement qui m’a beaucoup plu, et qui est tout aussi attachant.

Cette réalité dans l’histoire et l’univers se transcrit également à l’écran où nous avons une image très brute, sobre, où nous ne cherchons pas à glorifier l’image avec un esthétisme de tableau, ou des ambiances très marquées, très stylisées, ici on est dans une image très proche du réel, qui se rapproche de la trivialité dans laquelle on nous montre les personnages. La mise en scène va dans ce sens avec des plans assez “simples” qui mettent en avant les personnages, la narration, et non pas les prouesses d’une dernière grue ou cam, mais très travaillés pour mettre en avant l’environnement, notamment du village Emmaüs. Et j’ai beaucoup apprécié ce point car ainsi nous avons une concordance entre l’histoire, l’image et la mise en scène. Cette image proche de la réalité, m’a amenée plusieurs fois à penser à d’autres films, docu, séries, tel que Entre Nos Mains, ou des épisodes de Strip-Tease (en meilleure qualité il en va de soi). On retrouve cela aussi dans les décors, où nous sommes dans un village Emmaüs avec de la déco pas uniforme, tout aligné, aux couleurs tendances, on est dans une réalité brute.

L’histoire est menée également par de la musique qui vient chapitrer le film, tout comme viennent chapitrer des plans sur des tas d’objets à recycler. La musique comme moteur dans l’évolution de la narration et de ses personnages, qui rassemble et unit ces personnes dans la solidarité.

 

 

Direction l’Est ?

Le film se tient bien et j’ai trouvé que nous ne nous ennuyons pas, jusqu’au moment du voyage dans les pays de l’Est, où l’histoire part un peu trop loin et perd notre attention à mon goût. Nous avons un étirement de la narration à ce moment-là avec des instants de latences où l’on décroche quelque peu. Tout comme l’accident qui arrive un peu de nul part. Cependant, ce dernier permet de mettre en place l’effet comique de la fin, que je ne dévoilerais pas, et qui, pour le coup fonctionne très bien ! Donc sur l’ensemble du film il y a juste un petit quart d’heure qui nous perd un peu, à mon sens, sinon le reste est vraiment bien. Je conseille vivement de voir ce film, pour dans un premier temps son sujet et comment il est traité, et puis pour le jeu d’acteur où nous avons ici Yolande Moreau et Jean Dujardin dans une prouesse de jeu sublime.

 

 

Quel film vous a plut récemment ?

Bécots ! Pauline xxx

Les 5 doigts de la main – Septembre

Le mois de septembre est passé assez vite, et a eu son lot de bonnes découvertes. Au rendez-vous de ce mois passé, de la beauté, de la mode, une application, de l’art de la table. En route !

Art de la table

J’aime pouvoir dresser des belles tables, on sait que j’ai une grande collection de mug, mais j’ai  également une collection d’assiettes. Cela faisait un moment que je cherchais des plats blancs aux contours bleus, que j’avais vues sur beaucoup de photos ou vidéos de cuisine, je trouvais l’aspect et la présentation superbes dedans. J’ai donc épié pendant de nombreux mois des magasins de cuisine, internet, ou des concept store pour essayer de mettre la main sur ces plats qui me faisaient de l’oeil. Malheureusement la seule fois que j’en ai trouvé c’était chez Merci, lieu que j’adore mais où je n’achète rien car les prix sont exorbitants, et comme il se doit le plat le plus petit coûtait un salaire. J’avais abandonné l’idée d’en trouver, jusqu’à ce que Monoprix, mon fidèle allié, fassent des soldes sur des pièces de l’art de la table … Et la tadah, dans les bacs soldés se trouvaient des assiettes blanches aux contours bleus ! Certes, ce n’est pas les plats que je cherche mais c’est déjà un petit pas en avant dans ma quête. Elles étaient à 3,99€ pièce de prix d’origine, soldées à  -30%, et grâce aux points accumulés sur ma carte, les deux assiettes me sont revenues à 2,58€ ! Une très bonne affaire !

 

Mode

Pour ce favori, c’est aussi grâce à Monoprix que je l’ai trouvé ! Cela fait un moment que j’avais envie de me trouver un béret, je trouve que c’est une pièce qui habille un look, et donne un coté assez élégant. Cependant je n’en trouvais pas à un prix abordable et qualitatif, j’avais donc mis ma quête de côté en attendant que l’automne pointe son nez accompagné des couvres chefs. Et mon attente a été récompensée ! En effet Monoprix a sorti sa nouvelle collection, et dans le rayon accessoire trône une collection de béret en laine absolument magnifique au prix de 15,99€. J’ai en premier temps vu différentes couleurs, mais pas de gris comme je souhaitais, car tout n’était pas encore Installé en rayon, le lendemain j’ai directement commandé sur le site du Monoprix un béret en gris que je suis allée le réceptionner le soir même. Et j’en suis ravie, la qualité est très bonne, et il protège bien du froid qui commence à souffler le matin sur le chemin du travail.

