Review – Le Grinch

Saison des films de Noël

Qui dit Décembre, dit films de Noël ! Et plus nous approchons du réveillon, plus nous voyons des films de Noël à l’affiche des salles de cinéma. La semaine dernière je suis allée voir Casse-Noisette dont je vous parlais ici. En ce deuxième week-end de Décembre, il me fallait trouver un film dans le thème à aller voir. La rue dans laquelle j’habite est très commerçante, et donc elle se pare de pleins d’illuminations lorsque que Noël se fait attendre. Cette année, la rue a abordé des couleurs vertes avec une tête bien connue affichée un peu partout… Non, pas le père Noël… Mais Le Grinch !! En effet, le Grinch revient cette année sous forme de dessin animé, grâce à l’imaginaire d’Illumination Entertaintment, les parents notamment des Moi, Moche et Méchant. Un sapin en forme de la houppette du Grinch s’est également trouvé une place dans la rue. Voyant sa tête tous les jours, et aillant vu la bande d’annonce qui me donnait envie de le découvrir, je me suis rendue ce dimanche au cinéma pour voir le film.

 

 

Place au vert

Et c’est un film dégageant des bonnes ondes de Noël que j’ai pu voir. L’univers est très bien créé, on a une petit bulle remplie de guirlandes, sapins, et sucre d’orges. Le dessin et l’animation sont très bien faits, l’univers est maitrisé dans les moindres détails. Que ce soit sur les décors ou les personnages, les textures et reliefs sont bien travaillés. On retrouve de suite l’univers d’Illumination Entertaintment.

L’histoire tient la route, après nous sommes, comme dans le cas de Casse-Noisette, sur une histoire destinée aux enfants, donc elle est très simple et prévisible. Mais, cela ne retire rien au charme global du film. Il y a cependant quelques longueurs, à mon goût, mais cela représente qu’une part infime du film. Je n’ai malheureusement pas pu aller à une séance en VO, que j’aurais bien aimé faire pour entendre le Grinch version Benedict Cumberbatch. C’est donc un Grinch à la voix de Laurent Lafitte (de la Comédie Française) que j’ai découvert, un chouïat trop gentil dans la voix à mon goût. Cette gentillesse a également été trop présente dans le personnage du Grinch, dans ses actions et paroles. Je trouve que son côté ronchon n’a pas été assez poussé, nous restons un peu trop en surface.

 

 

Ce film s’est donc révélé agréable à regarder pour un dimanche après midi, nous avons l’esprit de Noël qui est au rendez-vous dans un cocon de douceur.

 

 

Quel-est votre film préféré d’Illumination Entertaintment ?

Bécots ! Pauline xxx

Venez rencontrer Michael Scott à Dunder Mifflin

Direction Scranton !

Steve Carell est un acteur que j’apprécie énormément. Cela faisait des mois que je voyais des mèmes ou GIF avec lui, dans des situations drôles, mais il m’était impossible de retrouver de quels films ils étaient extraits. C’est après quelques recherches que j’ai trouvé non pas le film, mais la série en question qui m’était alors totalement inconnue… The Office (us). Inconnue pour moi il a quelques mois, cette série est devenue maintenant l’une des meilleures que j’ai pu voir !

 

 

 

 

 

Dunder Mifflin Paper Company !

N’ayant pas la chance en France d’avoir la série sur Netflix, j’ai dans un premier temps regardé les premières saisons sur Dailymotion, avant d’apprendre que les épisodes étaient disponibles sur Prime Vidéo !

Cette version est l’adaptation par Greg Daniels, de la sit-com originale anglaise. La version américaine est un peu plus populaire et a durée 9 saisons (avec en plus des Webisodes), contre 2 saisons pour la version anglaise.

Le principe de la série : Une équipe vient filmer les employés d’une société vendant du papier d’impression, pour le bien d’un documentaire. C’est ainsi tout au long de 9 saisons, et webisodes, que nous suivons l’évolution de la société et de ses employés. Le tout dans un humour poussé à son sommet, notamment sous les traits de Michael Scott un patron inefficace mais que l’on aimerait tous avoir.

Ainsi, toute la série se découpe entre scènes de vie au bureau et dans les environnements des employés, et scènes d’interviews, de réactions des employés. La mise en scène est collée sur l’esprit du documentaire, en accentuant les effets qui mettent en valeur les réactions et effets comiques. On a une caméra très mobile, avec des mouvements francs, beaucoup d’utilisations de zoom et dézoom. Nous avons une caméra qui vient à capter tous les mouvements, et scruter la vie, même personnelle de ces employés. Avec pour aide, le son de leurs micros-cravates dont ils sont équipés. Nous avons ainsi une proximité très forte avec les personnages, que nous voyons sous toutes leurs humeurs, à différents instants de leurs vies. Nous avons beaucoup d’interactions entre la caméra et les personnages, ce qui renforce ce lien que nous créons très très rapidement avec eux, et qui nous rend très rapidement accros à la série !

 

 

 

 

 

Assistant (to the) regional manager :

Niveau personnages nous sommes sur différents clichés purs de profils d’employés, mais ils sont tellement bien travaillés et caractérisés, que cela fonctionne à merveille. Que ce soit seul, ou en groupe, chacun a son propre caractère qui vient apporter quelque chose à l’histoire, ainsi chaque employé à son rôle, et ne reste pas en tapisserie. Même Creed ou Toby, plus discrets, apportent un relief à l’histoire. Nous les voyons tous évoluer tant sur l’aspect professionnel que personnel, on a l’esprit d’une grande famille qui en nait. Nous avons une vraie symbiose entre tout le cast, ce qui donne la qualité de la série. Certains des personnages apportent le comique ambiant, tel que Dwight, un personnage tout en couleurs, avec son cousin Mose. Prêt à tout pour atteindre le poste de manager, en voulant diriger tout ce bureau, fière de son (faux) titre d’Assistant régional manager. Un comique qui se glisse également entre lui et Jim, qui prend un mâlin plaisir à lui tendre des pièges ou faire des blagues (entre lui faire croire d’être au centre d’une enquête de la CIA, ou de tomber sur une chasse au Graal dans les locaux…).

 

 

 

 

 

 

Tant de comiques de mots, ou de situations, qui se glissent dans la série, et dont le maître incontesté n’est autre que Michael Scott ! Prenez un enfant de 5 ans, mettez son esprit et sa mentalité dans le corps d’un quinquagénaire, faites-le bouger avec un corps chew-gum, ajoutez un faciès des plus expressifs, notamment dans le domaine des grimaces et airs niais…. Et voilà, vous obtenez Michael Scott !

