Reprenons l’avion ! Partie 1.

 

Il y avait sur ma liste de résolutions pour cette année une résolution un peu particulière, un défi en quelque sorte … Je l’ai quelques peu repoussé les mois passant, dans un premier temps car j’avais pas mal de travail, puis juste par appréhension. Seulement l’aboutissement de cette résolution allait de pair avec mon statut d’étudiante qui n’allait pas s’éterniser, et ainsi donc avec ma mutuelle qui allait bientôt changer et ne plus me permettre de cocher cette résolution. Dit comme ça c’est très flou …. qu’elle est cette résolution…

Un avion à réactions

J’ai eu la chance de prendre l’avion plusieurs fois dès mon plus jeune âge, avec des moyens courriers : Les Baléares, La Croatie. Puis en 2012 cap sur l’île Maurice avec une escale à Dubaï et au compteur 14h de vol. Un début de vol plutôt plaisant à l’idée de se rendre sur des plages tropicales, dans un A380, avion spacieux tout confort. Cependant premier souci à l’appel, une personne a voulu fumer dans les toilettes et de la fumée s’échappe, le mégot introuvable, le personnel de bord s’active dans la cabine extincteurs en mains tandis que les voyants des issues de secours commencent à clignoter, un stress prend part des passagers. L’incident est maîtrisé. Arrivée à Dubaï pour une correspondance, changement d’environnement direct, nous sommes dans la ville de la démesure, l’aéroport ne manque pas à l’appel. Un homme devant moi casse une bouteille vide d’alcool au sol et se pose le côté cassé/coupant contre le ventre pour s’éventrer, folklo l’accueil …. Cerise sur le gâteau, l’avion retardé de 4h nous oblige à patienter dans l’aéroport. Enfin l’heure d’embarquer pour le vol Dubaï – île Maurice, nous passons d’un A380 à un A347 différente nette. L’avion décolle, puis la fatigue et le stress de l’attente, des incidents se répercutent, crise d’angoisse. Le reste du vol se passe bien tout comme le retour. Été 2016, je m’envole vers Dublin avec une amie qui n’a jamais mis un pied dans un avion, me donnant le ressenti de prendre l’avion “seule”. Étant partie un peu partout pendant l’été, arrivée quelques heures avant à Paris, et ayant dormis 3h avant de partir, le fait de prendre l’avion n’était pas très clair dans ma tête. Résultat : arrivée dans le “petit” avion de la compagnie Transavia 3 sièges / 3 sièges, me voici prise de crises d’angoisse à répétitions qui m’accompagnent pendant tout le vol. 1h45 de vol intenable que j’ai gardé pour moi, mon amie n’ayant jamais pris l’avion je ne voulais pas lui mettre un petit stress supplémentaire. Au vol retour, c’est bourrée de cachets que j’ai pris place dans l’avion. Un vol pas détendu mais sans crise d’angoisse, mais heureusement qu’il ne durait pas 30 minutes de plus sinon j’aurais signé l’acte II.

Depuis cela, impossible pour moi de remettre un pied dans un avion, les cauchemars d’avion s’enchaînant, avec une phobie de plus en plus grande. Cependant cette peur est très handicapante, surtout lorsqu’on travaille dans des milieux comme le mien où l’on est amené à voyager un peu partout.

Un stage contre la peur de l’avion ?

J’avais entendu parler du stage Air France pour la peur de l’Avion plusieurs fois mais à la vue du prix j’vais de suite tirer un trait sur cette solution. 680€ pour ce stage autant dire que ça ne vise pas tout le monde et personnellement je ne pouvais pas avoir accès à ce stage. J’avais donc cherché d’autres solutions, je m’étais renseignée sur l’hypnose car ma mutuelle me rembourse les séances de psychologie, et certains praticiens d’hypnose passent dans la catégorie de consultation psychologique et ainsi j’aurai pu me faire rembourser ces séances. Seulement j’ai choisi un autre chemin. J’avais entendu parler d’un livre écrit par un pilote et une psychologue sur la peur de l’avion qui paraissait intéressant et rassurant selon les retours. Je l’ai donc eu à Noël dernier. Je me suis rendue compte que le livre était en relation avec un stage contre la peur de l’avion, similaire à celui d’Air France, mais prodigué par un centre spécialisé dans la peur de l’avion. Le centre de traitement de la peur de l’avion propose des stages un peu partout en France, au prix de 430€, donc toujours très cher et pas accessible à tous, mais moins cher que le stage Air France. Mais la particularité de ce centre, c’est qu’il s’agit d’un cabinet de psychologie, et ainsi certaines mutuelles, dont la mienne, prennent en charge une partie du stage ! Une fois ma mutuelle m’ayant bien validé la prise en charge d’une grande partie, je me suis inscrite pour le 16 septembre dernier, et le stage ne m’a couté que 35€ .

Le stage du centre du traitement de la peur de l’avion.

Bien qu’il ne s’agissait que d’un stage et non pas d’un vol, je n’ai pas pu fermer l’oeil la nuit précédente. Arrivée sur place, j’ai fait mon stage au centre à Quai d’Austerlitz, j’ai directement été plongée dans l’univers, avec un énorme stickers d’avion sur les vitres,  des cadres d’avion, des figurines d’avion… Nous étions 8 phobiques, j’étais la plus jeune et la personne la plus âgée avait 60 ans, les profils étaient très divers, tout comme les intensités de peur. C’est ainsi en trois parties que s’est déroulé le stage, la première aux côtés d’une psychologue (qui a co-écrit le livre), avec qui nous avons parlé de la peur de l’avion, de comment elle se créer, et comment la gérer. A travers des statistiques, des exemples, et des exercices, on a appris le fonctionnement du cerveau pour comprendre l’enchaînement des informations qui fait que l’on peut se trouver en situation d’attaque de panique. Et ainsi en comprenant le mécanisme nous pouvons agir plus efficacement dessus et nous calmer. Nous avons travaillé avec un logiciel de cohérence cardiaque pour travailler notre respiration, avec une partie en regardant des vidéos d’avion, et nous avons pu remarquer que certaines personnes sont beaucoup plus sensibles que d’autres. L’après-midi nous sommes passés à la partie aviation. Dans un premier temps un pilote nous a expliqué tout le fonctionnement d’un avion pour que l’on comprenne notamment comment il vole, décolle, atterri, et pour vraiment nous rassurer sur le fait qu’un avion est très fiable et sécurisé et qu’il n’y a pas de risques, sinon aucun passager ne serait à bord tout simplement. Puis dans un second temps nous avons eu une séance de simulateur de vol pendant 1h par groupe de 4 avec un pilote. Le simulateur dans Paris est fixe, contrairement à celui en banlieue qui bouge, cependant, bien que le visuel devant nous fait très “jeux vidéo” nous avons des sensations de mouvement, notamment au moment du décollage qui est assez impressionnant. Nous avons donc fait un vol Nice – Ajaccio, où nous avons pu voir les différentes étapes de la mise en vol d’un avion, comment cela se passe entre les différents pilotes, et les tours de contrôle. Que ce soit en manuel ou en pilote automatique nous avons pu voir comment tout est géré du début jusqu’à la fin, ce qui est très intéressant et rassurant, car je me suis rendue compte que le fait d’être en cabine et de ne pas voir l’avant (comme dans une voiture) jouait sur mon stress car on ne comprend pas comment vole l’avion, contrairement à si nous voyions les pilotes en action.

 

On remonte à bord ?

Au niveau de l’efficacité du stage j’ai été assez surprise. Je m’y suis rendue en voulant que ce stage fonctionne, tout en ayant peur que cela ne fonctionne pas et dans ce cas-là je ne sais pas comment j’aurais pu faire pour ne plus avoir peur, car cette solution était la dernière possibilité. Et finalement, au début de la matinée je pouvais à peine observer les photos de Boeing immense aux murs, et à la fin de la journée j’avais limite envie de prendre l’avion….

Le stage est selon moi bien composé, les trois parties se complètent bien et viennent chacune cibler une partie de la peur et ainsi travailler sur la peur en globalité et par échelon. La première partie avec la psychologue m’a plu notamment au niveau de la compréhension de la peur au niveau du cerveau. Je suis habituée aux crises d’angoisses et sais à quoi elles vont être dues et comment les gérer, mais je ne savais pas le “chemin” de la peur dans le cerveau. Et finalement, savoir comment fonctionne la peur permet d’être plus efficace pour calmer et même éviter une crise. Nous avons eu également beaucoup de conseils pour justement utiliser de façon optimale notre cerveau, notamment le cortex qui est “illimité” dans les phases de stress, pour pouvoir avoir une pensée logique et raisonnée, et ainsi ne pas stresser à chaque alarme ou bruit non connu. Que ce soit dans cette partie, ou dans la deuxième partie, un des points importants “justifiant” notre peur est le fait que l’avion, bien qu’il soit le moyen de transport le plus sûr, et moins dangereux que la voiture, l’ascenseur, le téléférique, il reste un élément ne faisant pas partie de notre quotidien, et ainsi nous ne l’appréhendons pas de la même manière que la voiture. Si nous prenions l’avion tous les jours nous n’aurions pas cette peur, et si nous ne voyons des voitures qu’une fois tous les 5 mois, on aurait surement peur de les emprunter. Mais le fait est que l’avion est très fiable, encore plus de nos jours, et cela a été un des points mis en avant dans ce stage. Et c’est la deuxième partie du stage qui rassure énormément, car bien que je savais que l’avion était très fiable, que les turbulences n’excédaient jamais plus de 20cm etc.. entendre ces faits / informations de la bouche d’un pilote cela a un impact et nous fait réellement prendre conscience tout ça, et ça nous rassure réellement. En connaissant mieux l’avion, nous pouvons dorénavant avoir une pensée plus raisonnée si l’on entend des bruits, ou si l’on voit des réacteurs s’ouvrir (c’est fait exprès pour freiner), voir les ailes se plier (également fait exprès pour atténuer les turbulences) etc… Nous sommes en toute sécurité dans un avion, si les avions vont quelque part c’est qu’ils peuvent le faire et qu’il n’y a aucun risque sinon les pilotes ne nous y conduiraient jamais.

Les pilotes et la psychologue étaient très à l’écoute et répondaient à toutes les interrogations en prenant le temps de s’attarder sur certains points si besoin. J’ai l’impression que le stage a bien marché sur une partie des autres personnes avec qui j’ai parlé à la fin. Cependant l’une d’entre nous était dans un mauvais esprit, sans réellement vouloir être aidé, et cherchait la bête noir partout comme si il y avait un complot… Donc payer 430€ et être dans cet esprit je trouve ça assez stupide…

 

 

L’après-stage

Actuellement je continue les exercices de respiration le plus possible pour m’habituer à adopter une bonne respiration notamment en bien expirant. Et je regarde des vidéos que l’on nous a envoyé pour se familiariser au plus avec l’avion. J’ai également sous la main le livre, ainsi que les informations sur l’avion que le pilote nous a donné.