 

 

 

 

Application

Son nom, ou son concept vous est peut-être familier, Yuka est une application pour scanner ses aliments pour savoir ce qui les composent. J’avais entendu parler de cette application il y a un moment mais je ne l’avais jamais téléchargée, mais dernièrement nous avons eu pas mal de discussion sur la nourriture au travail, en même temps on baigne dedans, et je me suis prise au jeu de la télécharger. Ce qui m’a poussée à découvrir l’application c’est le fait que l’app scanne maintenant aussi les produits de cosmétiques. J’essaie d’acheter des produits le plus sein possible, mais lorsque l’on ne connait pas tous les termes scientifiques des substances nocives, il est difficile de décrypter les étiquettes des produits. Cette application est à manier avec retenue je dirais, car si on scanne tout on se rend compte que beaucoup de choses sont rouges ou oranges et on peut vite devenir parano, j’ai notamment découvert que mes fidèles Lulu l’ourson sont très nocifs … Donc une application intéressante, mais il ne faut pas y devenir accro.

 

 

Beauté

Avril

Suite à l’utilisation de Yuka sur des cosmétiques je me suis rendue compte que certains produits censés être sains, ne le sont pas tant que ça, mon but est d’essayer de trouver des produits meilleurs pour mon bien être. J’aime beaucoup découvrir de nouveau produits et marques, et dernièrement une amie m’a fait découvrir une marque que je ne connaissais pas, et qui va dans la lignée de ma recherche de produits plus sain. Avril est une marque de cosmétique Bio qui propose à la fois des produits comme des shampoing, savon, des crèmes hydratantes, mais aussi du maquillage. Je n’avais jamais entendu parler de cette marque auparavant, et en passant devant leur boutique à Saint-Paul, je me suis dit que c’était l’occasion de tester leurs produits. A première vue, les packagings sont assez sobres, colorés, les informations sont claires, et donnent envie de tester. Niveau prix, une belle surprise, car bien souvent le bio est synonyme de prix élevé, alors en cosmétique je m’attendais à des prix pas trop accessibles, et finalement c’est tout le contraire. J’ai donc choisi de tester leur marque en achetant une crème de nuit, avec le temps froid qui arrive la peau à tendance à s’assécher un peu et devenir plus sensible, j’ai donc choisi la crème au beurre de Karité, gelée royale, et parfumée au romarin. Elle m’a coûté 7€, et après une semaine d’utilisation j’en suis très satisfaite. Autre point positif de la marque, tout comme Lush, ils ne testent pas leurs produits sur les animaux.

 

 

Bath and Body Works

Deuxième découverte ce mois-ci qui n’en est pas totalement une en réalité. Cela fait des années que je connais la marque, notamment pour ses bougies qui font absolument rêver que j’ai vues dans de nombreuses vidéos. Cependant je n’avais jamais acheté chez eux, car je ne suis jamais allée aux Etats-Unis, et commander en ligne me fait un peu peur de recevoir mes bougies cassées. Une amie est revenue d’un voyage au Canada et Etats-Unis et elle m’a ramené un masque de chez eux, j’étais super contente de pouvoir tester un de leur produit, d’autant plus que je ne connaissais pas leur gamme de masque ! Le masque en question est le Charcoal sheet mask, il s’agit d’un masque purifiant au charbon, qui a la forme du visage. J’ai beaucoup apprécié le ressenti du masque sur la peau qui avait une texture un peu élastique, très différente du tissus imbibés des masques de Sephora par exemple, on a un ressenti assez frais. Et une fois enlevé, j’ai personnellement enlevé un peu de résidu avant de masser le reste de produit, car il y en avait beaucoup sur la peau. Le touché de la peau était très doux, et aucune mauvaise réaction, ce qui est un bon point, car le charbon peut être assez agressif s’il est mal dosé. Donc une très belle découverte ! Encore un grand merci à Julie pour ce cadeau !

 

 

Voici ainsi mes bonnes découvertes du mois passé ! Octobre a pointé son nez, et réserve, je l’espère aussi son lot de bonnes découvertes !

Quelles ont été vos bonnes découvertes du mois de Septembre ?