Roi de la procrastination et des idées débiles, Michael Scott est un personnage extrêmement bien écrit et mis en scène. Bien qu’il soit stupide, utilisons les mots justes, il y a une grande humanité en lui et un grand coeur qui s’en dégage, ce qui nous le rend très attachant. Il ne considère pas les employés de Dunder Mifflin comme de simples employés, mais comme ses enfants. Son but est de leur amener de la joie, ce qui provoque parfois plus de l’agacement ou de l’effarement. Et le choix du casting n’aurait pas pû être plus juste, Steve Carrel incarne à la perfection Michael Scott et son air niais. Entre chants, danses, blagues, réunions des plus inutiles, mises en scène de lui-même dans des clips…. Il réussit à donner toute l’ampleur et le relief de ce personnage, qui n’a que ses employés dans sa vie. Nous le voyons évoluer au fur et à mesure des années, et le revoir à la fin n’est que pur bonheur ! Car, bien qu’Andy réussit à apporter la touche folie de “sous-Michael”, il faut avouer que deux saisons sans Michael Scott, ressemblent à un cake sans la Chery on the top !

 

 

 

 

La série est très addictive, d’autant plus, les épisodes ne faisant qu’une vingtaine de minutes, ils se regardent les uns à la suite des autres très rapidement. Les premières saisons sont plus courtes, le nombre n’épisodes passe de 6 pour la saison 1, à 27 en saison 9. Je vous conseille de vous rendre sur cette page qui décrit bien le déroulé des saisons et webisodes (disponibles, eux, sur youtube).

Je vous laisse avec une série de liens pour vous donner goût à la série que je vous conseille absolument !!

Pour ma part, je vais maintenant regarder la version anglaise.

 

 

 

Certains connaissent The Office (us) ? Quel est votre personnage favori ?

Bécots ! Pauline xxx

 

Review – Casse noisette et les 4 royaumes.

 

Au fur et à mesure des années on remarque que des traditions s’installent dans notre quotidien. L’une de ces traditions a lieu, pour ma part, chaque mois de Décembre. Chaque année avec une amie, nous allons au cinéma pour voir un film de Noël, celui qui m’a le plus marqué a été L’étrange Noël de Scrooge, adapté du livre de Charles Dickens que j’adore. Je suis rentrée chez moi ce week-end, et étant le 1er Décembre, l’occasion était parfaite pour perpétuer cette tradition !

Nous sommes donc allées voir la version Disney de Casse-Noisette.

Noël dans un ballet

Casse-Noisette est pour moi le conte de Noël par excellence, plein de magie et d’imaginaire. Je m’étais rendue l’année dernière au cinéma, pour voir la retransmission d’une représentation du ballet, par le Bolchoï de Moscou (je vous en parlais ici). J’avais adoré le spectacle, entre les décors, les costumes, les univers, menés par les musiques si envoûtantes et des danses incroyables !

En voyant que Disney allait faire une adaptation j’étais assez septique, car je ne suis pas une grande amatrice des remakes dans ce genre… Mais, étant un film de Noël, c’était un choix plutôt intéressant pour notre sortie. C’est donc assez curieuse, de voir à quelle sauce ils avaient traité ce conte, que je me suis rendue au cinéma.

Darcy dans casse-noisette

Niveau casting, je l’ai trouvé plutôt réussi. On y retrouve de nombreuses figures connues dont le père de famille… Cela m’a pris un bon moment avant de replacer sa tête, que je n’avais pas reconnue sur le coup… Matthew  MacFadyen aka Mr Darcy dans la version de Joe Wright d’Orgueil et Préjugés ! A ses côtés, Keira Knightley, Mackenzie Foy, Morgan Freeman, Jack Whitehall…

Un univers enchanté

J’ai trouvé l’univers plutôt bien créé dans son ensemble, avec des beaux tableaux, et des décors qui reflètent l’imaginaire et la magie. L’histoire qui évolue dans cet univers est plutôt bien tenue. On est ici dans un film surtout à destination des enfants, donc nous avons une narration plutôt basique et qui se tient au schéma “classique”, rien de bien novateur. Nous avons une histoire qui se tient aux points clés du ballet, mais avec des changements et prises de liberté. J’ai beaucoup aimé l’idée de représenter le roi souris par une souris géante faite de pleins de souris, cela souligne le côté imaginaire et enfantin. Autre point que j’ai beaucoup aimé, la scène de ballet qui fait un lien avec l’origine de Casse-Noisette. Les musiques de Tchaikovsky sont présentes, mais pas assez à mon goût. J’aurais apprécié qu’elles rythment plus le film et son découpage.

 

 

C’est ainsi un film devant lequel on passe un bon moment, mais personnellement, rien ne remplace le ballet !

 

Quelle est la représentation du ballet de Casse-Noisette que vous avez préférée ?

Bécots ! Pauline xxx

 

Les 5 doigts de la main – Novembre

Ce mois-ci est passé particulièrement vite, d’un côté j’ai l’impression que mon voyage à Brighton date d’il y a trois mois, et de l’autre côté je ne l’ai pas vu passer. Et niveau bonnes découvertes, ce mois-ci en propose pour tous les goûts.

Art de la table

Nous commençons cet article de l’autre coté de la Manche avec une trouvaille qui s’est faite à Brighton dans la boutique Utility, dans les North Laine. Je vous en parlais lors de ma recherche, et je vous en parlais également la semaine dernière dans mon article sur Thanksgiving. Il s’agit d’un plat et d’un bol en émail blanc aux bords bleus. Il y avait dans la boutique toute une collection avec des plats de différentes tailles, bols, assiettes, pots… J’avais bien évidemment envie de tout acheter, mais voyageant en avion avec comme seul bagage une valise cabine, j’ai vite été limitée dans mes folies. J’ai ainsi pris un plat de taille moyenne (24cm), qui m’a coûté la somme de £5,75, et un bol au fond plat, dit Pudding Bowls, de 10cm à £2,75. Je vous reparlerai de cette boutique / mine d’or dans un city guide sur Brighton.

 

Livres

Ce mois de Novembre a été marqué dans les salles par la sortie du second volet des Animaux fantastiques, les crimes de Grindewald. Afin de bien me remettre dans le bain, j’ai acheté le livre du premier film (ce n’était pas voulu je suis tombée nez-à-nez avec à la Fnac et par hasard je me suis retrouvée à la caisse avec…). Je ne parle pas du livre Fantastic beasts écrit par Newt / Norbert, mais de la version scénaristique de l’histoire. Je trouvais ça intéressant de revivre le film par l’écrit. J’ai acheté la version souple à 10€. La couverture est très jolie avec des mélanges de textures, et l’intérieur propose des illustrations, sobres, mais qui poussent bien l’univers et c’est agréable je trouve pour accompagner la lecture. La version en couverture rigide est elle à 20€ il me semble de souvenir. (Ces prix sont ceux de la version originale, je ne sais pas si le prix est plus élevé dans la traduction française.)