Afin que le stage soit bénéfique il faut prendre l’avion dans les 2 mois maximum après le stage, car au-delà l’appréhension remonte un peu. Puis il faut prendre l’avion au moins tous les 3 mois, voir 2 mois, pour maintenir une progression, et se libérer de toute appréhension.

Pour ma part je vais partir à Amsterdam début novembre, je ne voulais pas excéder les 1H30 de vol pour commencer, et cela fait des années que je souhaite découvrir cette ville, donc savoir que je vais dans cette ville rendra le voyage d’autant plus agréable je l’espère. En tout cas il n’y a pas de raison d’avoir peur !

Je ferais des articles sur mes futurs vols afin de faire un bilan sur l’après-stage, et la progression que je ferais.

En attendant je vais préparer ce voyage !

 

 

Quel-est le plus beau voyage que vous avez fait ?

Bécot ! Pauline xxx

Review – Les frères Sisters

Audiard vers l’inattendu

J’ai découvert son dernier film en voyant sa bande annonce il y quelques semaines avant une projection. La bande annonce m’a de suite intriguée : un western, Jacques Audiard, un casting 3 étoiles… J’ai directement eu envie de découvrir ce qu’il se cachait derrière ces quelques minutes de bande annonce très prometteuses. Ne pouvant pas y aller le jour de sa sortie, je m’y suis rendue le jour suivant pour découvrir ce film. Et verdict en sortant de la salle : je suis assez mitigée face à ce film… L’image et la mise en scène m’ont en globalité plu, cependant la narration a de grosses lacunes à mon sens, et cet avis est partagé avec d’autres retours à chaud que j’ai entendu à la sortie de la salle.

 

 

Un frenchi au far west

Le pari est assez osé pour un scénariste, réalisateur français, de traiter un sujet comme celui-ci se passant pendant la ruée vers l’or, qui n’est ni notre histoire ni notre culture, donc se l’approprier pour la mettre en image peut être risqué. J’ai trouvé ce pari plutôt bien relevé dans la création de l’univers, par les choix des lieux (les plaines à perte de vue, et montagnes sont moteurs de très beaux plans), les décors sont plutôt bien réussis et ne font pas carton-pâte à deux francs six sous. Les costumes viennent eux aussi, dans l’ensemble, ajouter un réalisme à cet univers. Je trouve que dans son ensemble le film respecte bien l’univers du western.

L’esthétique et la mise en scène, sont le point qui m’a plu dans le film. J’ai trouvé l’image bien travaillée, que ce soit les scènes de jour ou de nuit dans lesquelles il y a des beaux jeux d’ombres et lumière. Il y a une mise en valeur de la nature entourante bien gérée. Il y a cependant quelques plans qui m’ont dérangée, n’allant pas avec le reste de l’esthétique et de la mise en scène, l’un d’eux faisait d’ailleurs sortir du film à mon sens, ce qui est regrettable. Je pense notamment à un plan qui intervient lors d’une nuit en forêt et qui décrit le cauchemar d’Eli, je trouve cette séquence assez confuse, sans liens avec le reste, que ce soit narrativement ou visuellement, et c’est un plan de violence non utile à mes yeux. D’autres plans (2/3 plans) dénotent aussi du reste, certains avec des bordures flottantes noires et l’un dans la totale pénombre avec Charlie parlant regard caméra. Hormis ceux-là, le reste se tient bien, on a un rythme qui ne laisse pas trop place à l’ennui, bien qu’une forme de routine s’installe : chemin la journée puis arrêt dans une ville puis nuit dans les bois, mais ce n’est pas trop gênant.

 

 

Le choix du casting est très bon, nous avons un panel d’acteurs venant soulever le film, je souhaite souligner le jeu de Joaquin Phœnix absolument incroyable ! C’est un acteur envers qui j’ai beaucoup d’estime, il a une palette de jeu assez large qu’on a pu voir dans des rôles assez divers, et à chaque fois nous remarquons une justesse du jeu et une plongée dans le personnage totale. Que ce soit dernièrement dans Don’t Worry He Won’t Get Too Far on Foot de Gus Van Sant, ou A Beautiful Day de Lynne Ramsay, en passant par Her de Spike Jones, Two Lovers de James Gray, où dans les premières images du prochain Joker de Todd Phillips… à chaque fois nous pouvons observer un jeu très précis. Et ce film ne manque pas à l’appel !

 

 

A ses côtés nous trouvons Jake Gyllenhaal, John C.Reilly et Riz Ahmed, avec des jeux tout aussi maîtrisés. Bien que nous ayons un très bon casting, j’ai trouvé les personnages pas assez travaillés, surtout pour les personnages de Charlie et Eli, dans le sens où pendant les 3/4 du film, ils ont comme une carapace sur eux qui nous empêche de réellement les connaitre, nous avons peu à peu des informations sur leur relation, leur passé, mais très peu. Cela empêche la création d’une empathie et d’un lien envers eux, dû à une distance qui se créer. C’est vers la fin du film que nous approchons plus l’intérieur de ces personnages, et que leur psychologie prend plus de relief, nous offrant de très belles séquences, mais ce rapprochement aux personnages tardif rend la séquence finale un peu trop en décalage à mon goût, car d’un coup nous sommes dans une émotion directe, dans l’intimité des personnages, chose à laquelle nous n’avions pas été habitués auparavant, et ce n’est pas aussi impactant que ça aurait pu l’être. Cependant, j’ai trouvé ce duo intéressant avec ce décalage entre Eli, très sensible, et Charlie se comportant tel un enfant, par son comportement, sa façon de parler, d’interagir avec les autres… Et Joaquin Phoenix arrive à bien montrer la complexité de Charlie entre sa part de guerrier qui fait le dur VS l’enfant qui reste en lui, qui se déguise, se cache, se fait couper les cheveux par son grand frère… Je trouve dommage que cette relation entre les deux frères ne soit pas assez poussée, car il y avait matière. Le duo Morris et Warm fonctionne lui aussi très bien, et a une évolution assez intéressante, et apporte le côté humain, émotion. Ce duo était porteur d’un message mais pas assez mis en avant.

 

 

Le problème principal que je trouve au film est son histoire trop légère, nous avons une dramaturgie qui manque de relief et d’actions, nous n’avons pas assez de nuance dans la narration et ainsi nous avons l’impression d’observer seulement le chemin des deux frères qui exécutent ce qu’on leur demande. Nous n’avons pas des objectifs et enjeux très clairs, assez marqués, ce qui peine la dramaturgie. Cela est regrettable car autour tout était présent à l’appel pour donner encore plus d’envergure au film.

Il y a quelques scènes assez violentes, dont une que je n’ai pas pu regarder qui était assez dure et réaliste. L’esprit de combat, de tirs est bien réalisé, notamment dans la séquence d’ouverture.

C’est donc assez mitigé que je suis sortie de cette séance, avec d’un côté l’esprit d’un film bien réalisé, avec un univers bien en place, un casting qui porte le film. Mais de vraies lacunes au niveau de la narration, qui m’ont donné l’impression de regarder le parcours de personnages, avec un chemin assez lisse, un peu trop facile, sans enjeux assez marqué et sans message fort. Cela se joue sur quelques détails, ce qui rend frustrant le film car il passe de peu d’être un très bon film.

Quel est le film de Jacques Audiard qui vous a le plus marqué ?

Bécots ! Pauline xxx

Les 5 doigts de la main – Août

Retour sur le mois d’Août et ses bonnes découvertes.  Au programme des mug, robe, montre, application et chaine télé. En route !

DECO

MUG

Premier coup de cœur de ce mois-ci : un mug ! Il faut dire que j’ai une collection plutôt vaste de mug, et qui ne cesse de s’agrandir. Dernier en date, un mug acheté dans la partie Harry Potter du Primark près de Tottenham sur Oxford Street à Londres. Je vous parlerai de cette adresse dans un prochain article. Quand je suis tombée nez à nez avec cette mignonnerie de mug je ne pouvais pas résister. Ce mug m’a coûté £6,00.

 

MODE

MONTRE

Une petite pièce mais qui amène de suite du cachet à une tenue : une montre.

Je préfère personnellement acheter des montres pas trop chères, et garder mon argent pour des autres pièces. La dernière que j’avais achetée avait un bracelet en maille, avec un côté vintage, et avait coûté 8€. Celle-ci a un bracelet imitation cuir et un cadrant aux contours couleur or avec des grands chiffres. Je l’ai eu pour 10€ sur un marché dans le sud, et elle fait très bien son job !

 

 

 

ROBE

Cette année a été bien garnie en mariage, et qui dit mariage dit robes. Je dois dire que la recherche n’a pas été simple. Je souhaitais changer un peu et délaisser la robe tradi pour un ensemble short / veste de blaser pour commencer. J’avais vu un très bel ensemble pas cher chez Pimkie, ainsi qu’une paire de talon rouge qui allait bien avec l’ensemble chez Asos. La paire de chaussures étant en solde je l’avais achetée dans la minute, cependant l’ensemble s’est écoulé comme des petits pains, et ainsi il ne restait plus que le bas donc inutile… C’est par la suite que j’ai épluché les sites de fond en comble pour trouver une tenue, qui pouvait se marier à mes chaussures rouges. Le souci principal a été le prix… les robes spéciales mariages vous en trouvez de nombreuses, cependant, les prix sont vite élevés. Après des semaines de recherche je suis tombée sur un modèle de la marque Asos qui m’a de suite beaucoup plut, et cerise sur le gâteau la robe provenait de la section “petite”! Car oui, trouver une robe c’est bien, mais une pas trop grande pour notre petite taille c’est mieux ! La robe est constituée de deux parties, une sous robe droite bleue marine et un dessus en mousseline très légère, bleu nuit, dont une partie est brodée sur le buste, et les manches ont un effet bouffant à leurs extrémités. Elle a tout de même coûté une petite somme, 74€. Ce qui m’a poussé à la prendre c’est le fait qu’elle peut être portée pour diverses autres occasions, elle ne fait pas qu’uniquement effet mariage, et elle pourra être rentabilisée.

 

 

 

WEB / DIGITAL

APPLICATION

Le mois dernier je vous parlais de l’application Planoly pour organiser ses publications Instagram. Aujourd’hui je reviens vous parler d’une autre app pour organiser son quotidien cette fois : Trello. J’ai longtemps essayé de tenir un Bullet Journal mais je n’avais pas de carnet adapté et surtout pas le temps de le tenir. Je préfère avoir mon desk planner pour avoir tout sous les yeux à mon bureau, et un agenda de petite taille pour mon sac, en plus d’avoir mes rdv etc d’enregistrés dans mon calendrier iPhone, car un bullet prend toute de même de la place à balader… Je cherchais cependant un planner pour mieux organiser certaines choses, comme les parutions sur mon blog, car il y a parfois pas mal de changements, pas mal de choses à prévoir, des notes à prendre, et sur papier ça devient vite assez très fouillis. C’est une amie qui m’a parlé de Trello, et après m’être renseignée sur l’application, je l’ai téléchargée. Et pour le coup j’en suis très satisfaite, l’app se prend très facilement en mains si l’on prend le temps de regarder les fiches explicatives. Une multitude de possibilités nous sont offertes dessus et tout est rapidement modulable. Nous pouvons travailler dessus depuis différents outils à la fois téléphone ou ordinateur ce qui est un plus car on peut consulter son planner partout. L’organisation se place sous forme de tableaux dans lesquels on vient placer des cartes que l’on peut ensuite compléter avec diverses informations, dont des to do list, ajouter des codes couleurs… Nous avons également la possibilité de travailler à plusieurs dessus, en collaboration, ce qui est idéal pour organiser des soirées, vacances, etc… Donc une très bonne application dont on devient vite accros !