Bécots ! Pauline xxx

Review – La prophétie de l’horloge

A la recherche de l’horloge

Je me suis rendue au cinéma samedi dernier pour découvrir un film qui m’a intriguée dès les premières secondes de sa bande annonce. Au casting Jack Black, Cate Blanchett, Kyle MacLachlan, et Owen Vaccaro que je découvrais, dans un univers fantastique, évoluant autour de la magie.

Cependant, une fois devant le film, j’ai eu un petit peu de mal à entrer dans l’histoire, dans un premier temps à cause des gosses à côté de moi qui ne savaient pas manger leurs pop-corn la bouche fermée, et qui n’arrêtaient pas de tout commenter. Mais aussi par le fait que le film s’adresse à un public très jeune, et une distance se créer un peu pour un public de mon âge. Mais peu à peu je me suis prise au jeu, et j’ai réussi à entrer dans l’histoire, qui est celle d’un orphelin qui part vivre chez son oncle, un mage en quête d’un secret gardé dans sa maison.

Un univers fantastique autour de la magie.

Je souhaitais découvrir ce film d’Eli Roth dans un premier temps pour voir comment l’univers de la magie était mis en scène, j’avoue avoir un oeil assez critique là-dessus, et à mon goût ils ont parfois trop pompé sur Harry Potter, je pense notamment au graphisme d’une page d’un livre qui est trèèèèèès similaire à un Daily prophet. On a des scènes reprenant également Hitchcock ou Kubrick mais pas en tant que simple citation, on est dans une re-création de scène, avec des mises en scène similaires… Ce genre de “pompage” me dérange, j’aime que l’on vienne faire des clins d’oeil à des films mais subtilement, pas en faisant un remake des scènes existantes dans d’autres films.

Hormis cela, j’ai trouvé l’univers très bien créé,  j’ai notamment apprécié le décalage entre l’école VS la maison de l’oncle, car ainsi l’univers qui appartient à la maison est encore plus dénotant du quotidien, et la mise en place du fantastique marche d’autant plus. On a de très beaux décors et accessoires, notamment dans la maison de l’oncle, et celle de Mme Zimmerman, où le travail est dans le détail, et ainsi nous avons une ambiance qui se crée et qui nous mène au genre du fantastique. Les décors sont inclus dans la mise en scène, ils ne servent pas juste de décor pour faire joli, mais ils ont une évolution avec l’histoire et j’ai apprécié cette idée.

J’ai trouvé les personnages plutôt bien traités, et très bien interprétés, le casting fonctionne très bien, individuellement comme en groupe. Un lien se créer rapidement avec eux, on s’y attache assez facilement du fait que l’on ait accès à leurs sentiments, et qu’au fur et à mesure du film on en apprend un peu plus sur leurs passés pas très rose. L’humour se glisse également dans l’histoire, jouant sur notre empathie envers les personnages. Après, certaines blagues nous font sortir du film, car elles sont destinées à des enfants, et voir 3x un lion-buisson faire la grosse commission un peu partout cela devient vite lourd.

Une écriture et mise en scène (trop) studieuse

Au niveau de l’histoire, le scénario fonctionne. On est sur une quête avec un jeu entre deux forces, un bon côté et un coté maléfique. Un scénario qui fonctionne donc, mais qui est assez simple et lisse, ce que je lui reproche. Nous n’avons pas de grandes prises de risque, on a une écriture très studieuse, voir scolaire je dirais, avec un schéma très basique, où l’écriture suit les évolutions souhaitées dans une trame narrative. Au-delà de ça, cela fonctionne très bien, c’est bien écrit, on à une évolution des personnages, on a des nuances dans la dramaturgie, on a un climax intéressant, et un dénouement qui fonctionne bien, et surtout on est pris dedans. Mais j’avoue que j’aurais aimé une écriture un peu plus risquée.

La mise en scène est, pour moi, elle aussi assez studieuse, avec des choix en accord avec le genre, qui, là également, fonctionnent. Nous avons, comme je le disais quelques lignes au-dessus, une mise en scène qui se sert de l’environnement, et des décors notamment pour faire avancer l’histoire. On a un fonctionnement de mise en scène utilisant des codes du films d’horreurs, pour accentuer certains moments de l’histoire, et cela est plutôt bien réussi. Après certains effets sont un peu trop irréalistes esthétiquement et installent une distance.

C’est donc un film bien écrit et réalisé, quoiqu’un peu trop studieux, qui se destine à un jeune public. C’est un film que je vois bien faire partie des films que l’on regarde à la télé au moment d’Halloween en mangeant une tarte à la citrouille, un peu comme un film de Noël.

Quels sont vos films favoris à regarder au moment d’Halloween ?

Bécots ! Pauline xxx