 

 

Application

Je vais vous parler d’une application que j’ai découverte il y a quelques jours, et dont je trouve le concept très intéressant. Je n’ai pas encore pu beaucoup m’en servir, cet avis est donc disons un avis à chaud, à voir s’il évoluera au fur et à mesure de l’utilisation de l’application. Il s’agit de l’application Goodeed. Cette application permet de faire des gestes pour notre environnement de façon très simple. Chaque jour, vous pouvez, en regardant des petites pubs (30 secondes de visionnage suffisent) faire des dons pour des associations, organisations, qui aident des populations, l’environnement… Vous avez différentes causes de proposées et vous choisissez à qui donner. Le tout gratuitement, et c’est ça que je trouve intéressant. Car lorsque l’on est étudiant ou que l’on commence à entrer dans le monde du travail, il n’est pas forcément facile de faire des dons à différentes associations. Cette application nous permet ainsi de pouvoir aider des causes diverses, en utilisant quelques secondes de notre quotidien.

Beauté

Il y a encore quelques mois, cette marque m’était totalement inconnue. Je n’ai habituellement pas trop d’affection envers les huiles pour le visage. Cependant mon avis à quelque peu changé depuis que j’ai testé un nouveau produit de la marque Sampar. On m’a proposé de tester une huile pour le visage de la marque il y a maintenant quelques semaines. J’ai accepté par simple curiosité de découvrir la marque et tester une huile, que de moi-même je n’aurais pas achetée, d’une part part réticence à la texture huile, et d’autre part pour le prix car la marque est assez cher. Et au bout d’un bon mois de test, je dois dire que je commence vraiment à apprécier l’huile pour visage. Celle-ci ne laisse pas de résidu gras sur le visage, une fois que l’on a trouvé le bon dosage adapté à notre peau. Elle n’a pas d’odeur trop entêtant ce qui est agréable également. Niveau prix, l’huile est à : 45€. Je trouve que c’est assez cher à mettre dans un produit, après je ne suis pas assez calée dans le milieu de la cosmétique pour savoir si le prix vaut le produit. Cependant, une amie qui est en étude dans le milieu m’a dit que le prix était plutôt justifié.

 

Santé

On reste ici dans le soin, non de la peau mais de la santé avec pas un mais deux produits. Depuis plusieurs semaines je voyais mes collègues utiliser des huiles essentielles afin de booster leurs défenses immunitaires et éviter d’attraper la crève accompagnant l’automne. Il faut dire que entre l’extérieur, le métro avec ses courants d’air, et nos bureaux où nous avons un micro climat équatorial, il est vite arrivé d’attraper froid. Et personnellement j’ai horreur de tousser, et surtout en post-prod il n’y a rien de plus gênant que de tousser H24 dans les bureaux et d’empêcher les autres de pouvoir bien entendre chaque mot. C’est ainsi d’abord deux écoles que j’ai vu, d’un côté : le Ravintsara, et de l’autre : l’huile de pépins de raisin. Sentant que je commençais à avoir le nez qui se bouchait et la gorge qui commençait à piquer, je me suis rendue à la pharmacie à la recherche du graal promis. Et j’y ai trouvé le Ravintsara qu’on m’a bien conseillé et à cela on m’a dit que je pouvais combiner l’huile de pépins de pamplemousse qui est plus efficace que celui de raisin. J’ai pris 1 goutte de Ravintsara dans mon thé le matin pendant trois jours quand je commençais à attraper la crève, ainsi que 5 gouttes d’huile de pépins le midi et le soir. Maintenant que ma crève est passée, (je ne sais pas si c’est grâce à ce combat mais en tout cas, c’est passé), je prends juste le matin et le midi 5 à 10 gouttes d’huile de pépins (vous pouvez aller jusqu’à 30 gouttes par prise car c’est peu dosé, contrairement au Ravintsara qui est très dosé d’où la goutte unique par prise que je prenais, ce dernier à aussi un goût et une odeur très forts !). Il est conseillé de prendre de l’huile de pépins pendant l’automne/hiver pour booster ses défenses. Niveau goût, honnêtement on a connu mieux, mais c’est pas non plus atroce, le tout dépends du nombre de goutte et du volume dans lequel vous les mettez. Les deux produits me sont revenus ensemble à environ 15€. Si vous souhaitez vous aussi vous diriger vers ces huiles, je vous conseille de vous rendre en pharmacie, et de demander comment les utiliser et de bien respecter ces dosages.

 

 

Et vous, qu’avez découvert ce mois-ci ?

Bécots ! Pauline xxx

Review – Bohemian Rhapsody

Je me rends au minimum une fois par semaine au cinéma, autrement dit, je vois beaucoup de films, bons comme mauvais, et surtout je vois beaucoup de salles/spectateurs. Et ces spectateurs on peut dire qu’ils ont pas mal évolués au fur et à mesure du temps. En effet, je me souviens de quand j’étais petite, de la salle qui applaudissait à la fin de chaque film. Or, aujourd’hui à part lors d’une avant première, d’un festival ou d’une séance dans un petit cinéma, les spectateurs n’applaudissent plus les films. Ces applaudissements devenus si rares se font entendre seulement si le film est vraiment très bien. Et dimanche dernier, j’ai eu l’occasion de les entendre à la fin d’un film que j’ai énormément aimé : Bohemian Rhapsody de Bryan Singer / Dexter Fletcher.

En voyant les premières images du film et de la bande d’annonce, j’avais senti un fort potentiel dans ce film. Que ce soit au niveau de l’esthétique, du jeu, et de l’univers recréé. Et je dois dire que mes pressentiments ont été validés dès les premières minutes du film.

 

 

J’ai trouvé que l’on entrait très rapidement dans le film, dès les premières notes sur le logo de la 20th C.F, en oubliant l’espace autour de l’écran de cinéma. Je me suis faite plus d’une fois la remarque que j’avais complément oublié que j’étais dans la salle de cinéma, tellement j’étais plongée dans le film. Le dynamisme à la fois dans les mouvements des personnages, des plans, du montage, avec une musique très rythmée font que l’on embarque de suite à bord du film. Nous avons énormément de choses qui se déroulent à l’écran, dans des décors différents, qui nous offrent ainsi une palette de visuels et empêchent une routine. Nous avons quelques lieux récurant qui nous permettent tout de même de créer des repères, mais ces lieux évoluent en fonction des personnages (appartements de Freddie, studios d’enregistrements, maison des parents de Freddie..). Ce rythme est notamment souligné par les musiques de Queen que j’ai trouvé la plupart du temps bien utilisées.