 

 

TELE

CHAINE TELE

J’ai passé le mois d’Août à Cherbourg, où nous avons pas mal de chaînes offertes avec notre box, dont plusieurs accès sur le cinéma qui passent des films anciens. C’est de la chaîne 55, nommée My Cuisine, dont je vais vous parler aujourd’hui. Comme vous l’aurez compris cette chaîne est dédiée à la cuisine, vous avez à n’importe quelle heure des émissions en rapport avec le merveilleux monde de la nourriture, le rêve ! J’avais testé sur le blog, il y a plusieurs mois, une recette de Jamie Oliver, un cuisinier Britannique que j’adore, suite à avoir eu son dernier livre à Noël. La bonne découverte sur cette chaine, est le fait qu’ils diffusent les émissions de Jamie, que l’on peut voir par exemple en UK. Ainsi pendant tout le mois d’août j’ai pu suivre ses aventures dans son univers food, autour de différents thèmes. Un point positif supplémentaire : les émissions sont en replay ! et le samedi soir c’est soirée Jamie Oliver ! J’ai découvert également d’autres émissions avec des cuisiniers que je ne connaissais pas comme Rocco DiSpirito. Un mois d’août accès sur la nourriture, de quoi me mettre en appétit avant ma rentrée sur une émission de pâtisserie !

 

 

Et vous, quelles ont été vos bonnes découvertes du mois d’Août ?

 

Bécots ! Pauline xxx

Review – BlacKkKlansman

 

Aujourd’hui je viens vous parler d’un film que j’ai vu récemment au cinéma, et que je suis retournée voir une deuxième fois la semaine d’après.

J’ai vraiment découvert le travail de Spike Lee il y a quelque temps, je connaissais ses films de noms mais je ne m’étais jamais retrouvée à les regarder. C’est donc à travers Do The Right Thing, que j’ai découvert son univers, et son style bien à lui. Les extraits que j’avais vus de son film m’avaient beaucoup plut, on sentait derrière sa mise en scène une vraie prise de position et de parole.

Un film engagé

Nous parlions avec une amie (avec qui je suis retournée voir BlacKkKlansman) du fait que Spike Lee fait partie d’un petit groupe de réalisateurs à oser une prise de parole à travers ses films proposant des films engagés, qui montrent du doigt des choses. Et nous étions d’accord sur le fait que ces films font du bien, même s’ils ne sont pas évidents à regarder pour certains (je vais revenir sur la fin de BlacKkKlansman), ils offrent un autre souffle, différent de beaucoup de films (soit des blockbusters se ressemblant tous, ou des films plus indépendants mais parfois sans un vrai message derrière, ou trop faible).

Pour son dernier film, Spike Lee met au centre de son histoire, une cause qui lui est chère, qui est la place des personnes à peau noire dans la société, le tout dans les pas d’une histoire vraie. Nous suivons ainsi, dans les années 70, l’infiltration d’un homme noir dans le Ku Klux Klan. En travaillant sur l’investigation du Klan au sein de la police du coin, ce dernier réussit à s’y faire une place par discussion téléphonique. Devant rencontrer un des membres pour valider son adhésion au Klan, mais ne pouvant y aller par sa couleur de peau, c’est un policier blanc qui prend sa place sur le terrain. Ainsi se créer un duo qui fonctionne très bien, avec autour différents personnages très bien travaillés. Nous avons un très bon casting et une bonne direction d’acteur parfaite, ainsi des groupes bien distincts les uns des autres et bien caractérisés sont formés. John David Washington est absolument époustouflant dans son rôle aux côtés d’Adam Driver qui joue son double à la perfection.

 

 

 

Ces personnages se glissent parfaitement dans l’univers créé, plutôt bien fidèle des années 70, pour lequel les décors et costumes apportent leur touche vintage.

L’histoire se base sur des faits réels, assez impressionnants, le scénario est plutôt bien écrit et bien tenu dans sa globalité. Petit bémol cependant au moment du dénouement, qui se passe grâce à l’intermédiaire d’un personnage, que je trouve venu de nulle part et le choix de l’acteur n’est pas judicieux à mon sens, ce choix donne un peu l’impression d’une solution de facilité, chose qui m’a déplu.

Hormis ce point-là, j’ai trouvé le reste bien écrit et bien tenu, notamment dans les dialogues qui viennent contraster avec l’image. Car un point intéressant du film est le choix (sauf à la fin) d’utiliser des images assez “sobres” sans grande violence visuelle, et d’installer une violence par le dialogue. Alors que les films portant sur le Ku Klux Klan sont parfois durs à regarder, je pense par exemple à Mississippi Burning d’Alan Parker, que j’ai regardé en grande partie cachée dernière mes mains. Ce contraste passe aussi par le ton général utilisé très enclin aux moments de blague, et d’absurde, avec un fond de musique 70’s apportant un groove à l’histoire. La violence passe plus au travers des dialogues avec des propos très durs.

Nous avons un travail que je salue au niveau de l’esthétique, aidé notamment par le choix des décors, la fibre 70’s est bien maitrisée sans tomber dans le cliché, on a une lumière plutôt intéressante, notamment lors des séquences du discours de Kwame et de la soirée qui s’en suit dans la boîte. La mise en scène est bien maîtrisée et appuie ce style décalé, encouragé par un montage que j’ai beaucoup apprécié jouant sur les split screens, rendant des situations encore plus absurdes qu’elles ne le sont déjà.

 

 

Une fin alarmante

Concernant la fin du film, une fois l’avoir vue on comprend toute la polémique qui s’est découlée des premières projections du film. La fin est assez dure à regarder et prône un message fort et surtout alarmant sur la situation actuelle de notre société. Elle installe dans la salle un climat de choc. Je pense que le choc a lieu dans toutes les salles à travers les pays, cependant je pense que l’impact n’est pas le même. La culture vient y placer un écart plus ou moins important. Nous en parlions justement récemment avec une de mes anciennes profs d’anglais que j’avais en primaire, à l’époque elle nous avait raconté l’histoire de sa mère vivant en Louisiane qui avait, pour se défendre dû tirer sur un crocodile arrivé dans son jardin par la rivière avec son pistolet. Encore aujourd’hui elle se rappelle du choc que nous avions eu vis à vis du fait que sa mère possédait une arme. Car étant jeunes à l’époque et vivant en France, où le port d’armes est illégal, cela nous était très étrange. Et encore aujourd’hui bien, que nous savons que le port d’armes est légal aux États-Unis, cela reste un fait en totale opposition avec notre culture, et ainsi ce qu’il se passe outre Atlantique peut nous paraître encore plus choquant que eux ne le perçoivent. Il en va de même pour les situations politiques et sociales par lesquels sont passés les USA, très extrêmes et parfois dures à “croire” d’autant plus lorsque nous sommes nés après la “fin” de ces périodes. Ainsi la fin du film provoque un choc très important ou nous sommes confrontés, suite à des séquences au ton portant à l’humour, à des images réelles, non fictives, d’événements s’étant déroulés l’année dernière aux USA, où des groupes se battent, notamment le Ku Klux Klan, pour faire “régner” les personnes de peaux blanches, qui seraient la “vraie Amérique”, et ainsi aller dans le sens de Trump. Nous avons des discours, des images de manifestations dans les rues, et des images encore plus choquantes d’attaques. On finit sur une image très forte qui est celle du drapeau des États-Unis à l’envers qui peu à peu perd sa couleur pour finir noir et blanc.

 

 

Ce film nous laisse dans un état d’esprit très étrange à la fois attristé et révolté. Mais c’est un film qui se doit d’être vu par un grand nombre de personnes, à la fois pour sa qualité mais aussi et surtout pour son message.

Qu’avez-vous pensé de ce film ?

Bécots ! Pauline xxx

Review – The crown

 

Amoureux de la famille royale britannique ou amateur de séries, cet article est pour vous !

Cela faisait plusieurs années que j’en entendais parler, que je voyais les affiches dans le métro, et que l’on me conseillait de regarder cette série. Hors, étant déjà dans d’autres séries, notamment Downtown Abbey, je n’avais pas le temps de m’y mettre. Cet été, après avoir binge watché Dark Tourist (sur lequel je vous ai fait un article), j’ai binge watché The Crown, afin de rattraper mon retard avant la sortie de la 3ème saison en fin d’année.

Direction Buckingham

Pour ceux n’ayant jamais eu écho de la série, The Crown compte aujourd’hui 2 saisons retraçant la vie d’Elizabeth II. Créée par Peter Morgan, nous suivons dans chaque saison une dizaine d’années de sa vie. Découvrant ainsi son accès au trône, puis ce qui en découle, à savoir de nouvelles responsabilités, de nouveaux engagements, une nouvelle façon d’être et d’agir face au pays mais également face à sa famille.

Découvrons de plus près les Windsor

J’ai absolument accroché à cette série portée par un casting merveilleux, Claire Foy interprète à merveille Elizabeth II, aux côtés notamment de John Lithgow qui est bluffant dans le rôle de Churchill. La direction d’acteurs est très bien maîtrisée rendant les personnages très crédibles et non caricaturaux. Bien que nous ayons une large palette de personnages, chacun a son identité bien précisée et ainsi nous ne nous perdons pas parmi tous les personnages.

 

 

Nous avons des décors majestueux sublimant l’histoire en lui donnant un certain cachet et un grand réalisme. Du palais de Buckingham, aux résidences secondaires. Nous voyageons à travers les époques mais également à travers des pays, apportant un relief à l’image et à l’histoire. Les costumes, absolument incroyables, viennent à accentuer ce réalisme et encrer les épisodes dans des périodes. Je salue vraiment toute l’équipe déco et costume, qui ont dû avoir un travail monstre mais passionnant, et le résultat est sublime. Nous avons également toute l’accessoirisation des décors et le travail de recherche notamment sur les véhicules de jeu qui aboutit à un rendu très crédible.

Le travail du chef op est sublime, un épisode m’a particulièrement marqué au niveau de l’esthétique, il s’agit de l’épisode 4 de la saison 2, se nommant Béryl, toutes les séquences dans l’appartement / studio photo sont traitées d’une manière très délicate et une atmosphère forte s’en dégage.