L’histoire se centre ici sur Freddie Mercury, ce qui explique une certaine distance avec le groupe. Nous avons beaucoup de scènes avec le groupe, son évolution etc… mais nous n’entrons pas réellement dans l’intimité du groupe. Un choix qui peut être dérangeant, mais qui cependant permet vraiment de mettre en lumière cet homme, qui pour ma part m’était très connu pour sa façon d’être sur scène et pour son appartenance au groupe, mais qui m’était inconnu sur sa vie personnelle. J’ai trouvé ce film très émouvant sur sa façon de nous présenter Freddy “sans costume” comme quelqu’un de très complexe, une âme assez sensible voire fragile. Quelqu’un à la vie particulière, au destin particulier. On sent une souffrance intérieure, et un besoin d’être entouré et d’être aimé. Il y a un côté très triste en cet homme et à la fois un côté très enjoué.

 

 

Et pour ce rôle, ambitieux à porter, nous avons Rami Malek au sommet. Je l’avais vu dans des films comme la Nuit au musée, mais c’est vraiment il y a quelques années, à travers la série Mr Robot que je l’ai découvert. Et j’avais de suite accroché à son jeu et sa prestance. Il faut dire qu’ils avaient très bien réussi le casting en le choisissant pour le rôle d’Elliot. Il fait parti de ces acteurs dit “acteurs à gueule”. C’est à dire qu’au delà d’avoir un très bon jeu, il a vraiment un faciès marquant, et magnétisant je dirais même. J’attendais donc avec impatience de le voir dans le rôle de Freddie Mercury, et le défi a été relevé haut la main à mon sens.

 

 

Je vous parlais dans ma review sur The Greatest Showman, que j’apprécie lorsque les acteurs travaillent un rôle en se donnant dedans à 100%. Et cela a été le cas pour Rami Malek, il a travaillé énormément sur le chant, le piano, l’accent, la diction, la démarche… et cela se ressent de suite à l’écran. Car un point essentiel du film est que l’on est pas dans une imitation de Freddie Mercury, Rami Malek a su représenter cet homme en y apportant de sa prestance et en ne jouant pas sur l’imitation, en apprenant des chorégraphies, mais en travaillant la spontanéité “à la Freddie Mercury”. Et cela fait une grande différence pour un tel film. Nous avons une performance assez incroyable à mes yeux, et qui a été saluée à la fin de la projection. Les autres acteurs ont également bien été castés, notamment pour le groupe où je trouve que l’on a une bonne symbiose entre eux. Il en va de même pour le duo Freddie et Mary.

 

 

 

Un grand travail a été fait sur les décors, le second appartement de Freddie est assez impressionnant, les concerts sont très réalistes. Les costumes ont aussi été très bien travaillés et ajoutent du réalisme au film. Un réalisme cependant quelque peu discuté de ce que j’ai pu voir ou lire. En effet certaines choses présentes dans le film ne seraient pas réalistes, au niveau des dates par exemple, ou même juste n’auraient pas eu lieu dans la vie. Pour ma part, cela ne m’a pas dérangée car je connais Queen essentiellement pour leurs musiques, et non pour leur histoire, donc je n’étais pas là à me dire “Hum bizarre ça!”.

Le montage assez rythmé entre les séquences laisse peu de place à l’ennui, et comme je le disais plus haut, le film embarque vraiment le spectateur, ainsi à la fin du film on sort d’une bulle qui a été créée, et nous revenons au fait que nous sommes juste dans une salle de cinéma, alors que quelques secondes avant nous étions embarqués dans un show à Wembley absolument incroyable !

 

Photo Credit: Courtesy Twentieth Century Fox.

 

Les biopics sont des films très bancals, à mes yeux, car nous pouvons vite tomber dans quelque chose de mou, lent, trop explicatif et trop dans l’imitation, voir la caricature. Cette année semble donner une autre facette aux biopics. Notamment en se concentrant plus sur le personnage mis en lumière, et de son être intérieur, en appuyant sur ses forces et faiblesses. Le rendant ainsi très attachant et en jouant sur l’émotion, afin de nous montrer ce dont on n’avait pas forcément accès auparavant. Il y a quelques mois nous l’avons vu à travers First Man, dont je vous parlais ici, et ce mois-ci c’est un Freddie Mercury très complexe et touchant que nous redécouvrons, sous les traits d’un Rami Malek époustouflant.

 

 

Quel biopic vous a le plus marqué ?

Bécots ! Pauline xxx

Thanksgiving entre amis

C’est un fait, j’adore Noël. Mais j’aime, de manière plus globale, toutes les célébrations qui sont propices à passer du bon temps entre proches autour d’un bon repas. Je rêvais d’organiser un repas de Thanksgiving depuis des années, mais par manque de place et aménagement je n’avais jamais pu le faire. Cette année a ainsi été le lancement de ma première soirée de Thanksgiving.

Save the date

De part la petite taille de mon appartement je n’ai pas pu convier un grand nombre de personnes. Nous étions donc quatre filles, dont deux de mes amies qui s’étaient déjà rencontrées une fois lors d’une autre soirée organisée. Je m’étais dis que les personnalités de chacune allaient bien s’entendre, et j’avais vu juste. Nous avons passé une superbe soirée à parler de pleins de choses et à bien rigoler.

J’avais envie, pour l’occasion, de faire des cartes d’invitation pour marquer le coup. Après un tour sur Pinterest, j’ai trouvé un modèle de carte qui me plaisais beaucoup et que j’ai adapté sur des cartes cartonnées.

 

 

 

 

 

 

Côté déco

Le problème principal que j’avais auparavant, et qui m’empêchais d’organiser des repas de Thanksgiving, c’était le manque de place dans l’appartement pour pouvoir dresser une table. Cependant, j’ai désormais mon bureau, composé de deux tréteaux et d’une plaque de bois très modulable, qui a changé la donne. Je m’en suis servit comme table avec d’un côté mon canapé pour s’asseoir et de l’autre côté un tabouret et une chaise en bois que j’avais chiné à 5€. Ainsi je n’ai pas eu à tout bouger dans l’appart et chacun avait une place pour s’asseoir.

 

 

Niveau décoration j’ai recouvert la planche en bois par une nappe gris clair, 100% coton, achetée chez Hema à 17,50€. J’y ai déposé dessus des petites courges de différentes tailles et couleurs, certaines viennent du Marché aux fleurs et oiseaux, d’autres de Monoprix. J’ai également disposé un bougeoir et une lanterne de chez Bouchara, ainsi qu’un vase acheté à la même enseigne avec une fleur fraîche dans le ton des courges, et quelques feuillages, tout en restant assez sobre.

 

 

 

 

 

 

Niveau assiettes, j’ai une collection d’assiettes très variées et dépareillées. J’ai voulu jouer sur ça en mettant en base deux types d’assiettes, et dessus, 4 petites assiettes différentes. Le fait de mélanger les assiettes comme les assises donne, à mon goût, un côté chaleureux, un peu comme dans l’appartement de Monica dans Friends. Et pour accentuer le côté chaleureux, j’avais mis un feu de cheminée dans la télé, à défaut d’en avoir une.

 

 

 

 

Niveau plats j’ai utilisé mon plat en émaille trouvé dans un magasin absolument fantastique dans les North Laines de Brighton. J’ai également utilisé un grand plat en terre de chez Monoprix acheté à -30% pendant le black friday. Pour la sauce j’ai utilisé un pot de confiture Bonne Maman avec une cuillère effet cuivré achetée à Monoprix. Et pour servir la soupe j’ai utilisé différentes timbales, certaines proviennent de Monoprix, d’autres d’une box dont je vous avez parlé ici, et une autre qui était un cadeau qui provient de chez Hema.

 

 

Dans le plat

Pour ce repas, les goûts d’automne étaient à l’appel.

Après les obligés blinis/tarama, j’ai servi une soupe de potimarron / curry / gingembre.

 

 

Pour le plat nous avions des cuisses de poulet rôties au thym, avec un mélange de légumes (petits pois, carottes, pommes de terre, courge). Pour accompagner le tout, j’ai fait une sauce au cranberries/orange/pomme/cannelle.

 

 

 

 

Sauce pour poulet ou dinde (recette originale) :

  • 400g de cranberries
  • Le jus de 2 oranges
  • 50 cl de jus de pomme
  • 1 cuillère à café de cannelle

Mélangez sur feu doux dans une casserole tous les ingrédients.

Laissez cuire pendant 15 minutes jusqu’à l’obtention d’une compotée.

 

Ma version :

Les cranberries que j’avais trouvé n’étaient pas assez mûres, donc je les ai remplacées par du jus de cranberries. Ce qui a donné à ma sauce une texture liquide et non une compotée.

 

Ensuite, nous avions du brie et du Saint nectaire en fromage.

Et pour terminer ce repas, j’avais fait un Rocky Road, dont je vous avais donné la recette ici, et à côté j’ai servi des Mince Pies achetées à Marc and Spencer, certaines en pâte feuilletée et d’autres en pâte sablée.

 

 

 

Niveau boissons : Une variante du prosecco, du blanc, et du champagne.

 

 

Prête pour Noël

Ce repas de Thanksgiving permet de clore la période “automne” et de lancer celle de Noël. C’est une soirée transition qui est très agréable. Je pense à organiser un petit repas de Noël avant de partir en Normandie pour les fêtes. Bien que ce soit du travail, c’est toujours agréable d’organiser un repas et de le préparer ensemble ! La convivialité est au rendez-vous et c’est ce que l’on préfère !

 

Certains fêtent aussi Thanksgiving ?

Bécots ! Pauline xxx

Review – Les Animaux Fantastiques, les Crimes de Grindewald

 

C’est tout juste sortie de la salle de cinéma que je vous écris cet article, encore un peu interloquée par la fin du film…

Car en effet, le second volet des Animaux Fantastiques : Les crimes de Grindewald lève le voile sur bien des éléments et personnages de l’univers, mais il apporte également de nouvelles intrigues et questionnements.

Place aux histoires

Je suis allée voir le film en 2D, et je dois dire que l’entrée dans le film s’est faite plus facilement que pour le premier volet, où j’avais trouvé le rythme trop lent et l’introduction trop longue. Ici, nous avons de l’action qui intervient assez rapidement, en nous montrant qu’il va falloir se méfier des apparences. Car oui, le film demande pas mal d’attention, à ce qu’il se passe à l’image et se qu’il se dit, car nous avons différentes histoires entremêlées entre Londres, New York, Paris, Poudlard… La plupart étant concordantes, mais certaines un peu plus éloignées voir “légères”, et à mes yeux pas très utiles (je pense notamment à l’histoire entre Jacob et Quinnie, qui, certes pousse Jacob à accompagner Norbert à Paris, mais au-delà de ça je trouve que les scènes ne traitant que de leur histoire de couple n’apporte pas grand chose à la narration et peuvent nous faire sortir du film). Cette multitude d’histoires fonctionne à la fois bien et mal, je m’explique. D’un côté nous avons plus de relief sur cette “chasse” à l’homme, motivée par différentes volontés, et nous voyons les forces en opposition ce qui est plutôt intéressant. Cependant, nous voyons aussi des histoires en flashback, où nous remontons aux années à Poudlard de Leta ou Norbert, des séquences assez embarquantes, j’ai trouvé, et lorsque l’on re bascule sur l’époque actuelle nous sommes un peu perdus, car on se prend à cette histoire, qui se déroule dans un lieu qui nous est familier, et d’un coup on nous en écarte pour parfois tout autre chose. Une multitude d’histoires à gérer qui a laissé s’échapper quelques incohérences : McGonagall présente à Poudlard en 1927… alors qu’elle serait née vers 1935… On ne précise pas son prénom dans le film, mais sa présence est étrange, qui est-elle ? Un membre de la famille de Minerva ? ou juste une erreur de chronologie ?

 

 

Ces nombreuses histoires en parallèle nous permettent ainsi d’en apprendre plus sur les personnages, notamment des liens entre Dumbledore et Grindewald, la jeunesse de Leta, Yusuf et “Croyance”, et la “réelle identité” de ce dernier. Car en effet, ce film met à jour de nombreuses choses, et de nombreux liens, en revenant aux origines comme celle de Naguini (nous laissant avec différentes questions en têtes), et la fin du film nous révèle une information qui en a déstabilisé plus d’un dans la salle… Et qui dit revenir en arrière, dit revoir certains personnages… Et non je ne parle pas de Dumbledore, mais de … Nicholas Flanel !! J’ai trouvé ce choix très intéressant, de le faire intervenir en personne, alors qu’on a surtout eu un lien avec lui à travers la pierre philosophale.

 

 

Amis sorciers

En parlant de personnages, et ainsi de casting, nous arrivons à la fameuse question : Jude Law est-il être à la hauteur de Dumbledore ? Dans un premier temps c’est assez étrange de voir Albus autre qu’avec ses grands drapés et longue barbe, mais on s’y fait peu à peu. J’ai trouvé, pour ma part, Jude Law plutôt convainquant, il apporte le charisme que l’on trouve à l’Albus qu’on connait, et réussit ainsi plutôt bien l’exercice. Contrairement à Johnny Deep… Je n’avais pas accroché à sa maigre apparition dans le premier volet, et ce deuxième chapitre le re confirme, ce qui est légèrement embêtant car il est tout de même au centre de l’histoire ainsi qu’une bonne partie des plans… Quant à Eddie Redmayne, je trouve ce comédien vraiment juste dans ses interprétations et très touchant, ce qui s’est vu à nouveau dans son rôle de Norbert Dragonneau. Petit point sur le choix de Callum Turner pour interpréter Thésée, que je trouve très judicieux, car physiquement on a une ressemblance avec Eddie qui nous fait accepter de suite leur lien.

 

 

 

Les animaux fantastiques ?