Connaissant un peu l’histoire de la famille royale (on m’a récemment dit que je pourrais sans problème prendre le relai de Stéphane Berne une fois celui dernier à la retraite ahah), j’ai été quelques peu mitigée lors des premiers épisodes. J’ai tout de suite été embarquée dans l’univers, mais j’étais un peu embêtée par un élément de l’histoire. En effet, nous commençons dans les premiers épisodes par le sacre d’Elizabeth II, comment sa préparation se déroule ainsi que la cérémonie. Hors, connaissant le background de son couronnement, j’étais un peu embêtée que l’on voit son couronnement dans la série sans avoir connaissance du contexte/background. Car il faut savoir qu’Elizabeth II n’aurait jamais dû accéder à la couronne. En effet son oncle, Edward VIII, frère de son père, était à la couronne, hors ayant une liaison avec Wallis Simpson, une américaine, doublement divorcée, et donc très mal vu au sein de la famille royale, il a préféré abdiquer de son rôle de roi pour vivre pleinement son amour avec cette femme loin de la couronne britannique. Ceci étant fait, c’est son frère qui a donc accédé au trône, ce frère étant le père d’Elizabeth II, elle s’est ainsi retrouvée dans le rang direct d’accès au trône, ce qui ne la concernait pas auparavant. A la mort de son père, Élizabeth II s’est ainsi vue devoir assurer la tête du pays, contre son gré.

Tout ce contexte n’est pas donné au début de la série, et pour ma part, connaissant ce contexte, je trouvais ce début pas aussi impactant qu’il aurait pu l’être en connaissance du contexte. Nous apprenons finalement tout ce background dans les épisodes suivants, ce choix est discutable car pour quelqu’un sans connaissance du contexte cela peut être plus fort dramatiquement de voir en premier temps ce couronnement et ensuite apprendre la réalité et se retrouver quelque peu dans la peau de la reine, couronnée sans le vouloir.

Au niveau de la trame narrative justement, les deux premières saisons suivent ainsi le parcours de la reine sur environ 20 ans. Nous suivons les affaires tant politiques que familiales où une limite très faible mais bien présente se doit d’être créée. Et ainsi on observe des déchirements au sein de la monarchie britannique qui viennent impacter les deux côtés de la frontière. Nous suivons le parcours d’une jeune femme auquel on donne d’énormes responsabilités, une femme qui essaie de se développer au sein d’un couple mais aussi d’une famille, en jonglant entre les rôles d’épouse, mère et reine, tout en se rendant compte que rien ne sera plus si simple qu’avant. La série souligne très bien à mon sens la complexité du rôle de reine, et du changement qui s’est opéré dans la vie d’Elizabeth II suite à son règne. On a ici accès aux sentiments de la reine qui se doivent d’être invisibles hors des murs de sa chambre. Et je trouve en cela un des points positifs majeurs de la série, qui est de nous donner accès à l’inaccessible, ce que l’on ne pourra jamais voir. La série a cependant quelques lacunes au niveau du rythme, de base assez lente, mais qui parfois en perd l’attention du spectateur, notamment au cours de cela saison deux, où certains épisodes manquent quelque peu d’innovation et se répètent quelque peu.

 

 

La famille royale Britannique des 70’s

La série a été un énorme succès, la reine elle-même l’a beaucoup apprécié ! Une suite est en création, qui verra le jour en fin d’année si tout se passe bien. Concernant cette 3ème saison, comme l’histoire avance dans le temps (nous serons dans les années 70), les personnages vieillissent, et pour cela un choix s’est fait de changer le casting pour être plus crédible sur le vieillissement des personnages, plutôt que de prendre un risque d’effet faux à l’image avec du maquillage vieillissant sur le casting original. J’avoue que lorsque j’ai appris ça j’ai eu un petit pincement au coeur car le casting des deux premières saisons est en or, et nous avons donc dans notre esprit tout l’univers qui leur est attaché, donc je pense qu’il faudra une période d’adaptation pour la troisième saison… Quelques noms sont déjà sortis, promettant une belle reprise des rôles, avec notamment Olivia Colman pour prendre le flambeau de Claire Foy et Tobias Menzies remplacera lui Matt Smith dans le rôle du prince Philip. Le nom de Helena Bonham-Carter a lui aussi été validé.

Pour l’instant, pas de date officielle de sortie sur netflix, le tournage a lui débuté fin juillet, habituellement nous avions les sorties en novembre et décembre, il ne reste plus qu’à attendre …

 

 

Y a t-il des amoureux de la famille royale britannique dans le coin ?

Bécots ! Pauline xxx

REVIEW – MAMA MIA, HERE WE GO AGAIN !

 

C’était le film événement de l’été, le feel good movie aux saveurs méditerranéennes. 10 ans après nous retournons sur les pas de Donna dans les îles grecques. Au programme : eau turquoise, chansons dynamiques en vêtements 70’s et chorégraphies endiablées.

J’avais entrevu le premier film il y a des années à la télé, mais n’ayant pas vu une grande partie du début je n’avais pas accroché. Hors, cet été à l’occasion de la sortie du deuxième volet, M6 a rediffusé le 1er film plusieurs fois. Sachant que Richard Curtis a co-écrit le deuxième, sur une idée de sa fille, je voulais ABSOLUMENT le voir; j’ai donc sauté sur l’occasion pour revoir le premier, en entier cette fois. Et j’ai adoré ce film en grande amatrice d’ABBA (j’ai d’ailleurs chiné le vinyle de tous leurs plus gros tubes sur une brocante à Nice, que j’ai réussi à décrocher à 4€ !). Le scénario du film est adapté du musical qui lui avait été créé par Catherine Johnson en 1999, cette dernière avait écrit l’histoire à partir des paroles des chansons du groupe suédois. J’ai trouvé que le scénario était plutôt bien écrit, et le fait qu’il se rattache aux paroles des chansons ne fait que l’enrichir. Le choix des chansons était plutôt judicieux avec une sélection de chansons parmi les plus connues afin de fédérer un maximum de public, ainsi que certaines moins connues, appréciables quand on a la fibre ABBA. Au niveau de la mise en scène, j’avais adoré, on est dans un film positif, et on le ressent dans la mise en scène, par les décors et costumes, les couleurs choisies, notamment toute une parure de bleu qui créer tout de suite une atmosphère positive et paisible. On avait un vrai dynamisme dans les plans qui concordaient avec les musiques. Le casting était lui bien réussi, avec des grosses têtes d’affiche, toujours dans l’idée de fidéliser du public. Nous avions une histoire menée haut la main par Meryl Streep, qui avait su parfaitement donner vie au personnage de Donna et donner la mélodie. A ses côtés, Amanda Seyfried, Dominic Cooper, Stellan Skarsgard, Colin Firth, Pierce Brosnan … Nous avions des personnages bien caractérisés dans une époque bien précise.

 

 

 

Pour ce deuxième volet, Mama Mia, Here We Go Again ! réalisé par Ol Parker, a qui l’on doit les Indian Palace, nous naviguons sur plusieurs décennies qui se rejoignent par un événement commun. Nous en apprenons plus sur la jeunesse de Donna, parfaitement interprétée par Lily James (qui a endossé le rôle principal dans Le Cercle Littéraire de Guernesey dont je vous parlais la semaine dernière). Nous en apprenons plus sur ce qui l’a menée jusqu’à cette île, ses amours, son groupe… et la naissance de sa fille. Après le premier film, il était assez difficile d’en faire un deuxième, en innovant, donc j’avais quelques réserves sur le deuxième au prime abord, bien que je voulais absolument le voir. Et le pari a été gagné haut la main selon moi, ce fait de naviguer entre différentes époques apporte un relief au film, et complète bien le premier opus. Nous avons toujours une atmosphère qui en sort et ainsi en fait un feel good movie. Bien que certaines chansons du premier film soient réutilisées, il y a beaucoup d’autres pistes. Et nous avons des créations de tableaux magnifiques sur des chansons qui relèvent d’une très bonne mise en scène, en plus d’un scénario bien tenu dans sa globalité, je pense notamment au tableau sur Waterloo absolument incroyable et dynamique où l’on trouve vraiment la fibre du musical pur, et non pas juste d’une apparition soudaine d’une chanson lors d’une marche près de la mer. Nous trouvons des nouvelles têtes dans le casting, notamment pour interpréter les personnages du premier film plus jeunes. Les comédiens sont à mon sens bien trouvés, et il y a eu une bonne direction d’acteurs, je pense notamment au personnage jeune d’Harry, pour lequel Hugh Skinner a plutôt bien réussi à adopter le jeu de Collin Firth qui lui est propre, très British, et que l’on reconnait directement. Le film est assez émouvant, notamment lors d’une séquence vers la fin, que je ne spolierai pas, l’écriture et la mise en scène ont vraiment mis au premier plan cette émotion qui se glisse parfaitement dans ce film en le laissant être un feel good movie, et sans plomber son ton chaleureux et joyeux. Et en guest : Cher fait une apparition dans le film, sur la fantastique chanson Fernando.

 

 

Donc si vous voulez passer un bon moment, et, que vous commencez à être un peu nostalgique de l’été je vous conseille vivement de pousser la chansonnette devant ce film.

De mon côté, je vais poursuivre l’aventure Mama Mia avec une amie en Octobre, nous allons nous rendre à la soirée écran Pop du Grand Rex. J’avais vu pas mal d’articles, vidéos et reportages de cette soirée qui a déjà eu lieu plusieurs fois et j’avais adoré le principe. Donc cette fois, obligée je dois tester ! Je vais donc partir à la recherche de fringues à la Donna, et me chauffer la voix pour être prête pour cette soirée qui s’annonce très sympa. Je vous ferai un article dessus bien entendu !

Quelle est votre chanson favorite du groupe ABBA ?

Bécots ! Pauline xxx

Partez à la rencontre des éplucheurs de pommes de terres de Guernesey

Les vacances ont touché à leur fin et  nous voici à nouveau plongé dans le travail. Les vacances d’été sont pour moi la période où je lis le plus. J’aime beaucoup lire, mais lorsque l’on se retrouve à nouveau dans le travail avec le rythme speed qui reprend, je n’arrive pas à trouver le temps de lire, chose qu’il faut que je change ! Alors cet été j’ai ramené dans ma valise de nombreux livres, dont un que je connaissais depuis le collège mais que je n’avais jamais pris le temps d’acheter et de lire alors qu’il était dans le top 3 des livres que je voulais avoir lu.

Souvenir sur les bords des îles anglo-normandes.

Il y a des histoires qui nous marquent, soit entendues, ou lues. Au collège notre prof d’anglais nous avait parlé d’une histoire, à propos d’un groupe de lecture sur l’île de Guernesey, sous l’occupation allemande. Sa création venait d’une invention pour ne pas se faire embarquer alors qu’ils avaient dépassé le couvre-feu. Le tout sur fond de tarte à la pomme de terre ….

J’étais intriguée par l’histoire que je trouvais passionnante. De plus habitant près de Guernesey cette histoire me semblait familière. Et depuis je souhaitais en savoir plus sur ces éplucheurs de pommes de terre.

Ce n’est que cette année que je me suis retrouvée, livre en main, à découvrir cette histoire … après l’avoir vu adaptée sur grand écran. C’est en fouillant dans l’application du ciné pour voir les films prochainement à l’affiche, que j’ai découvert l’affiche de l’adaptation du livre. De suite intéressée, j’ai ensuite vu le nom du réalisateur : Mike Newell. A partir de là je savais que le film ne pouvait qu’être bien ! Il a notamment réalisé 4 mariages et 1 enterrement, écrit par Richard Curtis, un de mes films fétiches, et il a également réalisé le 4ème volet d’Harry Potter, La coupe de feu, qui est également l’un des films Harry Potter que j’affectionne le plus.