En venant à Norbert, ainsi que ses amis les animaux fantastiques, un des points négatifs du film leur est lié. En effet, pour moi le film, et maintenant la saga en cours, se nommant “les Animaux Fantastiques” est censé être sur les recherches de Dragonneau sur ces espèces, et son écriture… Or je trouve que ce film prend un virage trop éloigné, on se concentre beaucoup trop sur Geller Grindewald et son lien avec Dumbledore, Norbert prend part, certes, à la chasse à l’homme contre lui, mais finalement l’univers des animaux fantastiques n’est que traité comme “tapisserie”, et je trouve ça dommage… Hormis cela, l’univers est toujours bien construit, la salle des “archives/coffres” en labyrinthe rappelle l’âme des films d’Harry Potter, et cela fait du bien, comme le fait de revoir Poudlard, le film nous est de suite plus familier. Car je trouve que les Animaux Fantastiques manquent un peu de magie à mon goût… Il y a de la magie présente à l’écran, oui, mais pas assez de la magie propre à l’univers d’Harry Potter, j’aimerais plus de traits biscornus, d’endroits envoutants, empris de magie… On retrouve cet atmosphère dans la maison de Flamel par exemple, mais cela s’évapore un peu trop. Après étant donné qu’ils essaient au maximum de rester invisible face aux moldus c’est peut être un choix esthétique …

Que la magie soit !

Mais j’espère qu’un souffle de magie viendra souffler sur la suite, en redonnant plus d’importance à Norbert et ses recherches, dans le contexte des retrouvailles futures d’Albus et Geller certes, mais sans le laisser dans l’ombre. J’espère aussi que la narration se centralisera plus sur un sujet, au lieu de faire 10 récits en même temps comme ici… Mais vu qu’il y a environ 18 années à raconter dans 3 prochains films, s’ils se tiennent au 5 films prévus, on risque d’emprunter les même chemins… D’autant plus avec “Croyance”, l’évolution de Naguini, Tom Jedusor qui viens de naitre, le combat entre Geller et Albus… Autrement dit pleins pleins de choses à raconter !! J’espère que certains personnages seront de la partie, j’aimerais bien que l’on découvre plus le personnage de Flamel car si c’était juste histoire de nous le faire apparaitre dans 2 scènes et ne plus le revoir ce serait dommage. A mon goût, le film est bien mais il aurait pu être beaucoup mieux !

Il ne reste plus qu’à attendre deux ans…. Et pour attendre la suite, nous aurons bientôt entre les mains Wizard Unite !

Et vous, que pensez-vous de cette fin ?

Bécots ! Pauline xxx

Reprenons l’avion ! Partie 2.

 

Je vous parlais il y a quelques semaines d’un stage, quelque peu particulier que j’avais fait début Septembre : un stage contre la peur de l’avion. Et, afin que ce stage ait une vraie action sur l’évolution de la perte de cette peur, il fallait que je prenne l’avion dans les deux mois suivant le stage.

Cap sur le sol anglais !

Les dates étaient bloquées, il ne restait plus qu’à trouver la destination. J’avais évoqué la possibilité de partir à Amsterdam, j’avais même acheté un petit guide touristique. Cependant, nous y prenant tard, les prix étaient vraiment trop élevés et un trait s’est tiré sur cette possibilité. Il nous fallait donc trouver une nouvelle destination…

Un des critères de sélection était la durée du vol, que je ne voulais pas trop longue, c’est à dire pas plus d’1H30 de vol. C’était mon premier vol après 2 ans sans avoir pris l’avion, alors je souhaitais commencer sur quelque chose de plutôt court, réalisable, plutôt que de faire un long vol. Un autre point important était celui d’aller dans un lieu où j’avais vraiment envie d’aller, ce qui est moteur à partir et propice à un meilleur vol.

Je rêvais depuis des années de me rendre à Brighton. C’est une ville que je connaissais très bien par l’intermédiaire des heures de vidéos et d’articles que j’ai lu et vu de personnes que je suis depuis des années y vivant, mais je n’y avait jamais mis un pied ! Alors l’occasion se présentait à moi d’en changer la donne.

Et c’est donc à Brighton que nous nous sommes rendus avec mes parents, pendant 4 jours. Pour ce premier vol je souhaitais reprendre l’avion avec mes parents car cela me rassurais, il était bien évidement inimaginable que j’aille prendre l’avion toute seule.

J-1 mois.

En amont du vol, j’ai repris les exercices respiratoires qu’on avait vu au stage, et que j’avais fait les jours le suivant, puis que j’avais arrêté. Je me suis donc ré-entraînée à adopter une bonne respiration, et surtout, réussir à retrouver cette bonne respiration lorsque l’on a un souffle anxieux, ce qui est la clé pour stopper des crises de panique. Je me suis donc entraînée toute seule, et avec l’aide d’une application de cohérence cardiaque.

Autre méthode pour être détendue les semaines / jours avant le vol (ce que j’étais), c’est tout d’abord de bien préparer son voyage, avoir tout de prêt pour ne rien avoir à faire au dernier moment, et ne rien avoir qui vienne parasiter l’esprit. J’ai ainsi préparé ma valise plusieurs jours à l’avance, mes papiers également. Je m’étais également fait un petit carnet avec dedans le planning du voyage, les bonnes adresses… d’un côté, et de l’autre côté j’avais préparé des Colonnes de Beck pour pouvoir les compléter dans l’avion en cas d’instants d’anxiété. J’ai également relus des passages du livre pour me remettre en mémoire certaines choses.

J’ai également regardé des vidéos de décollages, vols, atterrissages… pour préparer mon esprit. Je me suis servie de l’application Flight Radar mais sans grandes utilisations. Une autre application, qui elle, m’a beaucoup plut, est SkyGuru. 24H avant notre vol j’y ait entré toutes les informations de mon vol, et l’application m’a expliqué le déroulement de mon vol (les prévisions). Je savais donc que la visibilité allait être limitée (ce qui ne pose aucun souci), qu’il y allait avoir un virage peu de temps après le décollage, que l’on allait avoir une période de turbulence d’une vingtaine de minutes après 9 minutes de vol (là aussi il y zéro risque)… Ainsi j’étais sereine face à tout ce qu’il se passerait en vol.

 

 

 

 

Sous le vent

Arrivé le jour J j’étais assez sereine, jusqu’à ce que des soucis de plomberie aient lieu dans mon appart, et ajoutent un stress par dessus celui du vol, qui était jusqu’à là peu présent. Donc un petit moment de panique a eu lieu avant de prendre la route pour l’aéroport, mais cela a été le seul gros moment de panique. En effet, je n’étais, certes, pas là à danser dans tous les sens, mais je n’y allais pas à reculons. J’étais assez concentrée et dans ma bulle, à bien respirer et être le plus détendue possible. Résultat : je n’ai pris aucun médicament/sédatif pour le vol aller comme le vol retour !