Au fil des pages.

Habituellement je préfère lire une histoire avant de la découvrir sur grand écran. Hors, dernièrement je me suis rendue au cinéma voir Call Me By Your Name avant de lire le livre, et j’ai trouvé, pour cette histoire, que c’était le meilleur sens pour découvrir l’histoire, les personnages … Car ici nous avions un casting qui interprétait parfaitement les rôles d’Oliver et d’Elio, et les personnages prenaient vraiment vie à travers eux. Ainsi en lisant le livre j’avais l’impression de les retrouver eux dans les rôles, avec leurs façons d’être, et l’histoire n’en était que plus riche.

Pour Le Cercle Littéraire de Guernesey je n’avais pas trop le choix, car partant sous peu en vacances, il fallait que je me dépêche de voir le film au cinéma. Et c’est ensuite que j’ai lu le livre, que j’ai dévoré en seulement 3/4 jours. Le livre est assez court, et se lit très rapidement car il est sous forme de lettres de correspondance entre l’écrivaine, son ami éditeur, la sœur de ce dernier, et des habitants de Guernesey. On suit une histoire pleine d’émotions et de partage, la création d’un lien entre deux univers. Tout commence par une lettre adressée à une écrivaine londonienne, Juliet Ashton, un homme de Guernesey a lu un livre dans lequel était inscrit son adresse. Partageant une passion pour ce même auteur il lui demande une copie d’un livre si possible provenant de Londres, car il est introuvable à Guernesey où l’occupation a détruit la dernière librairie. La jeune femme intriguée s’en va à la recherche de l’ouvrage et lui envoie outre-Manche. Ainsi naît le début d’une relation épistolaire. Peu à peu les histoires se font et se transmettent, et elle en vient à apprendre l’existence d’un club de lecture. En creusant elle en découvre l’origine et sa création. Passionnée par l’histoire, et à cours d’imagination pour son prochain roman qu’elle peine à écrire, elle se rend à Guernesey pour rencontrer ces amoureux de la littérature, cachés encore il y a quelques temps. Sur place elle y découvre des personnes liées par ce club, mais bien plus, par une femme, Élisabeth, dont ils attendent avec espoir son retour, elle qui a disparu depuis des temps sous l’occupation. C’est alors que notre romancière, touchée par ces gens, va faire son possible pour retrouver leur proche perdue.

 

 

Ce livre est absolument fabuleux, le fait d’être écrit sous forme de lettre en dégage une atmosphère toute particulière. Nous développons une réelle empathie pour les personnes présentes, et on s’immerge très rapidement dans l’univers de l’île de Guernesey. Je conseille ce livre qui est un incontournable de la littérature anglaise.

Au grand écran

Niveau film, je suis allée le voir avant de lire le livre mais je connaissais déjà un peu l’histoire, et j’étais impatiente de voir ce qu’ils allaient en faire au niveau du scénario et de la mise en scène. Niveau scénario, suite à avoir lu le livre, je trouve qu’ils se sont bien tenus à l’histoire, ses personnages, sa trame narrative. Au niveau de la mise en scène je salue dans un premier temps le travail du chef op qui nous a sublimé l’histoire par une très belle image, harmonieuse, parfois tendant vers une esthétique de tableau (je pense à des plans dans la chambre de Juliet dans laquelle se trouve des dizaines de bouquets de roses rouges, ce qui m’a légèrement fait penser au film de Manoel De Oliviera, L’étrange affaire Angélica ). Il a également réussi à bien mettre en avant les paysages de Guernesey, et à mettre en avant la nature, et le côté insulaire. Le casting est bien choisi, nous avons notamment comme rôle principal Lily James, que l’on a pu voir de nombreuses fois à l’écran dernièrement, notamment dans le dernier Mama Mia (je vous partagerais bientôt mon avis sur le dernier). A ses côtés nous trouvons entre autres deux actrices de la série Downtown Abbey. Chacun des personnages est bien caractérisé et ensemble ils forment un bon groupe qui porte l’histoire. Nous avons une bonne progression de l’histoire sur un rythme doux, mais pas ennuyant. Entre Londres et Guernesey nous découvrons des parcours de vies aux opposés séparés par la guerre et l’occupation.

 

 

Mike Newell a su sublimer le roman, et également faire un bel hommage aux personnes ayant vécu à ce moment. Bien que l’histoire soit fictive, il y a un réalisme présent notamment dans le contexte, le lieux.. qui nous donne une impression d’histoire vraie.

Le film ne doit plus passer en salle je pense, mais je vous souhaite de le voir, car il vous laisse avec une âme d’aventurier(ère) à vouloir vous aussi partir sur cette si belle île et y découvrir son passé.

Quels livres avez-vous lus cet été ?

Bécots ! Pauline xxx

Review – Les Indestructibles 2

Cela fait des années qu’on l’attendait, 14 années à se demander si l’on verrait à nouveau notre famille adorée à l’action, 14 années à entendre des rumeurs d’une suite et des rumeurs d’arrêt de suites chez Pixar … Mais les voilà de retour sur nos écrans pour notre plus grand bonheur … Les Indestructibles !!

J’avais 7 ans lors de la sortie du premier volet des Indestructibles, et j’avais adoré le film, le mot est faible. L’univers était très bien travaillé, les personnages avaient chacun une identité propre pour en faire une famille très attachante avec laquelle nous étions dans l’action. Mon souhait, que je partageais avec tant d’autres, était d’avoir une suite ! Nous voici 14 ans après, du haut de mes 21 anniversaires je souhaitais toujours autant voir la suite de leurs aventures, et miracle, la suite a été réalisée. Je me suis rendue au cinéma pour le voir avec, je l’avoue, quelques craintes… Le film allait-il rester fidèle au premier ? Réussiraient-ils à faire opérer la magie à nouveau ? A innover ? Et surtout à ne pas nous décevoir … Car il faut avouer qu’après nous avoir fait attendre plus d’une décennie le niveau d’attente du public s’est quelque peu endurci.

Verdict : fantastique ! Tout d’abord revoir Les Indestructibles sur grand écran est un bonheur immense, et cela nous replonge quelque peu en arrière en nous faisant profiter du film avec un regard revenu en enfance. A la vue de la bande d’annonce j’étais embêtée du fait de retrouver les personnages là où nous les avions laissés, à savoir bébé Jack toujours bébé. Et finalement après avoir vu le film je trouve que c’était une très bonne idée car finalement on retrouve nos personnages comme si nous ne les avions jamais quittés, et bébé jack ne nous avait pas montré tous ses talents ! Le scénario nous embarque assez vite j’ai trouvé, malgré que l’histoire soit un peu trop prévisible (avis partagé avec une amie, je ne sais pas si tout le monde partage cet avis). Au niveau du visuel j’ai beaucoup apprécié le fait de rester proche du dessin traditionnel, bien qu’il soit modernisé avec du travail sur les volumes, les textures, matières, ombres … on reste sur du dessin animé “classique”, et non pas un dessin qui tente de se confondre à la réalité comme avec le dernier Livre de La Jungle où le réalisme a été cherché quitte à être très troublant. En gardant ce type de trait ils ont ainsi gardé l’esthétique du premier film, et ont joué sur la modernité plutôt dans l’histoire que dans le type de dessin et je les remercie pour ce choix.

Une modernité qui se traduit par la situation de la famille, ou bien de leur environnement, l’intrigue n’a pas échappée (comme grand nombre de films d’animation ou non) à l’invasion des écrans partout. Nous baignons aujourd’hui dedans et il s’en va que les films s’en imprègnent ce qui est un peu dommage car ça devient, selon moi, une facilité/un sujet un peu trop commun. Mais cela dit, cela retire en rien la qualité du film et de son histoire en globalité.

Concernant la fin, nous avons trouvé, qu’elle offre une possibilité à une suite, elle clôt le film d’une bonne manière tout en laissant la possibilité aux créateurs d’avoir matière pour d’autres histoires … Cependant, Pixar l’a beaucoup fait comprendre ces dernières années, ils ne souhaitent plus travailler sur des suites, ce qui va à l’encontre de leur idée première de création et donc de création de nouveaux univers pour se renouveler. Après tout celui-ci étant bien réussi, il vaut peut-être mieux clore cette aventure sur un bon film plutôt que se lancer dans un 3ème au risque de baisser quelque peu le niveau.

Quel est votre Pixar préféré ?

Bécot ! Pauline xxx

 

Rendez-vous quai 9 3/4 pour un voyage magique !

 

Avant de commencer cet article, je voudrais adresser un petit mot aux personnes à la recherche d’information sur les studios, sur comment s’y rendre etc… Je fais un point sur l’organisation de notre visite des studios vers le milieu de l’article, ainsi si vous ne souhaitez pas être spoilés sur ce que vous verrez aux studios, je vous conseille de vous rendre directement à cette partie. Pour les autres en avant pour l’aventure !

En attendant le Poudlard Express.

J’ai baigné dans l’univers Harry Potter depuis toute petite, j’ai toujours été fascinée par cet univers magique que ce soit à travers les lignes de J.K Rowling ou face aux films de talentueux réalisateurs. Petits nous jouions avec deux amis des après-midi entiers à nous prendre pour Hermione, Harry et Ron, baguettes chinoises à la main à nous entrainer aux sorts. Et quand nous quittions nos costumes c’était dans les jeux vidéos Harry Potter ou avec les Lego que nous continuons nos aventures à Poudlard. (En parlant de lego … une nouvelle collection Harry Potter est sortie !!! Attention au porte-monnaie, Poudlard vous coutera 419€, comptez une centaine d’euros pour la grande salle seule. ) Et cet attachement à l’univers Harry Potter ne m’a jamais quittée.

“Whether you come back by page or by the big screen, Hogwarts will always be there to welcome you home.” – J.K. Rowling

Rêvant de me rendre aux studios Harry Potter dès son ouverture, j’avais patienté en me rendant entre temps à deux expositions, l’une est celle qui s’était tenue à la Cité du Cinéma de Paris il y a quelques années. Je venais tout juste d’arriver à Paris pour mon école de cinéma, et je m’y étais rendue avec ma mère. J’avais absolument adoré cette exposition qui nous permettait de plonger de plus près dans l’univers de la saga, à travers de nombreux espaces avec beaucoup de pièces exposées et mis en scène dans différentes scénographies pour représenter des dortoirs, bureau, grande salle, serre de botanique … Il y avait beaucoup de costumes et d’accessoires avec quelques interactions, notamment dans l’espace dédié à la botanique où nous pouvions à notre tour faire la rencontre des mandragores, au risque de tomber comme Neville. J’étais telle une enfant devant tout ce que je voyais, j’avais même négocié pour avoir le droit d’avoir le choixpeau sur la tête (qui était destiné qu’aux enfants… stupide). Ma rencontre avec Dobby reste un des moments forts de l’exposition. J’étais repartie des étoiles plein les yeux avec un bonnet Gryffondor sur la tête et ma lettre d’admission à Poudlard. Nous avions payé 22€ pour le tarif standard, et 17€ pour le tarif jeune. (J’ai été invité il y a quelques mois à l’exposition Game Of Thrones, exposition qui fonctionne sur le même principe d’exposer des costumes et accessoires, et qui a les mêmes tarifs à quelques centimes près. J’ai été assez déçue, après je ne suis pas fan de la série que je n’ai jamais suivie, mais objectivement j’ai trouvé que vis à vis de l’exposition Harry Potter au même prix cela n’avait rien à voir, l’expo GOT était très courte il y avait peu d’espace (cependant les scénographies étaient très bien travaillées pour certaines, sur ça je n’ai rien à dire), il y avait également peu de costumes et accessoires donc j’ai trouvé que le prix était cher pour le peu de chose à voir …

L’année suivante je me suis rendue en plein coeur de Paris, sur l’Ile Saint Louis que j’affectionne tant, pour me rendre à une exposition sur les designs d’Harry Potter. Exposition où je me suis rendue deux fois tellement je l’ai appréciée. Cette exposition était gratuite et se situait dans la petite galerie Arludik, rue saint-louis en l’ile. Une fois la porte franchie nous découvrions aux murs des dizaines de graphismes créés par le duo MinaLima a qui l’ont doit tout l’univers visuel d’Harry Potter, en passant par les Daily Prophet, Seeker Weekly, ou encore étiquettes de potions. Cette exposition nous offrait une occasion unique d’observer de si près des pièces vues ou seulement entrevues dans les films. J’avais été éblouie par le détail de leurs travaux, et c’est en allant dans ce détail que l’univers a pu être autant “réaliste”.

 

 

 

 

Billet pour le Poudlard Express en main ? Direction Londres !

C’est l’année dernière que les choses sérieuses ont commencés, mes amis m’ont offert pour mon 20ème anniversaire une place pour aller aux studios Harry Potter à Londres !! Je ne m’y attendais absolument pas et la surprise a été très grande, j’ai versé quelques larmes de joie j’avoue… En ouvrant une grande carte d’anniversaire j’ai trouvé à l’intérieur un billet pour le Poudlard express et après un état de choc et lecture du message je comprenais que j’allais enfin découvrir les lieux des tournages !

C’est ce 11 Août dernier après plus d’un an d’attente que le jour est arrivé ! Et c’est après 2 métros parisiens, 1 Eurostar, 1 train londonien et 50 minutes de marche que nous sommes arrivées aux studios !

 

 

Première étape : Récupération des billets !

Je suis tombée sur une dame super gentille qui m’a récité le message d’anniversaire qu’avaient écrit mes amis sur le billet cadeau, dans un français au fort accent anglais plein de bonne humeur, rien de mieux pour commencer cette visite. J’ai eu le droit à un super badge que j’ai porté fièrement toute la journée indiquant à tout le monde que c’était mon anniversaire (il y 6 mois de ça, un deuxième anniversaire très chouette du coup), et j’ai eu le droit à mon passeport d’activités exceptionnellement car c’était mon anniversaire, alors que normalement c’est uniquement pour les enfants… Autant vous dire que j’y étais comme une reine et tout le monde m’a souhaité mon anniversaire toute la journée ! J’étais déjà aux anges, intenable, pire que tous les enfants présents, alors que j’étais juste dans la file d’attente.

 

 

 

Premiers pas à Poudlard

Une fois le chemin fait jusqu’au début de l’exposition, et avoir passé une salle retraçant l’histoire du phénomène, on vous emmène dans une salle de cinéma où l’on vous montre des moments forts des différents films. A la suite, un des moments les plus magiques que j’ai pu vivre s’est produit …. L’écran de cinéma se lève d’un coup nous révélant l’immense porte de la grande salle devant nos yeux, le moment est saisissant, j’ai lâché un grand “ohhhhhh” qui était tout sauf discret. Un enfant plus près du garçon qui s’occupait de cette partie de visite, m’a volé ma place lorsqu’il a demandé qui avait son anniversaire, et ainsi cet enfant a ouvert à MA place la porte de la grande salle (j’ai trouvé ça horrible qu’un moldu de 6 ans me vole ma place, si je le re croise il se prendra un endoloris, car oui j’ai acheté ma baguette !). En ce moment les studios abordent le thème de la coupe du feu, nous avons donc eu le droit à la reproduction du tirage au sort des participants du tournois des trois sorciers dans la grande salle. Cette dernière est absolument incroyable, le sol est fait de vraies pierres, les murs sont très travaillés, et les grandes tablées nous plongent lors des grands rassemblements dans la grande salle.

 

 

A sa sortie nous voyons tout l’arrière des feuilles de décors. Nous apprenons pas mal d’astuces qui ont été créées pour les tournages, pour les bougies volantes, le plafond de la grande salle, des effets de perspectives, nous pouvons observer un pan d’escalier qui servait aux acteurs puis qui était entouré par des escaliers en incrustation afin de donner les illusions des grands escaliers en mouvement. Nous pouvons observer également de plus près un grand nombre de tableaux tous peints spécialement pour les films, dont un de Newt Scamander (Norbert Dragonneau dans les animaux fantastiques), ou encore un représentant le Professeur Mcgonagall jeune sur l’un des murs de la salle commune Gryffondor.

Les décors sont incroyables, notamment le bureau du Professeur Dumbledore, à côté de son escalier imposant, c’est assez magique de pouvoir le voir en vrai après l’avoir tant vu dans les films. Il y a une réelle atmosphère qui s’en dégage, nous pouvons y voir son armoire à souvenirs ou encore l’épée de Gryffondor.

 

 

Un autre set assez surprenant est la salle de classe de potion, il y a énormément d’accessoires rendant le lieu très réel, on nous y a présenté des bocaux dans lesquels se trouvent des os de chiens… La magie est présente avec des chaudrons dont les cuillères tournent à l’intérieur. Après être passées chez Hagrid puis chez les Weasley, et après un premier cours de balai, nous arrivons dans un tout autre univers, celui du manoir des Malefoy, non loin de la tombe familiale de Tom Jedusor…. Puis après un détour par le ministère de la magie et le bureau poudré de Dolores Ombrage nous arrivons à une des parties les plus récentes des studios … La forêt interdite ! Et ici immersion garantie. Une fois le portail franchit nous commençons à marcher sur un sol quelque peu croustillant entre herbe et bois, nous avançons entre de grands arbres, il fait sombre, de la fumée se mêle à nous, des odeurs de bois arrivent à notre nez tandis que des bruits nocturnes se font entendre. Nous passons saluer Buck blanc comme neige dans la pénombre, il nous salut à son tour. Le temps est arrivé de nous engouffrer sous les racines et de nous enfoncer dans la forêt…. Au détour de multiples racines géantes un cri se fait entendre, Aragog apparait soudainement et de multiples araignées géantes descendent du haut des arbres vers nous. Heureusement un patronus n’est pas loin et sa vue nous rassure quelque peu.

 

 

Un des lieux uniques : Le quai 9 3/4. A notre arrivée sur le quai la scène est magique, des chariots transportant des valises sont partout, certains prêts à traverser les briques de la gare pour accéder au quai. Le Poudlard Express fume criant le départ imminent. Nous montons dedans prêtes pour le voyage, à bord de ce train ayant réellement été en service avant d’être utilisé pour les films, nous revivons les 7 années de nos chers amis à travers des compartiments représentant chaque année. Celle représentant l’attaque des détraqueurs dans Harry Potter et le prisonnier d’azkaban est remarquable. Et c’est à notre tour de s’assoir sur la banquette et de voir notre choco grenouille s’échapper.

 

 

Autre lieu absolument incroyable, Le chemin de traverse. Nous commençons par marcher sur les pavés ayant vécu, en plein milieu de la rue, une fois gravi les trottoirs nous avons les façades peut symétriques de Grigotts puis non loin de là, reconnaissable à ses milliers de boites de baguettes, nous avons la boutique d’Ollivander, puis si une envie vous prend d’acheter une chouette il vous suffit de regarder derrière vous. Marchez quelques mètres, et vous voici aux portes du paradis, Weasley’s Wizard Wheezes, (Weasley, Farces pour sorciers facétieux). Levez les yeux, les Weasley vous saluent, regardez aux travers des vitrines, les bonbons tombent tels des fontaines de saveurs !

 

 

Une chose dont on rêve quand on a évolué dans l’univers Harry Potter depuis qu’on est haut comme trois pommes, c’est de pouvoir à notre tour entrer à Poudlard (certains disent que l’école n’existe pas …. Faux), et la fin de cette visite vient à réaliser en quelques sortes ce rêve. C’est face à la maquette de Poudlard échelle 1:24 que vous vous trouvez. Plongé dans la pénombre, Poudlard se révèle à nous dans toute sa splendeur, vous y êtes. Les lumières illuminent la roche du château, entouré d’arbres, notre regard navigue du bas de la colline pour se diriger vers le pont, puis vers la grande salle, plus loin on discerne les serres de botaniques, plus en hauteur le bureau de Dumbledore. Tout le monde observe les yeux brillants dans un grand silence cette école dont on a toujours rêvé. On en fait le tour et nous nous retrouvons à ses pieds, et ainsi Poudlard nous parait immense et réel.

 

 

Le Principe des studios “the making of Harry Potter” est le fait de voir le dessous des films, donc au-delà de voir les décors, et leurs envers, nous découvrons également tous les mécanismes créés pour faire naître la magie de ce monde. Ainsi beaucoup de pièces sont en action pour mettre un point d’honneur sur le fait que beaucoup d’effets ne sont pas entièrement fait numériquement, mais il y a un gros travail notamment d’animatronique. Nous pouvons observer le fonctionnement du saule pleureur, ou bien encore de la porte de Gringotts ou de la chambre des secrets, nous découvrons également que pour certaines scènes un animatronique de la tête d’Hagrid a été créé !

 

 

 

La visite se passe majoritairement en intérieur, mais il y a une partie extérieure absolument incroyable où l’on peut voir devant nous des éléments majeurs de la saga à savoir le magicobus, le 4 Privet Drive (et on peut aller dedans !!!!!), la maison des Potter, la section du pont couvert de Poudlard, et nous pouvons faire une virée dans la voiture des Weasley et sur la moto volante d’Hagrid.

 

La visite est interactive nous pouvons ainsi participer à un cours de balai, de baguette, faire opérer la magie dans la maison des Weasley … Et avec mon super passeport d’activités, j’avais pour mission de trouver les vifs d’or cachés dans tous les studios, et j’avais à certains endroits des tampons pour marquer mon passeport.

 

 

 

 

Lors de notre pause repas nous avons pu ENFIN gouter à la bière au beurre et autant vous dire que les avis ont été partagés. Il faut dire que ce breuvage est assez surprenant à la première gorgée, nous avons une bière avec dessus une sorte de crème fouettée assez épaisse avec un fort goût de caramel, mais les deux ensembles créent un mix de goûts et textures assez hum … inédit ! Pour ma part j’ai bien aimé et j’ai finis ma tasse collector (£6,95 (environ), contre £3,95 (environ) dans un verre en plastique basique), cependant je n’en aurais pas bue une deuxième car c’est rapidement écoeurant, mes amies n’ont pas pu finir la leur, comme beaucoup d’autres visiteurs.