Dans l’avion je me suis mise au milieu pour ne pas être totalement proche du hublot, mais tout en pouvant regarder la vue. J’avais dans mon sac des alliés pour passer un bon vol : mon carnet de voyage, de quoi écrire, le livre du CTPA, les documents qu’on avait eu au stage, et un livre de Tage Mage. Le but pendant le vol était de maintenir actif mon cortex, pour que le cerveau des émotions ne s’active pas en mode : on va se scratcher, on va crever… Surtout que sur le trajet pour l’aéroport, le chauffeur de la navette m’a mise au courant de l’accident entre deux avions le matin même à cet aéroport (que mes parents ne m’avaient pas dit, et que je n’avais pas vu). Pour ceux qui ne connaissent pas, le Tage Mage est un examen demandé pour des entrées dans de grandes écoles, mélangeant à la fois des math et du français. Et n’étant pas une flèche en math, c’était l’idéal pour maintenir le cortex en activité.

Quelque chose d’autre qui m’a beaucoup aidé aussi, c’est le fait de filmer mon voyage. Car en effet, le fait d’avoir un écran devant soit qui filme, par exemple le décollage, nous enlève le côté réel de la situation que l’on voit tel un film, et la peur diminue énormément comme ça.

Et ainsi, le vol aller a été une vraie réussite pour cette reprise de l’avion ! Le vol retour a été tout aussi paisible. Nous avons eu quelques turbulences sur les vols, et c’est bizarre de dire ça, mais j’aurais même apprécié qu’il y en ait plus car j’ai trouvé ça sympa, un peu comme un tour de manège.

En terme de stress j’ai juste eu un coup de panique avant de partir pour l’aéroport à l’aller, sinon juste des petits instants nerveux mais de suite calmés grâce à la maitrise de la respiration soit en vol mais pas plus de 5 secondes, où dans l’aéroport immense de Londres, mais pareil les exercices respiratoires sont vraiment très efficaces !!!

C’est donc très heureuse que je vois cette peur disparaitre ! Il faut bien évidemment maintenir cette évolution, je prendrais donc l’avion à nouveau dans les 2/3 prochains mois, pour une durée un peu plus longue. On progresse doucement mais sûrement !

 

 

 

 

La recette miracle ?

Ce qui est vraiment essentiel, à mon sens, dans la perte de cette peur, c’est la compréhension du cerveau, et son fonctionnement. Car maintenant que je sais comment la peur affecte les différentes zones du cerveau, je peux prendre le dessus et contrer le cercle vicieux du : j’ai peur – le cerveau des émotions sent la peur il envoie un signal – le coeur accélère – notre souffle est mauvais – le cerveau des émotions sent un danger à cause de l’emballement du coeur et le mauvais souffle, il transmet le message de danger – le coeur accélère encore plus…

Et le fait de connaître ce fonctionnement, de rationaliser la peur, les angoisses, et surtout de maîtriser la cohérence cardiaque fait que l’on évite à 95% la crise de panique ! Et plus on maîtrise tous ces éléments et plus on évite à 100% les crises de panique.

Ce stage a vraiment été efficace pour moi. J’ai senti une baisse directe de la peur le jour même du stage, puis une remontée de la peur plus les semaines étaient éloignées du stage passé, d’où l’importance de pas trop écarter du stage son vol. Et maintenant c’est sans soucis que je peux retourner prendre l’avion (pour une courte distance pour l’instant, mais c’est déjà énorme vu mon état il y a quelques mois à l’idée de devoir prendre un avion).

J’ai remarqué aussi des effets positifs du stage sur mon quotidien. Notamment sur les transports, où auparavant rester longtemps dans les métros ou faire des changements sous terre étaient sources d’anxiété. Maintenant je suis beaucoup plus sereine et si je sens une once de stress je sais gérer la situation et ne pas avoir de crise de panique. Donc tout plein de positif !!

Et j’ai pu enfin envoyer ma petite carte postale victorieuse, pour essayer d’encourager à mon tour, les phobiques qui se rendent au stage !

 

 

 

Et vous quelles sont vos destinations favorites pour des longs week-ends ?

Bécots ! Pauline xxx

 

 

 

Review – Sale temps à l’Hotel El Royale

 

 

De la musique sixties, une esthétique tableau-cluedo, un casting 5 étoiles, du sang, des morts, un braquage, une frontière… Bienvenue à l’hôtel El Royale !

Je vous en parlais ici et sur Instagram depuis la parution de son trailer, le dernier film du réalisateur de La Cabane Dans Les Bois est enfin sorti en salle. Et le film m’a totalement conquise. Le trailer m’avait énormément donné envie de découvrir le film, une esthétique et une atmosphère envoutante s’en dégageaient entre polar et thriller, au son de chansons des années 60’s avec un montage très dynamique.

Une partie de Cluedo entre le Nevada et la Californie

Le scénario est très bien ficelé à mon sens, on nous créer des noeuds au cerveau en nous déroutant de la vérité. Rien n’est prévisible et cela nous maintient en réflexion. Les apparences sont ici trompeuses d’un côté de la frontière comme de l’autre. Une frontière qui est très présente, que ce soit physiquement ou métaphoriquement, c’est un thème visuel et narratif qui maintient la trame du film sur tout son long. Nous entrons peu à peu dans un polar / thriller en huis-clos dans cet hôtel, qui est un personnage à lui-même, tant il est caractérisé et fait évoluer toute l’histoire autour de lui. Nous sommes inclus dans cette histoire où nous nous situons comme quelqu’un de caché derrière les miroirs, nous découvrons peu à peu la vraie nature des personnages, ce qu’ils font, leurs actes, et nous sommes inclus dans une sorte de mise en scène de jeu du Cluedo. Nous passons d’un personnage à un autre sous forme de “chapitrage”, où chacun est lié à son numéro de chambre, parfois bien choisi ou non, et nous voyons comment chacun évolue lors de cette soirée. Cette mise en scène à plusieurs points de vue est très bien choisie, et maitrisée, et donne ce côté de “jeu”, en laissant planer plus de mystères. Un mystère qui se cache dans les personnages, leurs motivations et objectifs, mais aussi dans le cadre, où l’on nous éclipse certains détails pour nous surprendre. La mise en scène marche beaucoup sur les ruptures de rythme pour provoquer de la surprise, plus d’une fois la salle a sursauté ou poussé des petits cris de surprise. En effet, le film s’ouvre sur une séquence où nous sommes directement en immersion en tant que voyeur de l’autre côté du miroir, en train de regarder un homme cacher méticuleusement quelque chose dans le sol de sa chambre d’hôtel, le tout filmé en plan séquence, sans musique, juste du son diégétique. Nous avons un rythme lent qui s’installe, et qui vient à être rompu avec des cuts effet jump cut, avant d’être rompu pour de bon au niveau du son avec un coup de feu, ce qui donne le ton du film. Le film est assez violent, ne vous attendez pas à un petit séjour tranquille à l’Hotel El Royale, nan, il réserve plutôt des coups de fusil, de couteau, du sang, des crânes, ventres explosés…

 

 

 

 

L’esthétisme du film, que ce soit l’image, le décor, les costumes, est travaillé dans le détail et donne une harmonie à son ensemble, et créer une atmosphère particulière qui nous embarque très rapidement. Cette atmosphère prenante fait, d’une part, que nous ne nous ennuyions pas, malgré le rythme lent, parfois très lent, et elle nous fait accepter les directions quelques peu sorties de nulle part que prend le scénario, notamment avec le personnage de Billy Lee, et cette fin de film.