 

 

Nous retrouvons les designs de MinaLima dans une grande vitrine, ce qui complète parfaitement l’exposition que j’avais faite à Paris. Nous voyons ainsi l’ampleur de leur génie et de leur créativité. Cette complémentarité entre les deux expositions, s’est faite aussi avec celle que j’avais fait à la cité du cinéma où j’avais vu beaucoup d’accessoires et costumes. A Londres nous voyons surtout les décors, les lieux de tournage, il y a également des costumes et accessoires mais on est plus sur du décor, des compositions de set, ainsi les deux expositions se complètent beaucoup et j’ai trouvé ça très appréciables.

 

 

 

L’étape ultime, et pas des moindres … La boutique souvenirs ! Il faut savoir qu’il y a plusieurs boutiques souvenirs, des petites aux abords du quai 9 3/4 notamment et ensuite une grande à la fin. Et disons que la tentation est grande, très grande même… Surtout que lorsqu’on voit les prix en livre on ne voit pas le prix en euro qui est plus élevé, donc la note est vite salée en caisse. Vous y trouvez une gamme énorme de produits, passant des baguettes, aux sucreries, en passant par les vêtements au couleurs des maisons, des livres, jeux de société, mugs… J’avais en main des arguments forts et convainquant pour (((ne pas))) céder qui étaient les suivants : – tu en rêves depuis des années, – tu ne vas pas revenir ici demain, – tu vas le regretter si tu ne l’achètes pas, -tu n’as qu’une vie, – ça coutera plus cher sur la boutique en ligne, – tu rembourseras ces frais avec ton prochain salaire. Ainsi ces arguments ont évincé l’argument – ce n’est pas un achat utile. Je me suis donc retrouvée, en plus de ma tasse Butterbeer, avec ma baguette magique (achat utile, je suis sure quelle fonctionne), une chocogrenouille (achat utile, il faut bien se nourrir), des Jelly Belly Beans Bertie Bott’s (achat utile, même argument), une carte au design du daily prophet avec Dumbledore en 3D (achat utile, car c’est utile). J’ai également récupéré mon guide souvenir que mes amis m’avaient offert avec ma place, il est très complet et permet de revivre votre visite, et permet de pouvoir montrer à ses proches les coulisse de la visite, en plus des plus de 400 photos prises … Il faut savoir que la boutique souvenirs est très chère, et les prix ne sont pas justifiés, on paye la marque pour le coup. De même pour les activités, comptez £14 pour avoir une photo imprimée de vous sur le balais (avec différents fonds au choix) ou vous en robe de votre maison dans une affiche (soit celle de Harry ou celle de Bellatrix), £20 pour la vidéo, et ensuite les prix grimpent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On passe en deuxième année ?

Comme vous aurez pu le comprendre, et j’ai essayé de sintériser au mieux mon article (ça n’a pas fonctionné c’est un roman), j’ai absolument adoré ma visite des studios !! C’est quelque chose à faire pour tout les Potterhead mais aussi pour les passionnés de cinéma, et également pour ceux n’étant pas ultra calés dans l’univers Harry Potter (la visite aura moins d’impact sur vous, mais vous serez tout de même plongé dans l’univers magique à coup sûr !). C’est ça qui est intéressant avec cette exposition j’ai trouvé, car à celle de Paris, quelqu’un ne connaissant pas bien l’univers Harry Potter pouvait vite s’ennuyer de voir juste des costumes/accesoires dont il ne connaissait pas l’histoire. Or, ici, aux studios, même si vous ne connaissait pas trop Harry Potter, vous avez ce côté grandiose qui va directement vous prendre, et tout ces espaces avec de l’animations et beaucoup d’informations vont finalement vous plonger dans l’univers et vous faire apprendre beaucoup de choses. Donc à mon sens les studios sont destinés à tout public, sorcier ou moldu !

Je prévois déjà d’y retourner, je ferai cette visite pendant la période de Noël pour pouvoir vivre l’expérience de Poudlard sous la neige ! Et cette fois j’ouvrirais la porte de la grande salle, je vais élaborer un plan … Cette fois ci j’y resterai plus longtemps, pour pouvoir explorer un peu plus. Et si je gagne au loto entre temps je m’achèterais le pull de Noel de Ron !

Petit point organisation

Pour ma part mon billet était un billet cadeau, c’est à dire que je pouvais, pendant environ 1 an, choisir n’importe quel créneau pour ma visite aux studios, (contrairement à Disney par exemple avec certains billets où l’on peut réserver en semaine mais pas les week-ends ou hors périodes de vacances etc), ce qui est très pratique car on ne se retrouve pas bloqué, à part la date de fin de validité. A l’origine je rêvais d’y aller à Noël car je savais qu’ils enneigeaient certaines parties des studios et qu’ils mettaient plein de sapins de Noël, et étant une grande fan de Noël je voulais y aller à ce moment-là. Cependant partant à trois, nous n’avions pas les mêmes disponibilités et à trop attendre il n’y avait plus les créneaux qui nous plaisaient, et nous avons préféré reculer notre visite pour avoir un créneau à 9h et pouvoir tout voir, sans l’esprit de noël, plutôt que d’y aller pendant la période noël mais avoir que 3h de visite au pas de course et ne pas pouvoir visiter correctement.

Réservation du billet pour les studios

C’est donc sur le mois d’Aout que nous avons convenu d’une date, ne savant pas à l’avance si nous serions en stage/travail à ce moment-là nous avons choisi de partir à Londres le samedi matin et revenir à Paris le dimanche soir après avoir passé la journée aux studios. Il faut savoir que les créneaux de visite partent très très vite ! Donc il faut s’y prendre à l’avance. Avec un billet cadeau vous devez contacter le service en charge des réservations afin de réserver un créneau, et vous recevez en échange par mail une confirmation avec votre numéro de réservation ainsi que votre horaire de visite inscrit. Une fois ma place réservée, mes deux amies ont réservé les leurs dans la foulée pour être sûre que l’on ait toutes les trois accès au même horaire. Pensez lors de votre réservation à sélectionner si vous le souhaitez un audioguide, et vous pouvez aussi prendre le guide souvenir (qui est en vente aux boutiques, pas de panique si vous oubliez de cocher la case).

Il existe différents types de billets, certains sont un peu moins cher car ils sont utilisables qu’a certaines dates pré sélectionnées au cours de l’année où l’influence est moins importante, notamment en semaine. La différence de prix n’est pas très importante, à savoir £2 sur un billet adulte, mettant le billet à £39 au lieu de £41 (soit environ 46€ en fonction de la livre). Ces tarifs sont ceux du site officiel anglais, dans les £41 vous disposez seulement de l’entrée aux studios, AUCUN trajet n’est compris dedans. Sur le site Français on vous propose directement une offre entrée pour les studios + navette aller/retour centre Londres (il y a différents points de rencontre) vers les studios à Leavesden, qui vous coutera au minimum 98€. Mais attention à cette offre, prenez bien le temps de tout lire et de bien vous informer, car les navettes proposées dans cette formule, peuvent être disponibles également quand on a déjà acheté notre place. Lorsque je m’étais renseignée, une fois nos places achetées (juste entrée), pour prendre une navette (les mêmes proposées dans l’offre) je m’étais rendue compte que l’horaire de retour était pré-définit. Je m’explique, si vous avez votre créneau de visite à 9H, la navette vous y dépose pour un peu avant 9h pour récupérer vos billets, et le retour est à 13H30 (de souvenir), l’heure est fixée vous laissant ainsi peu de temps pour la visite, ce qui est selon moi pas une bonne solution.

Chemin vers les studios

Nous avons opté pour une autre solution afin d’avoir plus de liberté et de temps de visite tout en faisant des économies. Nous avons choisi de prendre un train à partir de Euston Station pour aller jusqu’à Watford Junction, l’aller-retour nous a couté £11,50 (soit avec les taxes 13,41 €), et le trajet a duré une vingtaine de minutes seulement (faites attention certains trains marquent plus d’arrêts et sont donc plus long !). Nous avons acheté nos places à l’avance sur internet, pour gagner du temps, et nous les avons retirées sur des bornes en gare grâce au numéro que vous recevez par mail. Nous avons choisi de retirer nos place en arrivant le samedi pour être tranquille le dimanche et ne pas avoir à faire la queue pour retirer nos places au risque de louper le train (il y a un grand nombre de bornes finalement). Pour des raisons d’économie et de gain de temps (étant seulement 2 jours à Londres nous voulions profiter sans se ruiner ni perdre de temps dans les transports), nous avons trouvé une auberge de jeunesse, appartenant à une chaine PubLove, qui était à 1 minute à pied de Euston station, ainsi pas besoin de payer un ticket de métro pour s’y rendre, et pas besoin de se lever aux aurores et traverser tout Londres pour atteindre la gare. L’auberge nous a coûté pour une nuit £17,85 (soit avec les taxe 24€ environ), seul hic il y avait qu’une salle de bain pour 5 dortoirs, mais pour une nuit ça a fait le job.

Une fois arrivé à Watford Junction vous avez la possibilité (si vous réservez longtemps à l’avance) de prendre des bus Harry Potter qui partent de la gare de Watford Junction et vous emmènent aux studios, il y a 15 min de trajet pour £2 le trajet simple ou £2,50 a/r. De notre côté nous nous y sommes prises trop tard et tous les bus étaient complets. Il y a des bus de ville qui peuvent vous approcher des studios, cependant faites bien attention car dans notre cas, le dimanche matin vers 8h on n’en avait pas. C’est donc à la force de nos pieds que nous nous sommes rendues aux studios depuis la gare de Watford Junction, comptez 50 minutes de marche, c’est une ville avec des trottoirs, le trajet n’est pas dangereux et se fait tranquillement. Pour le retour nous étions très fatiguées de piétiner depuis 4h du matin la veille donc nous avons pris un uber pour revenir à la gare, il nous a couté environ £5, et ça nous a permis de gouter un peu à la conduite du côté gauche.

Total :

Pour notre voyage nous avons dépensé 164,41€, sans compter la nourriture (nous avions emmené le petit déjeuner pour limiter les dépenses), et sans compter les dépenses shoppings/souvenirs. Je trouve que nous nous sommes plutôt bien débrouillées, après cela reste une sortie chère, je pense notamment à ceux voulant y aller en famille, c’est un certain coût, mais c’est absolument magique !!

Voici le détail :

Eurostar a-r : 78€, Auberge : 24€, Train Euston-Watford a/r : 13,41€, Place studio tour Harry Potter : 46€, Uber : 3€ environ. Soit : 164,41€

Tips

Je conseille, pour profiter au mieux des studios, d’acheter une place simple sans navette. Puis prendre le train à Euston station jusqu’à Watford Juction et de prendre le bus Harry Potter faisant le trajet depuis la gare vers les studios. Pour rappel, la place pour les studios doit être obligatoirement achetée AVANT de s’y rendre. Pareillement pour le train euston-watford réservez le à l’avance au moins vous savez à quelle heure il est, et combien de temps il met, et vous aurez l’esprit plus tranquille le jour J. ET faites attention, renseignez-vous si il n’y a pas de perturbations du trafic, par exemple en ce moment aucun train ne transite à Euston station pendant 3 week end dû à des jours fériés en Angleterre.

Concernant l’audio-guide, je vous conseille de le prendre, il coute £4,95, il apporte vraiment un plus à la visite avec beaucoup d’informations dont des vidéos.

Concernant votre date de visite, il faut savoir que les studios offrent différentes expériences, vous pouvez plonger encore plus dans les secrets des films en ayant une visite accès sur les costumes non présentés dans la visite de base, sur leur confection et histoires. Les studios s’adaptent également aux saisons, Halloween arrivant à grand pas, les studios vont adopter le thème des forces du mal, ainsi la grande salle sera revêtue de citrouilles avant de laisser place à la neige. D’autres événements ont lieu, comme des journées costumées où les visiteurs viennent en arborant les couleurs de leur maison, et …. le Hogwarts After Dark dinner, à savoir une soirée sous le signe d’Halloween où vous dégustez un festin dans la grande salle !! Le tout pour £240, rien que ça !

Niveau nourriture, il y a un endroit pour se restaurer avec un point fast-food près du point de vente de la bière au beurre. Vous attendez pas à de la grande gastronomie, et comptez un prix assez cher pour ce que c’est, personnellement la prochaine fois je pense que je m’apporterai mon sandwich pour économiser un peu et manger quelques choses d’un peu plus bon. Cependant le service est assez rapide !

Niveau temps de visite, nous sommes restées 6h sur place dont 30/40 minutes pour se restaurer et déguster notre bière au beurre. Cependant, nous avons fait un peu rapidement la dernière partie car il y avait un peu plus de monde, et il y a pas mal de choses que je n’ai pas écoutées/vues sur l’audio guide, donc la prochaine fois je resterais plus 7h/8h. Ils disent à certains endroits que la visite se fait en 3H-4H, mais si vous restez si peu de temps vous ne verrez pas grand-chose…. Prenez le temps de tout observer dans le détail, laissez vos yeux se perdre entre les feuilles de décors, observez ce qui vous entoure car pleins de secrets s’y cachent. N’hésitez pas à discuter avec les membres du staff qui sont présents au cours de la visite ils ont pleins de détails sur les films et tournages à vous transmettre et sont ravis de les partager avec vous, ils sont adorables donc n’hésitez pas une seconde ! Petit conseil soyez à l’affut du moindre détail dans la dernière pièce de la visite, et essayez de trouver les baguettes de Daniel Radcliffe, J.K Rowling parmi les noms de tous les magiciens qui ont permis aux films de voir le jour.

 

 

 

 

Je vais vous laisser là, en espérant vous avoir fait vivre au mieux l’expérience des studios pour ceux n’ayant pas la possibilité de s’y rendre, ou fait revivre l’expérience à ceux s’étant déjà promené au chemin de traverse. Si vous avez des questions sur les studios n’hésitez pas à me demander je serai ravie de pouvoir vous aider. Sur ce, je vous souhaite une bonne journée et surveillez votre courrier, peut être qu’une lettre arrivera un jour ….

Êtes-vous plus Bertie Bott’s, Weasley Wizard Wheezes, ou Honeyduke niveau sucreries ?

(merci de ne pas utiliser mes photos)

Bécots ! Pauline xxx

 

Les 5 doigts de la main – Juillet

Voici le deuxième volet dans cette nouvelle catégorie d’article, ce-mois ci je reviens sur le mois de juillet avec 5 choses qui m’ont accompagnée durant le mois passé.

Juillet est pour moi synonyme de vacances, depuis petite c’est en juillet que je pars 3 semaines hors de ma Normandie pour trouver le soleil du sud. L’année dernière mes vacances s’étaient dessinées au dernier moment, cependant cette année j’ai eu la chance de trouver des stages me permettant d’avoir l’été de libre pour profiter de mes vacances qui seront peut être bien les dernières avant un bon moment !

Concert

Juste avant de partir dans le sud, je me suis rendue avec une amie à un concert qu’on attendait depuis un petit bout de temps : Ed Sheeran au stade de France !

Nous étions déjà allées le voir lors de son concert à Bercy l’année dernière, que nous avions absolument adoré ! Son concert était à son image, très simple, juste lui ses multiples guitares et son looper, loin des shows avec des numéros de danses et acrobaties dans les airs. Bercy avait été conquis, nous les premières. Un des points forts et agréables de ce concert était le public d’une moyenne d’âge de 25 ans environ, tant filles que garçons le soutenant sans être dans la démesure, nous étions en gradin et aucune groupie hurlant ne nous a gâché le concert, un bonheur.

Le stade de France annoncé, nous avions déjà réservé la date en espérant avoir nos places, ce qui s’est produit. C’est ainsi que le 7 juillet dernier nous avons affronté la canicule parisienne et le RER bondé pour nous rendre au Stade de France. Nous avons pris à nouveau des places en gradin car nous ne sommes pas très adepte de la fosse et le but étant de profiter du concert et non de faire des malaises. Nous étions dans le premier bloc à gauche de la scène à deux rangs de la fosse, autant vous dire que la vue était royale. J’avais quelques craintes sur ce concert au stade de France par le fait que la scène n’avait pas d’avancée, la track list assez similaire à celle de Bercy, et sur comment il allait emmener le public avec lui seul sur sa petite scène avec le son du stade de France qui n’est pas optimal pour un concert … Et il a fait un concert absolument incroyable, l’ambiance était bien présente dans tout le stade, tout le monde en chorale avec lui. Une fois de plus il a su mettre toute son énergie en marche pour nous embarquer dans un super concert. La cherry on the cake aurait été un duo avec Beyoncé qui était dans les alentours sur Perfect, mais elle s’est vu être remplacée par Louane…

 

 

 

Talk-show

Son nom ou son émission vous sont déjà peut être arrivés aux oreilles, ou bien vous avez dû entendre parler d’une de ses dernières catégories de vidéos : the Carpool Karaoké. James Corden est un des animateurs phares de talk-show avec son The Late Late Show with James Corden. Je connais son émission depuis des années, c’est quelqu’un que j’aime beaucoup pour sa joie de vivre et son envie de partager des bonnes ondes, et encore plus j’adore son humour. Britannique de nationalité son humour à la british fait parti de ceux que j’affectionne le plus. Cet été, ayant de nombreuses heures de tranquillité, je me suis refait une grande partie de ses sketchs disponibles sur la chaine youtube du The Late Late Show with James Corden, entre les Take a break, Crosswalk the musical, et autres parodies. Un des derniers évènements marquant est la participation de Paul McCartney avec qui ils ont fait un docu/vidéo d’une heure avec notamment une partie de carpool karaoké !

 

Mode

Cela fait un moment que l’on en voit partout, ils ont inondé instagram ces derniers mois … Les sacs en osier. Il y en a pour tous les gouts, en terme de formes, de tailles, du customisation… Cela faisait un moment que j’en cherchais un, cependant les prix de certains sacs étaient un peu dérisoires et pas trop justifiés, l’effet mode rajoutant quelques euros supplémentaires à un prix raisonnable …

C’est sur le port de Hyères, où j’étais en vacances, que je suis tombée nez à nez avec une nouvelle boutique à l’esprit bohème. Ils y vendaient de nombreux sacs en osier dont un modèle de la forme que je recherchais,  avec une partie en osier et le reste en cuir pour la sangle et le rabat. Ce que j’apprécie dans ce modèle c’est qu’il permet de mettre pas mal de choses à l’intérieur mais sans être trop imposant. Etant fait à la main, j’ai du prendre le temps de bien vérifier le sac sous tous ses angles pour voir si il allait bien tenir dans le temps, ce n’est pas une matière tout terrain disons.

Le sac a couté 29€, contre des modèles identiques vu dans les 35€-50€, donc une bonne affaire !

 

 

(c) Pauline PINOT

 

 

Autre

L’été rime avec farniente, en une image : bronzer en plein soleil assise dans une bouée sur la mer Méditerranée. Cette année j’ai amélioré l’équipement de la farniente en investissant 1,50€ dans une petite bouée pour boisson. C’est en allant à Primark il y a quelques mois que je suis tombée sur des bouées gonflables, puis sur une petite bouée hamburger dans laquelle on peut y glisser un verre ou une canette, rien de mieux pour se rafraichir les pieds dans l’eau. Un très bon investissement, pas cher, très pratique car elle ne prend pas de place, et efficace par sa bonne stabilité !

 

 

Applications

J’ai découvert Planoly lors de mon dernier stage où nous devions avec plusieurs autres stagiaires créer du contenu pour un compte instagram, et grâce à l’application nous pouvions travailler en collaboration sur le feed du compte insta en ajoutant nos photos. J’ai eu un vrai coup de coeur pour cette application et je me suis mise à m’en servir pour mon compte instagram. Je cherchais depuis un moment une application pour pouvoir gérer mon feed afin de l’améliorer et de l’emmener vers où je souhaite, cependant je ne trouvais pas d’application gratuite ou pas trop chère pour le faire. Planoly vous propose une version gratuite et une payante, lors de mon stage nous utilisions la version payante qui était justifiée et nécessaire au vue du compte à gérer, pour ma part je me suis dirigée vers la version gratuite, en premier temps car la version payante est assez chère à mon gout, puis au vue de l’utilisation actuelle que j’en fait et de mon compte instagram la version gratuite me suffit.

Depuis quelques temps j’ai changé mon feed notamment par rapport au format de mes photos qui se rapprochent du scope, j’aime cette esthétique cependant cela prend un peu de temps pour adopter ce format. Cette app me permet ainsi de placer mes photos dans une galerie au format de mon compte instagram pour vérifier par exemple que mes photos ont bien le même format, pour voir également dans quel ordre publier mes photos pour avoir un rendu harmonieux… Planoly permet également de publier à partir de l’application vers notre fil insta. Vous avez également la possibilité, si votre compte insta est en pro, de planifier vos publications. Vous pouvez également organiser vos stories et les planifier.

Vous disposez également dans l’application d’un calendrier pour observer vos publications ainsi que les heures à lesquelles vous avez publié du contenu. Une autre fenêtre d’analyse vous permet de suivre vos statistiques, avec la version gratuite vous avez accès seulement aux statistiques du mois et non de l’année.

La version gratuite vous restreint à un seul compte insta, à un utilisateur, à 30 Mo de place, à l’utilisation de seulement des photos, à une analyse juste mensuelle, et pour votre top post il se fait que sur les 5 derniers post.

Pour la version payante, il en existe différentes, selon votre besoin, la moins chère est à 9$ le mois et la plus chère à 159$ le mois.

Pour ma part je compte rester pour le moment à la version gratuite. Dernier point positif, l’application est assez minimaliste et simple d’utilisation.

 

 

Quelles ont été vos bonnes découvertes du mois de juillet ?

 

Bécots ! Pauline xxx