Le casting est très réussi, on a une justesse de jeu qui ne fait qu’enrichir le scénario et ses personnages. Le groupe ensemble fonctionne très bien, chacun à son importance dans l’histoire et vient apporter du relief. Chacun a ses mystères, et son “soi caché”, soit dans la profession, l’histoire, le physique… Un personnage poussé à l’extrême est celui de Billy Lee, où nous sommes sur une allégorie des hommes, avec une adoration envers lui qui le place comme un “dieu”, jusqu’à le voir marcher dans les champs avec ses “disciples” partant à la création d’un nouveau monde.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le personnage de Darlene Sweet est directement lié à un thème majeur du film qui est la musique. Etant une grande fan de la musique soul des années 60/70, ce film m’a conquise sur le choix des musiques ! Vous avez ici toute une palette de musiques vous donnant envie de taper du pied et pousser la chansonnette. La séquence d’enregistrement est d’ailleurs une des séquences que j’ai adorées.

C’est donc très satisfaite que je suis sortie de la salle. Je conseille vraiment de voir ce film tant pour son scénario qui nous mène en bateau, que son esthétisme, sa mise en scène…. Et en “cherry on the cake” : Chris Hemsworth se déhanchant topless à quasi chaque apparition, plutôt plaisant à regarder….

 

 

Et vous, vous êtes plus Californie ou Nevada ?

Bécots ! Pauline xxx

 

Le procès de Voldemort

Je me suis rendue ce lundi à un événement quelque peu… étonnant. A première vue rien de si particulier : un procès, des juges, des magistrats. Mais, la personne autour de laquelle se déroulait ce procès n’était qu’autre que le maître des ténèbres, Voldemort … C’est ainsi au Grand Rex que sorciers et moldus nous nous sommes rendus, afin d’entendre la sentence tant attendue, après des années de crimes. Voldemort allait-il être puni, ou acquitté ?

 

 

Faites entrer l’accusé !

C’est sur les notes, plus que connues, de John Williams, jouées d’une main de maître par les orchestres du Lutétia et du Conservatoire de Clamart que s’est avancé notre maître de cérémonie.

 

(c) Le Grand Rex

 

– Sileeeeeence !

Dumbledore, imposant sa présence à toute la salle, a donné le coup d’envoi de cette soirée. C’est ainsi des dizaines d’avocats, juges, magistrats et amateurs membres de la Fédération Francophone de Débat qui sont passés un à un sous le Choixpeau, afin d’être dispatchés entre les différents groupes participant au procès… A leurs côtés, deux chouettes étaient aux premières loges pour assister au procès. Après avoir juré que nos intentions étaient bonnes, et avoir entonné les notes de la Marseillaise, le Professeur McGonagall est venu rappeler les faits ayant amené ce procès, suivit d’une enquêtrice qui a listé tous les chefs d’accusation contre Voldemort. Ouverture de la chambre des secrets, assassinat de membres de sa famille, création illicite d’horcrux et détournement de ceux-ci, tentatives d’assassinats sur Harry Potter, aide à l’évasion des Mangemorts de la prison d’Azkaban, violation de la sépulture du défunt Albus Dumbledore, abus de biens mordus, détention illégale de NAC, usage de puissants sortilèges impardonnables, abus de confiance, trouble à l’ordre public…

 

(c) Le Grand Rex

 

C’est aux côtés de détraqueurs que l’accusé, Voldemort, a fait son entrée sur scène entre applaudissements et rejets, prêt à affronter la court pour près de 2H de procès. C’est face à une salle très réactive que un à un les témoins se sont succédés pour accuser ou défendre Voldemort. Certains acclamés, d’autres hués. Les plaintes et défenses se sont opposées, pour laisser place à des instants musicaux et de danse, notamment avec la troupe de Hip Hop “Like a Boss Crew” dont le chorégraphe ne serait autre que Voldemort… Le maître des ténèbres tenterait-il de remplacer Kamel Ouali ?… Le procès, malgré sa gravité et son sérieux, s’est accordé un ton emprunt à l’humour et au second degrés, glissé dans les dialogues, ou bien encore dans des écoutes téléphoniques entre le maître des ténèbres et Dobby, ou bien avec … Marc-Olivier Fogiel caricaturé à l’extrême, nous dévoilant la parution prochaine du livre “Ce que je peux enfin vous dire”, co-écrit par Voldemort et Hagrid traitant de leur nouvelle aspiration à l’alimentation vegan. Tout aussi ancré dans l’actualité, notre cher Harry n’a pas échappé à des rumeurs d’agressions sexuelles sur d’autres élèves de Poudlard, en créant ainsi le hashtag #BalanceTonPotter.

 

(c) Le Grand Rex

 

C’est après des plaidoiries, quelques peu interminables, que la sentence est tombée… Et une fois de plus Voldemort est passé à travers les mailles du filet, et a été acquitté. (selon l’applaudimètre de la salle, quelque peu envahie par les élèves de Serpentard).

C’était ainsi une soirée très sympa, qui nous a permis de plonger encore plus dans l’univers d’Harry Potter d’une manière peu habituelle. J’ai beaucoup aimé l’ambiance de la salle qui était très investie et réactive à ce qu’il se passait sur scène. Nous n’étions pas juste dans une configuration de “pièce de théâtre”, il y avait un réel échange entre la salle et la scène, ce qui rendait le tout très vivant. J’ai juste trouvé la fin trop longue, les plaidoiries ont duré trop de temps à mon goût, et nous perdions ainsi le fil de ce qu’il se disait. Dans l’ensemble les personnes sur scène étaient convaincantes, à part certains qui semblaient vouloir montrer l’ampleur de leur art juratoire, ou ce qu’ils avaient appris en cours de théâtre, et nous ne savions plus trop qui ils interprétaient entre Dobby, un juge, ou un homme bourré … A part cela j’ai beaucoup aimé cet événement et je vous conseille de vous y rendre si l’occasion se représente à vous !

 

(c) Le Grand Rex

 

Et vous, pensez-vous que Voldemort devait être condamné ?

Bécots ! Pauline xxx